Juin/190
« Gauguin. Portraits »… une exposition envoûtante au Musée des beaux-arts du Canada
Texte et photos de Jacques Lanciault
Ottawa, Ontario, le 15 juin 2019 - Au fil des ans nos visites dans de nombreux musées nous ont permis de bien identifier nos goûts en art, tant en peinture, en dessin, qu’en sculpture, et à l’évidence, autant Céline que moi, apprécions grandement les portraits!
Nous avons toujours été impressionnés par la capacité qu’ont les artistes à réaliser pratiquement des photos… en dessinant. De plus chacune des personnes représentées en portrait s’ouvre sur un pan d’histoire de notre monde... que nous prenons plaisir à approfondir quand ce n'est pas tout simplement à découvrir!
Évidemment, lorsque le Musée des beaux-arts du Canada a annoncé l'automne dernier la tenue d’une exposition sur les « Portraits de Paul Gauguin », nous nous sommes promis de nous y rendre.
Ce qui fut fait le 7 juin dernier. L’exposition titrée tout simplement « Gauguin Portraits » nous a emballés! Les œuvres de l’artiste qui y sont présentées sont riches en couleur… en plus de regorger d’émotions. En effet, les modèles qu’a peint Gauguin, et même lui dans ses autoportraits, semblent tous avoir quelque chose à nous dire.
Vraiment, nous avons passé de très beaux moments en compagnie de ce peintre qui a vécu toute la deuxième moitié du XIXe siècle.
Voici quelques-unes des œuvres qui nous ont emballés!
Photo ci-dessus : Nous avons aimé la présence de riches couleurs, disions-nous! En voici un bel exemple dans cette toile de 1894 intitulée « Jeune chrétienne ». L’affichette du musée mentionne « La sobriété formelle et l’intensité des couleurs confèrent à la composition une forte dimension spirituelle »!
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.
Photo ci-dessus : Nous approchons du musée… Nous sommes fébriles. Déjà les affiches nous inspirent.
Nous payons notre entrée, particulièrement dispendieuse à 22 $ chacun, soit le prix pour les aînés (plus évidemment les frais de stationnement). Il faut préciser ici que nos dernières visites dans des musées à Washington… étaient tout à fait gratuites!
Photo ci-dessus : Nous entrons.
Photos ci-dessus : L’entrée de la première salle s’ouvre sur une magnifique murale tirée de la toile « Contes barbares » réalisée par Paul Gauguin 1902, un titre d’œuvre qui ne semble avoir aucune relation avec la toile!
Paul Gauguin a réalisé au moins une quarantaine d’autoportraits au cours de ses 25 années de carrière. Plusieurs sont donc présents sur les cimaises!
Photo ci-dessus : « Bonjour monsieur Gauguin » (Paul Gauguin 1889).
Photos ci-dessus : « Le Christ au Jardin des Oliviers » (Paul Gauguin 1894).
Photo ci-dessus : Autoportrait de Gauguin… avec la mention « Près du Golgotha », une œuvre de 1896.
Photo ci-dessus : « Autoportrait à l’idole » (Paul Gauguin 1893).
Photo ci-dessus : « L’Autoportrait au Christ jaune », une œuvre de Gauguin réalisée alors qu’il était en Bretagne, en 1890.
Photo ci-dessus : Un autre autoportrait, celui-ci datant de 1885.
Photo ci-dessus : Autoportrait « À l’ami Carrière », une toile dédicacée! (Paul Gauguin 1888-1889)
Photo ci-dessus : Une sculpture intitulée « Portrait de Meijer de Hann ». (Paul Gauguin 1889-1890)
Photo ci-dessus : « Nature morte à l’espérance » (Paul Gauguin 1901). L’affiche du musée mentionne « qu’il faut interpréter cette toile comme un portrait de substitution de son ami Vincent Van Gogh. »
Photo ci-dessus : « Portrait de Louis Roy », un des proches de Gauguin lors de son passage en Bretagne. (Paul Gauguin 1890-1891).
Photo ci-dessus : « Nature morte aux pommes, à la poire et au pot de céramique ». Gauguin, mentionne-t-on, attribuait souvent des qualités humaines aux objets de ses natures mortes! (Paul Gauguin 1889).
Photo ci-dessus : « Nature morte au profil de Laval ». Gauguin a ajouté à sa nature morte le portrait de son ami Charles Laval. (Paul Gauguin 1896)
Photo ci-dessus : « Portrait de Meijer de Hann ». (Paul Gauguin 1889)
Photo ci-dessus : Voici la toile qui a servi à la confection de la murale vue dans la première salle de l’exposition. Elle est titrée « Contes barbares ». Il s’agit d’une des œuvres phares de l’exposition. (Paul Gauguin 1902).
Photos ci-dessus : Revoilà la sculpture vue un peu plus tôt et intitulée « Portrait de Meijer de Hann, celle-ci toute blanche.
Photos ci-dessus : Puis, une série de diapositives nous présente la version couleur de tous les angles! Meijer de Hann était également artiste, grand ami de Gauguin… qui retenait régulièrement ses services comme modèle.
Photo ci-dessus : La jaquette d’une nouvelle de l’auteur américain Edgar Allen Poe… L’œuvre a été traduite par Stéphane Mallarmé, tandis que le dessin est d’Édouard Mannet. Wow!
Photo ci-dessus : Une toile superbe... “Clovis endormi”, un portrait que Gauguin a réalisé de son fils en 1886.
Photo ci-dessus : “Clovis”, un autre portrait du fils de Gauguin, celui-ci réalisé en 1886.
Photo ci-dessus : “Intérieur avec sa fille Aline”. (Paul Gauguin 1881)
Photo ci-dessus : “Portrait d’une Pont-Avennoise”. (Paul Gauguin 1888)
Photo ci-dessus : “Portrait d’Annette Belfils”. (Paul Gauguin 1890).
Photo ci-dessus : Portrait de Madame Roulin, une toile réalisée par Gauguin en 1888. Augustine Roulin est l’épouse d’un facteur de Arles ami de Van Gogh. Les deux artistes ont immortalisé la dame!
Et voici le portrait de la dame en question réalisé par Van Gogh que nous avons eu la chance d’admirer au Stedelijkmuseum d’Amsterdam en mai 2018.
Photo ci-dessus : « Portrait d’Augustine Roulin » (La berceuse), une toile réalisée par Vincent Van Gogh (1853-1890) en 1889.
Photo ci-dessus : « Vieil homme au bâton ». (Paul Gauguin 1888)
Photo ci-dessus : « L’Arlésienne, madame Ginoux ». (Paul Gauguin 1888)
Photo ci-dessus : « Jeune Bretonne ». (Paul Gauguin 1889)
Photo ci-dessus : Portrait de Suzanne Bambridge », une Anglo-Tahitienne. (Paul Gauguin 1891)
Photo ci-dessus : « Ève exotique ». (Paul Gauguin 1890-1894)
Photo ci-dessus : « Jeune chrétienne », une toile réalisée en 1894 par Paul Gauguin.
Photos ci-dessus : « La boudeuse (Faaturuma) », une Tahitienne que Gauguin a peinte en 1891 assise dans une berceuse.
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