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« Le mieux pour l’équipe est de voir ce que les jeunes peuvent faire » — Russell Martin

Revue de Web

Traduction libre par Jacques Lanciault d’un texte de Gregor Chisholm, chroniqueur des Ligues majeures, publié sur le site Internet des Blue Jays de Toronto, le 19 septembre 2018

Russell MartinAvec les Blue Jays qui ont adopté un mouvement jeunesse dans le dernier mois de la saison, il y a eu une absence qui apparaît de plus en plus évidente, jour après jour, dans l’alignement de la formation torontoise, celle de Russel Martin, lui qui depuis deux semaines assiste aux matchs de son équipe… de l’abri.

L’ex-receveur numéro 1 des Blue Jays, Russell Martin, n’a pris part à aucun match depuis le 3 septembre. Depuis cette date, les Blue Jays y vont avec leur duo de jeunes recrues derrière le marbre, Danny Jansen et Reese McGuire, et avec quelques présences de Luke Maile.

Le gérant des Blue Jays, John Gibbons, a annoncé plus tôt ce mois-ci que le temps de jeu de Martin serait réduit au cours des dernières semaines de la saison. À ce moment-là, du moins de la part des médias, l’attente était que Martin ne jouerait pas aussi souvent… mais qu’il jouerait quand même! Jusqu’à présent, ça n’a pas été le cas.

Quelques journalistes de Toronto ont approché Martin pour discuter de sa situation actuelle mercredi, avant le match contre les Orioles. L’athlète de 35 ans était visiblement hésitant à parler, et ce, probablement parce qu’il ne voulait pas créer de controverse, mais après quelques moments de réflexion, le vétéran de 13 saisons dans les grandes ligues s’est lancé…

La première question a porté sur son absence du jeu en septembre. Il a répondu : « J’ai bien aimé regarder jouer les jeunes. C’est bien de les voir déployer tant d’efforts et de bien jouer. Question suivante. »

Un journaliste a alors posé une question sur la rencontre que Martin a eue avec son entraîneur-chef John Gibbons au début du mois de septembre et s’il était frustré que le résultat final soit son absence du jeu durant plus de deux semaines. « Je suis bon gars », a répondu l’athlète québécois.

Les réticences de Martin à parler de sa possible frustration sont compréhensibles étant donné qu’il n’a jamais vraiment été dans cette situation auparavant dans sa carrière. Le receveur qui a joué son baseball mineur à Montréal a pris part aux séries éliminatoires avec toutes les équipes pour lesquelles il a joué, ne les ratant qu’une seule fois entre 2008 et 2016. Ses deux premières saisons à Toronto ont été couronnées de succès avec l’équipe de la Ville-Reine, mais pour les deux dernières saisons la situation est totalement différente.

Le journaliste a de nouveau demandé à Martin s’il était d’accord avec la situation actuelle ou s’il était frustré de devoir passer le dernier mois du calendrier sur le banc! C’est à ce moment-là que Martin s’est finalement ouvert et a tenté de remettre les pendules à l’heure.

« Non, la lutte pour nous cette saison est terminée, nous ne sommes pas dans le coup », a lancé Martin. « Je suis habitué à jouer pour une place dans les séries éliminatoires en fin de saison et cette année ce genre de compétition ne m’est pas offert. Et maintenant, c’est le meilleur moment de donner l’occasion à nos jeunes joueurs de voir ce qu’ils peuvent faire au niveau des ligues majeures. Vous savez, ils n’ont pas beaucoup d’expérience. »

« Donc, il est facile pour moi d’être d’accord à laisser joueur les jeunes. Voyons ce qu’ils peuvent faire. Nous avons deux jeunes receveurs qui doivent travailler. Ils n’ont probablement jamais joué autant en septembre, alors ça leur donne une idée de ce que c’est. Ils pourront constater comment leur corps doit souffrir pour jouer un mois supplémentaire. La réponse évidente j’adore être de la compétition, j’adore jouer, mais je pense que dans ce type de situation, le mieux pour l’équipe est de voir ce que les jeunes peuvent faire. »

L’avenir de Martin avec la formation torontoise reste incertain. Les Blue Jays sont clairement en train de reconstruire et l’attention est portée sur les jeunes joueurs… mais Martin reste sous contrat pour une autre année, et ce, à un coût de 20 millions de dollars pour l’équipe torontoise.

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