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Le rêve de Vincent Ruel se poursuit avec les Capitales

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 25 juillet 2019

Aris Sikula et Vincent Ruel

Sans dire qu’il avait renoncé à l’idée de jouer au niveau professionnel, Vincent Ruel ne s’attendait pas vraiment à troquer l’uniforme des Diamants de Québec pour celui des Capitales, cette saison. «Je vis comme un rêve de jeunesse», a admis le lanceur gaucher de 21 ans, jeudi, à la veille d’un voyage aux États-Unis.

Il ne partait cependant pas pour une semaine de vacances. Il prenait plutôt la route vers Rockland et Sussex à bord de l’autocar de l’équipe, et ce, à l’invitation du gérant Patrick Scalabrini.

«Je n’avais pas prévu ça, je voulais tout faire pour y aller et j’ai pu m’arranger avec la SSQ [son employeur]. Je ne voulais pas laisser passer l’occasion qui se présente à moi», a-t-il souligné avant le match contre les Aigles de Trois-Rivières.

Ruel est un lanceur dominant dans le junior. Il montre un dossier de 47 victoires, 23 défaites et une moyenne de points mérités de 2,23 depuis 2014 avec les Diamants de Québec. Il a connu une saison de 11-1 en 2017 et, cette année, sa fiche était de 8-1 avant d’être mis sous contrat par les Capitales.

Photo ci-dessus : Vinent Ruel en compagnie du lanceur Aris Sikila. (Photo : Yan Doublet, Le Soleil)

«Ça fait cinq ans qu’il est l’as des Diamants, c’est lui qui nous traîne depuis toutes ces années. Tant mieux si ça lui arrive. Pour nous, ça ne pouvait pas tomber plus mal, parce qu’on joue six matchs en six jours à compter de vendredi, mais c’est le dernier de nos soucis. On est vraiment content pour Vincent. Il en a tellement fait pour les Diamants, on va se passer un peu de lui et le laisser vivre son rêve», a indiqué Dominik Walsh, son entraîneur-chef dans la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJEQ).

Le lanceur de Cap-Rouge était reconnaissant envers Walsh d’accepter de se priver de lui en cette période où les Diamants ont justement besoin de lanceurs. Mais le hasard voulait aussi que les Capitales soient dans la même situation.

«Ce n’est pas moi qui ai demandé à Dominik si je pouvais m’absenter toute la semaine, je pense que Patrick s’en est chargé. Il s’agit d’une belle opportunité de pouvoir vivre ça de l’intérieur, d’apprendre en étant avec des joueurs d’expérience. Il y a plusieurs joueurs ayant été repêchés, ils en connaissent plus que moi.»

Après avoir passé deux saisons au Monroe College, dans l’État de New York, en 2015 et 2016, Ruel est rentré à la maison pour y faire des études en sciences. Il a depuis bifurqué en actuariat.

«Je savais qu’en quittant Monroe, le chemin pour atteindre le baseball professionnel serait plus difficile. Je m’étais dit : si ça arrive, tant mieux, et sinon, je continuerai mon chemin. Je pensais aussi tenter ma chance avec les Capitales après ma carrière junior. Je suis fier de ce que j’ai accompli avec les Diamants, mais je veux finir ça avec un championnat après avoir perdu en finale lors des deux dernières saisons», a noté celui qui en est à sa dernière année dans la LBJEQ. Sa promotion avec les Capitales pourrait toutefois l’empêcher de signer le record pour le plus de victoires par un lanceur dans l’histoire des Diamants.

Il n’oubliera pas son premier match contre les Aigles, mardi. Il avait accordé un double au premier frappeur pour ensuite s’en sortir indemne, retirant notamment son ancien coéquipier David Glaude au bâton.

«Ça avait commencé dur, mais après, je me suis replacé. Je ne suis pas celui qui lance le plus fort, mais je contrôle bien mes lancers. Je dois faire la même chose que dans le junior, et ne pas m’enfler la tête parce que je suis avec les Capitales. C’est la même zone de prises, le même monticule.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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