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Edouard Julien repêché par les Phillies

Le joueur des Diamants maintient le cap vers Auburn

Revue de presse
 
Mario Morissette, Le Journal de Québec,  le 15 juin 2017

 
Édouard Julien

Fidèles à leurs habitudes, les Phillies de Philadelphie ont de nouveau puisé dans le réservoir de talent du Québec, mercredi, alors qu’ils ont repêché Édouard Julien, des Diamants de Québec, durant la 37e ronde.
 
Julien, un joueur de milieu d’avant-champ âgé de 18 ans et membre de l’équipe nationale junior (U18) depuis pour deux ans, devenait ainsi le sixième gradué du programme sport-études des Canonniers de Québec réclamé par une formation des Ligues majeures de baseball à l’encan annuel des joueurs amateurs.

Photo ci-dessus : Les Phillies de Philadelphie ont réclamé Édouard Julien en 37e ronde, mercredi. (Photo : Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve)
 
Kevin Denis-Fortier, Jonathan Gilbert, Jonathan Paquet, Jimmy Durette et Marc-Antoine Bérubé sont les autres gloires régionales qui furent repêchées au terme de leur séjour au programme sport-études dirigé par Jean-Philippe Roy.
 
Ce dernier sautait d’ailleurs comme un pois mexicain quand il a été informé de la réclamation de son protégé. «C’est un grand jour pour notre programme. Être repêché, ça n’arrive pas souvent à des joueurs de la région de Québec», a dit l’adjoint du gérant des Capitales Pat Scalabrini.
 
En pleine réserve faunique
Malgré l’excitation du moment, Julien ne changera pas ses plans de carrière. À la fin d’août, il prendra la direction de l’Alabama pour s’aligner au sein du prestigieux programme de baseball des Tigers d’Auburn. «Je suis un peu sous le choc», a-t-il déclaré, alors qu’il se dirigeait vers Jonquière pour affronter les Voyageurs.
 
«Je rêvais d’être repêché depuis que je suis tout petit! Je viens de discuter avec le recruteur des Phillies Alex Agostino et il m’a dit que j’étais une fierté québécoise et il m’a souhaité bonne chance à Auburn.»
 
Pour la forme
En réclamant le résident de Saint-Foy, les Phillies connaissaient les risques de brûler un choix tardif comme ils l’avaient fait il y a quelques années dans le cas de Jonathan Paquet, enrôlé chez les Wildcats du Kentucky. «Ils ont pris une chance en me repêchant, mais mes plans ne changeront pas.»
 
Pour convaincre Edouard Julien d’assouplir ses positions, la formation de la Pennsylvanie aurait dû déplier beaucoup de dollars, ce qui s’avère une exception pour des sélections aussi tardives.
 
«Mardi, les Royals de Kansas City et les Nationals de Washington m’ont appelé pour vérifier mon intérêt (et s’entendre sur un boni de signature dans les six chiffres). Les deux équipes souhaitaient me repêcher en 8e ronde», a confirmé Julien.
 
À l’évidence, elles n’étaient pas prêtes à combler le fossé entre leur offre et les demandes du Québécois qui, en septembre, défendra les couleurs du Canada lors des championnats du monde en Saskatchewan.
 
Deux autres Québécois
Plus tôt en journée, en 12e ronde, les Astros de Houston avaient réclamé le voltigeur Jonathan Lacroix, des Orioles de Montréal. Ce printemps, alors qu’il s’alignait pour les Trojans de Seminole State (collège junior de l’Oklahoma), Lacroix a conservé une moyenne de ,444, frappé 23 doubles, 17 coups de circuit et produit 67 points.
 
À propos, Seminole State est l’alma mater de plusieurs Québécois dont le gérant des Capitales Pat Sacalabrini et la recrue des Caps Philippe Craig-St-Gelais. Note historique, Scalabrini avait pistonné 25 circuits à sa dernière saison à Seminole, un collège qui a également servi de tremplin aux lanceurs Éric Gagné et Éric Cyr.
 
Puis, les Mets de New York ont parié un choix de 16e ronde sur le Trifluvien Raphaël Gladu, un joueur d’inter actif chez les Aigles de Trois-Rivières. Il défend également les couleurs des Bulldogs de Louisiana Tech de la NCAA.
  
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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