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Patrick D’Aoust redonne aux jeunes

Revue de presse

Benoît Rioux, Le Journal de Montréal, le 18 septembre 2018

Patrick D'Aoust

MONTRÉAL - Cinq ans après avoir pris sa retraite comme joueur de baseball, le Québécois Patrick D’Aoust transmet toujours sa passion aux jeunes qui souhaitent pratiquer ce sport.

De 2008 à 2013, D’Aoust a été receveur chez les Capitales de Québec, dans la Ligue Can-Am, le temps de remporter cinq championnats consécutifs. Après avoir été victime de quelques commotions cérébrales, le moment était venu pour lui de ranger son équipement.

Déjà, à l’époque, D’Aoust avait parallèlement fait ses débuts comme entraîneur pour le programme sport-études de baseball de l’école secondaire Édouard-Montpetit, à Montréal. S’il poursuit cette association, l’homme de 32 ans compte aussi une académie de baseball et s’est récemment payé un nouveau terrain de jeu en ouvrant le centre de balle intérieur Grand Chelem, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, avec ses partenaires Danny Plante, Ronal-Virak Oum de même que leur associé Pierre B. Gourde.

Photo ci-dessus : Patrick D'Aoust (Photo : Agence QMI, Benoît Rioux)

«Le but, c’est d’entraîner toujours plus de joueurs, a indiqué D’Aoust, avec le sourire. C’était surtout le manque de plateaux qu’on avait qui nous a incités à ouvrir un centre. On voulait entraîner plus de monde, on voulait être sur nos heures personnelles. Quand on travaille avec des écoles, ce n’est pas toujours les mêmes disponibilités d’une semaine à l’autre. On a parfois des blocs de seulement deux heures ou encore, il y a des journées pédagogiques. Ici, on peut gérer notre horaire comme on veut.»

Par passion
À entendre jaser D’Aoust avec autant de passion, on constate qu’il pourrait pratiquement se retrouver dans une cage de frappeurs ou sur une surface synthétique 24 heures sur 24.

«On veut juste entraîner des gens qui jouent à la balle, c’est ça, notre vie, c’est ça qu’on connaît le plus», a-t-il exprimé.

Dès son enfance passée à Rivière-Beaudette, en Montérégie, D’Aoust faisait partie de ceux qu’on devait pousser à l’extérieur du terrain après l’entraînement. Et une fois à la maison, il sortait son tee-ball ou encore, il lançait la balle au mur pour se pratiquer à bloquer la balle.

«Les jeunes qui sont passionnés en veulent tout le temps plus, a-t-il noté. Ils veulent d’un endroit où il est possible de continuer d’apprendre. Le point le plus bénéfique d’un centre comme celui-ci, c’est d’avoir une balle en mouvement.»

C’est bien le tee-ball, mais c’est encore mieux un lance-balles. Et pour les jeux défensifs, la surface synthétique convient très bien.

Expansion en vue
Déjà, avec l’aide des plateaux du centre de baseball Grand Chelem, le programme sport-études de l’école secondaire Édouard-Montpetit compte quatre équipes de plus en 2018-2019 comparativement à l’année précédente. Mais ce n’est qu’un début.

«On a déjà un protocole d’entente qui est appelé à prendre de l’expansion en fonction du volume de joueurs, a précisé Gourde. L’apport d’un centre comme le nôtre pour l’écosystème du baseball de développement, c’est d’être capable d’accueillir un plus grand nombre de joueurs sur un plus grand nombre d’heures. On veut accueillir plus de jeunes du sport-études, mais aussi éventuellement des clubs qui voudraient s’entraîner à l’intérieur.»

Évidemment, en plus des jeunes, Grand Chelem vise à intéresser une clientèle adulte, qui pratique le baseball comme loisir. Avec une occupation du matin au soir, D’Aoust n’en serait que plus heureux.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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