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Camp des Capitales : les Québécois toujours peu nombreux

Revue de presse

Stéphane Cadorette, Le Journal de Québec, dimanche 6 mai 2018

Karl Gélinas

Les joueurs québécois se feront rares dans l’alignement des Capitales cette saison. À moins de surprises au camp ou en cours de saison, Karl Gélinas sera en fait l’unique représentant de la province.

Dans les dernières années, la filière québécoise a diminué progressivement chez les Capitales. La saison dernière, Gélinas et le Gatinois Philippe Craig-St-Louis ont été les seuls à jouer sur une base régulière. Ce dernier a mis fin à sa carrière pour se tourner vers le marché du travail.

Au camp d’entraînement, l’infatigable vétéran Gélinas sera flanqué de deux invités, les artilleurs Marc-Antoine Bérubé et Christopher Sauvé. Ils ne sont cependant pas sous contrat et devront démontrer chacun à leur manière qu’ils peuvent étonner au point de percer l’alignement.

Photo ci-dessus : L’artilleur québécois Karl Gélinas reprend du service parmi les partants des Capitales pour une 12e saison, lui qui a montré une fiche de 9-3 l’an dernier. (Photo d'archives : Daniel Mallard)

« Les deux sont au courant qu’ils doivent venir ici et voler la job d’un autre gars. On aimerait qu’ils nous forcent la main », a expliqué Scalabrini avant de parler plus en détail de ces deux candidats.

« Sauvé se remet d’une opération Tommy John et son travail est de venir nous montrer qu’il est complètement rétabli, puis qu’il est de ce calibre-là. Je lui ai déjà dit que si on l’aime, il pourrait être notre premier gars rappelé.

« Bérubé est un gars très humble, très intelligent. J’adore le kid, mais il sait qu’au point de vue de l’expérience, ça peut être difficile de faire sa place. On va voir, j’espère qu’il va arriver en forme et qu’il va bien lancer. On ne sait jamais si ça peut cliquer. Il a de belles habiletés. »

Un creux de vague
Il n’y a pas à douter que les Capitales miseront sur un alignement de haut calibre. Toutefois, les années à saveur fortement québécoise de l’équipe ne semblent pas sur le point de se reproduire.

« On n’est pas près de revoir beaucoup de joueurs québécois à court et moyen termes. Il y en a de très bons actuellement dans le baseball affilié, mais ils ne sont pas près des Capitales. Par contre, il n’y a jamais eu autant de Québécois dans les collèges américains, donc nous sommes à quelques années d’un changement. L’an passé, Phil Craig-St-Louis avait été le parfait exemple ».

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