Très intéressant, « Le parcours des pères Noël » du Centre de commerce mondial de Montréal

Texte, recherches et photos de Jacques Lanciault

Montréal, Québec, le 24 décembre 2018 - La veille de Noël, nous nous sommes promenés tranquillement dans les galeries commerciales du « Centre de commerce mondial de Montréal ». L’endroit est magnifique. On peut y admirer, entre autres, un fragment du Mur de Berlin et une époustouflante fontaine d’Amphitrite. Pourtant, en cette période des fêtes de Noël, ce sont plusieurs représentations du « Père Noël » qui ont attiré notre regard.

De la mi-décembre 2018 au 7 janvier 2019, le centre commercial présente « Le parcours des pères Noël », c’est-à-dire différentes représentations du père Noël. De Saint-Nicolas au père Noël du XXIe siècle, nous en avons beaucoup appris sur ce personnage folklorique qui marque l’imaginaire des petits et des grands à travers le monde.

Photo ci-dessus : « Le Saint-Nicolas russe, dans sa version ukrainienne, combine tous les éléments de la religion et du folklore », pouvons-nous lire sur l’affichette placée sur le piédestal où prend place le « Saint Nicolas ». « Il est, au tournant du XIXe siècle, porteur de punitions, tout comme de récompenses! »

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Photos ci-dessus : « Pierre Le Noir fait partie du cortège de Saint Nicolas, l’aidant à s’occuper des vilains enfants. Il n’est pas très connu en Amérique, mais l’était fort bien des enfants de toute l’Europe centrale, et ce, sous les noms variés de “Butz” ou “Hans Trap” en Allemagne ou encore du “Père Fouettard” en France. »

Photos ci-dessus : Du fond de la Sibérie nous vient Dedt Moroz ou le « Père des glaces »!

Photos ci-dessus : Saint Nicolas est né à la fin du IIIe siècle en Lycie dans le sud de l’actuelle Turquie. Il était évêque de Myre et un homme réputé pour sa bonté. C’est sans doute de lui que descend notre père Noël qui distribue des cadeaux aux enfants…

« Le culte de l’évêque a survécu jusqu’aux Pays-Bas, où il est connu sous le nom de “Sinterklaas”. Les migrants hollandais qui arrivent à “Nieuw-Amsterdam” (future New York) y conservent sa tradition où notre héros prend alors le nom de “Santa Claus”. En tournée la nuit du 24 décembre, celui devenu le “Père Noël” est équipé d’un traîneau, fume la pipe et amuse la galerie. Pour entretenir le mystère, en 1885, les Américains l’habillent en rouge et fixent sa résidence au pôle Nord, semant la zizanie entre Scandinaves, Russes et Canadiens, qui le revendiquent tous. Les Finlandais parviennent à imposer leurs vues : Rovaniemi en Laponie devient la résidence officielle et… le siège d’un parc touristique. »

Photo ci-dessus : « Le Saint-Nicolas russe… dans sa version ukrainienne, combine tous les éléments de la religion et du folklore », pouvons-nous lire sur l’affichette placée sur le piédestal où prend place le « Saint Nicolas ». « Il est, au tournant du XIXe siècle, porteur de punitions, tout comme de récompenses! »

Photos ci-dessus : « En Bavière, l’Église luthérienne dominait et savait particulièrement bien exprimer sa propre conception religieuse de Saint Nicolas et de Noël. Le père Noël bavarois se présentait comme un simple messager… Il recueillait les demandes des enfants pour aller les porter au “Paradis”. Ensuite, il redescendait sur la terre avec son parapluie et distribuait les cadeaux envoyés par les anges aux enfants. »

Photos ci-dessus : « Le père Noël médiéval traversait tout le royaume à pied. Dans les hameaux et dans les villages, il offrait des cadeaux et répandait la joie des “Fêtes”. La légende veut que lorsque sa hotte était trop lourde à porter, une joyeuse bande de lutins l’accompagne dans sa tournée. »

Photo ci-dessus : « Cette version du père Noël du XXe siècle décrit un père Noël sous les traits d’un grand-père joyeux qui réside au pôle Nord. Il possède une usine de jouets où travaillent tous les lutins. La veille de Noël, son traîneau est conduit à travers le monde entier par un attelage de rennes… pour distribuer les cadeaux aux enfants sages. ».

Photos ci-dessus : « Ce père Noël est bien de son temps, car il connaît la mode de l’an 2000. Équipé de tous les moyens de communication et de transport de l’ère techno, il traverse le millénaire à bord d’un aéroglisseur dernier cri. Grâce à son téléphone cellulaire, père Noël reste toujours en contact avec son bureau-chef au pôle Nord, tout en distribuant des cadeaux aux enfants de tous les pays. »