3
Juin/19
0

Capitales de Québec : creux de vague pour les joueurs québécois

Revue de presse

William Boivin, Le Journal de Québec, le 3 juin 2019

Karl Gélinas, Capitales de Québec

Les Capitales de Québec ne comptent que sur deux Québécois au sein de leur alignement de 23 joueurs cette saison. Il y a eu des années beaucoup plus fertiles pour les joueurs provenant de la Belle Province au sein de l’équipe de la Vieille Capitale.

L’entraîneur des lanceurs et artilleur partant depuis 13 saisons, Karl Gélinas, ainsi que le nouveau releveur Dany Paradis-Giroux, font partie des seuls joueurs développés dans le baseball québécois à évoluer pour les Capitales cette année.

Pour le président Michel Laplante, qui a aussi lancé plus de 458 manches dans les mineures pour les filiales des Pirates de Pittsburgh, des Braves d’Atlanta et des Expos de Montréal, explique la présence de peu de joueurs d’ici dans la ligue Can-Am par un creux de vague dans le développement du baseball au Québec, au début des années 2000.

Photo ci-dessus : Karl Gélinas en est à sa 13e saison avec les Capitales de Québec. Il est un des deux baseballeurs québécois de l'équipe. (Photo : Simon Clark, Agence QMI)

«L’agonie des Expos jusqu’à leur départ en 2004, a fait très mal au baseball. De 2000 à 2004, ce fut les années les plus difficiles de Baseball Québec au niveau des inscriptions. Les jeunes sportifs de ces années-là ont tout simplement choisi un autre sport», a souligné Laplante.

Se regrouper pour le plaisir de jouer ensemble
Quand Michel Laplante était gérant des Capitales, de 2005 à 2009, la formation comptait plus de huit ou neuf Québécois. Plusieurs joueurs dans la trentaine à ce moment-là, décidaient de venir terminer leur carrière à Québec, après plusieurs années dans les différentes ligues mineures du baseball affilié.

C’est de cette façon que des joueurs comme Pierre-Luc Laforest, Sébastien Boucher, Jonathan Malo et plusieurs autres sont venus jouer quelques saisons avec les Capitales en fin de carrière.

«Début 2000, plein de Québécois se font repêcher, et tous ces gars-là jouent des années dans les mineures sans s’affronter. À un moment donné, il y en a un qui attire les autres. Exemple, un Michel Simard arrive et il attire un Karl Gélinas. Ils veulent bien finir leur carrière et se faire du plaisir ensemble», a dit l’ex-entraîneur.

La relève québécoise arrive
La popularité du baseball n’a jamais cessé sa croissance dans les dernières années. De plus en plus, des écoles secondaires ont décidé de démarrer des programmes de sport-études en baseball partout au Québec. L’organisme Baseball Québec, mené par Maxime Lamarche, un ancien des Capitales de 2005 à 2007, y est pour beaucoup.

«Dans trois ans, avec la montée des inscriptions qu’il y a eu à partir de 2008-2009, les jeunes sont en train de se développer et le creux de vague des joueurs québécois va cesser», a déclaré le président des Caps.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant