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Le mot du jour : rouflaquettes… favoris

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Vendredi 22 février 2019

Source de la recherche
Les phrases suivantes tirées du roman « La trilogie berlinoise » de l’auteur britannique Philip Kerr (1956-2018).

« Des chaussures crissèrent sur le palier, puis une pression s’exerça de l’autre côté. La porte frémit et finit par s’ouvrir sur un homme de haute taille d’une soixantaine d’années. Avec ses pommettes saillantes, son nez mince et court, ses rouflaquettes à l’ancienne et son air furieux, il me fit songer à un vieux babouin pas commode. » (page 665)

Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le nom féminin rouflaquette comme suit : « Mèche de cheveux descendant sur la joue, chez un homme. »


Usito (1) propose, quant à lui, la définition suivante : « Touffes de barbe sur les joues. »


L’encyclopédie libre Wikipédia y va plutôt dans le sens suivant :« Le terme rouflaquette désigne historiquement des mèches de cheveux laissées poussées le long des tempes. La plupart du temps, elles prennent une forme d’accroche-cœur. À la mode en Europe de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XIXe siècle, cette coupe n’a pas réapparu depuis.

Elle est cependant rapprochée depuis au terme "favoris" dont elle a désormais vulgairement pris le sens : une coupe de barbe où on n’a laissé pousser que les poils sur le côté des joues.

Les favoris ont quant à eux été populaires dans les années 1960 et 1970, principalement autour de communautés alors hippies, rock’n’roll et alternatives. Si, contrairement aux rouflaquettes, les favoris n’ont pas disparu, ils sont nettement moins populaires qu’à cette période.

Une caractéristique commune aux rouflaquettes et aux favoris est que le menton se doit d’être glabre. »

(1) : Usito, dictionnaire général de la langue française sous la direction d’Hélène Cajolet‑Laganière, de Pierre Martel et de Chantal‑Édith Masson, et avec le concours de Louis Mercier [site Web]. Les Éditions Delisme. Consulté le 21 février 2019.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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