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Bérubé ne tient rien pour acquis

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 16 mai 2018

Marc-Antoine Bérubé et Karl Gélinas

Il y aura deux lanceurs québécois avec les Capitales de Québec en ce début de la saison 2018 de la Ligue Can-Am. Mais le fait que Marc-Antoine Bérubé soit natif de Trois-Pistoles n’a rien à voir dans sa présence dans l’alignement.
«C’est important, mais ce n’est pas tout. Il a prouvé qu’il pouvait lancer à ce niveau. Maintenant, son travail consiste à garder son poste», souligne le gérant Patrick Scalabrini.

Les Capitales tenaient leur dernière séance d’entraînement, mercredi, en prévision de l’ouverture de la saison, jeudi. Pour l’occasion, les Jackals du New Jersey seront de passage au Stade Canac pour y disputer une série de quatre matchs.

«C’est super le fun! Je ne m’étais pas mis d’attente, mais je ne m’en venais pas ici pour niaiser. Je ne suis pas arrivé en touriste», disait Bérubé en commentant sa sélection.

Photo ci-dessus : Marc-Antoine Bérubé et Karl Gélinas sont les deux joueurs québécois de l'édition 2018 des Capitales de Québec. (Photo : Le Soleil, Patrice Laroche)

Bérubé revient donc à la maison, puisqu’il a déjà joué au Stade Canac avec les Diamants, dans le baseball junior. Il retrouve aussi les entraîneurs du programme sport-études qu’il a fréquenté, soit Jean-Philippe Roy, Karl Gélinas et Patrick Scalabrini.

«Je connais bien les Capitales, je suis venu voir plusieurs de leurs matchs. Je connais Karl, J.P, Pat, j’ai joué sur ce terrain, mon cercle d’amis est à Québec. Il n’y a pas beaucoup de Québécois [dans la Ligue Can-Am], c’est un accomplissement, mais en même temps, j’ai le talent pour être ici. Je n’ai pas l’impression de ne pas être à ma place», précisait le droitier de 25 ans.

Bérubé a passé les trois dernières saisons dans les filiales des A’s d’Oakland avant d’être libéré au terme de la dernière campagne. Il se réjouissait d’avoir pris la décision de se pointer au camp des Capitales.

«Au début, j’hésitais un peu à venir ici, je ne savais pas trop. En jasant, on me disait que j’allais m’amuser, que c’était une ambiance le fun. On voit que les gars ont le goût d’être ici, personne ne te pousse, mais chacun fait ses affaires pour être prêt.»

Bérubé estime avoir l’attitude nécessaire pour prendre sa place. Il n’a également pas l’audace de tenir tout pour acquis.

«Si j’ai une qualité, c’est de me comporter en professionnel sur le terrain et à l’extérieur. Je sais que ma préparation, ça ne stressait pas Pat. J’ai un bon bagage, mais quand je regarde à gauche et à droite, il y en a plein qui en ont plus que moi. J’essaie de regarder les joueurs pour voir ce qu’ils font, ça me permet de m’ajuster, j’en apprends encore sur le sport.»

Un modèle
Sa relation avec Karl Gélinas, qui a été son coach au cégep, pourrait l’aider dans sa progression. «Ça date de loin, on est deux lanceurs qui se ressemblent un peu, deux gars qui n’ont pas l’air de forcer lorsqu’ils lancent, on a été au même collège américain, on a un peu la même route, des personnalités relaxes, ça connecte.

Bérubé est prêt à remplir les mandats qu’on lui confiera, qu’il s’agisse de lancer en longue relève ou comme partant occasionnel. Lorsqu’il parle à des jeunes, il leur rappelle ses trois règles : ne pas présumer que tout t’es acquis, tu ne peux pas être un héros, donne ton 100 %. «C’est ce que je veux faire, je vais tout donner.»

Selon Jean-Philippe Roy, responsable du sport-études et entraîneur-adjoint avec les Capitales, la présence de Bérubé dans l’alignement sert d’exemple.

«C’est motivant pour les jeunes. Il est apprécié, c’est un bon modèle. Maintenant, ce n’est pas une garderie, ici, il doit performer et il a l’étoffe pour le faire», précisait celui qui le connaît bien.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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