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« C’est plus facile parce que nous sommes quatre Québécois » – Anthony Marcano

Les nôtres dans les universités et collèges américains

Texte de Sophy-Anne Brière, collaboratrice au www.jacqueslanciault.com

Anthony Marcano, Académie Baseball Canada (ABC)

Coaticook, Québec, le 10 décembre 2018 – Cette année, quatre baseballeurs québécois font partie de l’alignement des Trojans du collège Seminole State, une équipe de la NJCAA (National Junior College Athletic Association). Effectivement, les recrues Anthony Marcano et Samuel Fortier ont rejoint Marc-Antoine Lebreux et Archer Brookman qui y évoluent pour une deuxième année. Afin d’en savoir un peu plus sur le quotidien de ces joueurs, nous nous sommes entretenus, par courriel, avec Anthony Marcano pour en connaître plus sur ses premières impressions dans son nouveau milieu.

La première chose qui a attiré l’attention du jeune Québécois en arrivant à Seminole est la qualité des installations, mais aussi l’esprit de fraternité qui règne au sein de la troupe : « Le terrain est exceptionnellement beau, on s’en occupe vraiment bien chaque jour et ça se remarque. Ce que j’aime le plus ici, c’est que tout le monde est uni comme une famille et c’est sans doute pourquoi j’ai réussi à m’intégrer à l’équipe facilement. »

Photo ci-dessus : Anthony Marcano, un ancien de l'Académie Baseball Canada (ABC), qui au Québec porte les couleurs du Royal de Repentigny de la LBJÉQ, endossera l'uniforme des Trojans du Seminole State College d'Oklahoma pour la saison hiver-printemps 2019.

Le baseballeur de 19 ans demeure actuellement sur le campus du collège où il partage sa chambre avec un colocataire. De plus, Archer Brookman et Marc-Antoine Lebreux, deux autres Québécois habitent juste à côté. « Il y a deux résidences sur le complexe de l’école, dans la mienne nous sommes deux par chambre et je m’entends très bien avec mon coloc. »

Pour ce qui est du volet scolaire, le joueur de troisième but, qui porte les couleurs du Royal de Repentigny dans la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJÉQ) étudie présentement en Business et semble bien s’adapter à ce domaine. « Je trouve les études plutôt faciles et je m’acclimate bien à mon programme, je n’ai aucune difficulté de ce côté. »

À Seminole, Marcano et ses coéquipiers ont des journées bien remplies qui leur laissent très peu de temps libres. « Je me lève très tôt le matin, vers 5 h 30. Ensuite, vers 7 h 30, nous avons un déjeuner obligatoire. De 8 h à 12 h, nous sommes en classe. À midi nous avons notre heure de dîner et à partir de 13 h nous allons nous entraîner. S’il fait beau, la pratique a lieu à l’extérieur, mais si la météo n’est pas de notre côté, nous faisons des exercices de frappe à l’intérieur. Après l’entraînement, nous avons environ une heure et demie dédiée à la musculation. À 17 h c’est l’heure du souper et de 18 h à 19 h nous avons notre période d’étude. Finalement, notre couvre-feu est à 22 h… puisque nous devons tout recommencer le lendemain. »

Pour ce qui est des entraîneurs, le Québécois a rapidement constaté qu’ils ont beaucoup d’expérience derrière la cravate. « Les coachs sont très sévères, mais ils ont aussi beaucoup de connaissances donc j’essaie de capter le plus d’informations et détails possible. »

Cependant, au-delà des entraîneurs, Anthony Marcano peut également bénéficier du savoir de ses deux amis Brookman et Lebreux qui l’épaulent dans plusieurs facettes du baseball. « C’est plus facile parce que nous sommes quatre Québécois et nous sommes souvent ensemble. Archer et Marc-Antoine m’aident beaucoup, autant avec mon approche au bâton, que sur plusieurs autres astuces concernant le volet mental du jeu. Ils me donnent aussi des conseils dans la salle de musculation. »

Anthony Marcano, Académie Baseall Canada

Pour ce qui est du calibre du baseball, Marcano affirme que c’est très différent du « Junior élite » que l’on connaît au Québec : « Selon moi, la principale distinction est que nous sommes 45 joueurs dans l’équipe ce qui est très diffèrent de la LBJÉQ. De plus, je dois avouer que le niveau est nettement supérieur ici. »

Finalement, il est certain qu’évoluer aussi loin de chez soi est parfois difficile, mais le jeune Québécois est conscient que c’est un mal nécessaire. « Bien sûr ma famille me manque, mais je sais que ça fait partie du chemin pour atteindre mes objectifs. »

Nous espérons donc que la première saison d’Anthony Marcano dans la NJCAA soit à la hauteur de ses attentes et, bien entendu, c’est avec plaisir que nous suivrons son parcours ainsi que celui de ses coéquipiers tout au long de la campagne… qui se mettra en branle dès le 5 février 2019!

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