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Baseball: dur, dur d’accélérer le jeu

Revue de presse

Agence QMI, Le Journal de Québec, 23 février 2017

Russell Martin, Blue Jays de Toronto

Les changements de règlements visant à accélérer le rythme des matchs du baseball majeur ne font certainement pas l’unanimité et le Québécois Russell Martin compte parmi les sceptiques.

Le receveur des Blue Jays a réagi, mercredi, en marge du camp d’entraînement de la formation torontoise, à Dunedin, en Floride. Il ne comprend pas nécessairement pourquoi il a été décidé que les buts sur balles intentionnels allaient dorénavant envoyer automatiquement le frappeur au premier but. Plus besoin de lancer quatre balles.

Photo ci-dessus : Le Québécois Russell Martin est sceptique quant aux changements de règlements visant à accélérer le rythme des matchs du baseball majeur.

Faisant preuve de sarcasme, Martin a proposé que les frappeurs réussissant un circuit puissent désormais aller directement à leur banc plutôt que de compléter le tour des sentiers, comme dans certains tournois de balle-molle.

«Je me demande simplement à quel point on dénature le baseball, a indiqué le Québécois, dans une entrevue publiée sur le réseau Sportsnet. Ou que pensez-vous de ce calcul? Prenez tous les buts sur balles intentionnels accordés au cours des dernières années pour savoir combien ça fait de temps. Est-ce si important d’accélérer le jeu? Combien de matchs a-t-on joué l’année dernière au cours desquels il n’y a eu aucun but sur balles intentionnel? Je serais curieux de savoir.»

Un par 2,6 matchs
Pour répondre, en partie, aux questions du receveur québécois, il y a lieu de noter qu’un total de 932 buts sur balles intentionnels ont été répertoriés en 2016 dans le baseball majeur.
Autrement dit, il y a eu, en moyenne, un but sur balles intentionnel à environ toutes les trois parties (2,6, plus précisément).

À travers le baseball majeur, plusieurs joueurs et gérants ont aussi constaté que le fait d’éliminer les quatre lancers pour un but sur balles intentionnel allait faire une différence minime.

Le directeur exécutif de l’Association des joueurs Tony Clark reconnaît pour sa part qu’il est difficile d'effectuer des changements en raison du fonctionnement de l’industrie du baseball.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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