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Les Capitales rossés 10-2 par les Champions

Revue de presse

Olivier Bossé, Le Soleil, le 18 juillet 2018

Karl Gélinas

La 500e victoire de Patrick Scalabrini comme gérant devra attendre. Ses Capitales se sont fait humilier 10-2, mardi soir, à Ottawa.

L’auteur de 499 victoires en saison régulière à la barre du club de baseball indépendant de Québec comptait sur son vétéran lanceur partant et ami Karl Gélinas pour lui permettre d’atteindre ce plateau historique.

De retour après deux semaines d’absence à cause d’une blessure à l’épaule, Gélinas (6-4, 3,07) a malheureusement choisi ce moment pour effectuer sa plus courte sortie au monticule en 29 départs, soit depuis le 31 mai 2017 ou 412 jours!

Photo ci-dessus : Karl Gélinas était visiblement rouillé hier après avoir passé deux semaines sur les listes des joueurs blessés. (Photo : Étienne Ranger, Le Droit)

Il s’agit aussi de la plus cinglante défaite encaissée cette saison par les Capitales (35-21). Pour mettre fin à leur séquence de sept revers, les Champions (23-33) ont limité Gélinas à deux manches et deux tiers de travail.

«Karl était clairement rouillé», a admis Scalabrini au téléphone, après la défaite. «Sa force est d’être précis, et là, il lui en manquait un petit peu sur tous ses lancers. Il tirait toujours de l’arrière dans le compte et c’était difficile.»

Mais le patron était loin de jeter tout le blâme au grand Karl. «On en joue quelques-unes par année des mauvaises comme celle-là et il n’y a rien de positif à sortir de ça. C’est un match à oublier!» a résumé Scalabrini.

Le grand droitier de bientôt 35 ans a alloué six points, dont quatre mérités, sur sept coups sûrs, trois buts sur balles et deux erreurs de ses coéquipiers. Dès le deuxième frappeur du match, qui réalise un amorti, voir le joueur de troisième coussin Lachlan Fontaine piler sur le pied de son artilleur et rater le jeu défensif annonçait la déconfiture qui allait suivre.

«C’est un jeu que tu ne veux jamais voir. Ç’a donné le ton négativement et en donnant trois points dès la première manche, on n’a jamais été capables de s’en sortir», tranche le chef.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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