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Objectif « A » pour Marc-Antoine Bérubé

Revue de presse

Pierre Blais, TVA Sports, le 17 février 2017

Marc-Antoine Bérubé

Le lanceur droitier Marc-Antoine Bérubé s’apprête à quitter Québec pour passer la prochaine semaine à Montréal, avec l’Académie de baseball du Canada. Puis, la semaine suivante, ce sera le camp des Athletics d’Oakland. Tout un parcours pour celui qui ne rêvait que de jouer dans le Midget AAA lorsqu’il a quitté le nid familial de Trois-Pistoles, à seulement 16 ans.

Photo ci-dessus : Marc-Antoine Bérubé. (Photo : Didier Debusschere, Agence QMI)

«Je ne prends pas de repos, ou à peu près. Dimanche, c’est le jour du Seigneur, mais autrement, je lance tous les jours», a avoué celui qui a été un choix de 28e ronde des A’s en 2015. «Ça ne fait pas longtemps que je lance de façon aussi régulière, mais dans le baseball affilié, on joue tous les jours. Je suis dans la meilleure forme de ma vie et j’ai accumulé de l’expérience», a analysé l’artilleur de 24 ans.

«J’aimerais retourner au Wisconsin dans le calibre A. Évidemment, ce n’est pas moi qui décide. J’imagine qu’ils ont déjà leur petite idée d’où je vais jouer cette saison, et les A’s sont très bons avec moi. Ils m’appellent aux deux semaines pour savoir comment les choses se passent», a expliqué celui qui fait la fierté du programme sport-études baseball de Québec.

Un ambassadeur hors pair
Son ancien entraîneur Jean-Philippe Roy, avec qui il travaille aujourd’hui pour former les jeunes joueurs de Québec pendant l’hiver, a affirmé ne pas pouvoir rêver d’un meilleur ambassadeur pour le baseball au Québec.

«J’ai rarement vu un joueur avec une éthique de travail comme la sienne. Il se défonce comme un malade, il joue avec la philosophie du no regrets», a expliqué Roy. «Avec Jonathan Paquet, il est certainement le meilleur lanceur à être passé ici», a-t-il ajouté, déballant des tonnes d’éloges et statistiques au sujet de Bérubé.

«Il lance en moyenne à 90 miles à l’heure, avec des pointes de 93. Cette année, il est en avance de 3 miles à l’heure sur l’an dernier à pareille date», a-t-il expliqué.

«Ma grande force, c’est que ma balle bouge beaucoup. Dans le baseball affilié, tout le monde lance à 90. Il faut se démarquer autrement», a analysé pour sa part Bérubé, qui accusait un important retard sur les autres joueurs de son âge lorsqu’il est arrivé à Québec, il y a quelques années.

«Côté talent, je n’ai jamais été inquiet, j’ai toujours pu rivaliser avec les autres. C’était de comprendre la "game" qui était difficile, et d’être capable de donner le même rendement chaque jour.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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