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Russell Martin a retrouvé la forme

À 34 ans, Russell Martin se sent beaucoup mieux

Revue de presse

Benoît Rioux, Canoe.ca, le 16 février 2017

Russell Martin

Russell Martin pose au Florida Auto Exchange Stadium, à Dunedin, ce lundi 22 février 2016, en marge de l'ouverture du camp d'entraînement des Blue Jays de Toronto.
BEN RIOUX/AGENCE QMI

Célébrant son 34e anniversaire de naissance mercredi, le receveur québécois Russell Martin se montre en grande forme au camp d'entraînement des Blue Jays de Toronto qui a pris son envol cette semaine, à Dunedin, en Floride.

Une intervention chirurgicale subie en décembre l'a notamment soulagé d'un terrible mal au genou gauche.

«Je me sens bien, je suis vraiment content que ce soit derrière moi», a reconnu Martin lors d'une entrevue accordée au réseau Sportsnet.

Pendant une bonne partie de la dernière saison, le Québécois a dû combattre la douleur. Martin ne s'en plaignait pas systématiquement, mais à chaque fois qu'il embarquait sur le terrain, le receveur se préparait à souffrir littéralement pendant des heures.

«Ça t'affecte à plusieurs niveaux, tu as ça en tête, a-t-il avoué à l'ouverture du camp d'entraînement. Tu l'oublies et tu joues selon tes moyens, mais ça t'affecte. Je ne dis pas que ta moyenne au bâton baisse nécessairement ou que tu frappes moins de circuits, mais je sais que c'est quelque chose que tu dois bloquer mentalement et avec laquelle tu dois négocier. Donc, j'ai fait avec.»

Conséquemment, Martin avait un peu moins de plaisir à jouer en raison de sa condition physique.

«Ça rend le jeu définitivement moins plaisant, a mentionné le Québécois dans ce même entretien avec Sportsnet. Quand tu te sens bien et que ton corps se sent bien, le baseball est fantastique. Mais quand tu es amoché, c'est plus brutal.»

Le cartilage du genou gauche du receveur était usé, ce qui provoquait la douleur. Celle-ci s'était toutefois amplifiée en juillet après un incident fâcheux s'étant déroulé à l'extérieur du terrain. Après un long moment passé dans un sauna, Martin s'était senti étourdi et avait chuté. Son genou gauche avait absorbé le coup et le Québécois avait raté quelques jours par la suite.

DIFFICILE DANS LES ÉLIMINATOIRES
Martin a atteint un tout autre niveau de souffrance durant les séries. Il a subi une sérieuse blessure à l'auriculaire de la main gauche en célébrant la victoire des Jays contre les Orioles de Baltimore lors du match éliminatoire de l'Américaine. Un simple «high five» avec Troy Tulowitzki a eu des conséquences fâcheuses.

Ses performances offensives étaient déjà affectées par l'état de son genou. Or, il a été limité à trois coups sûrs en 33 présences au bâton durant les séries, étant retiré 14 fois sur des prises.

La blessure à son doigt venait d'autant plus le hanter défensivement.

«Au Texas, c'était là, le pire, a indiqué Martin, faisant allusion à la série suivante remportée face aux Rangers. D'attraper la balle avec ça, c'était difficile. Dans ta tête, tu y penses. Et si la balle ricoche sur mon doigt? Peu importe à quel point tu supportes la douleur, ces choses finissent par traverser ton esprit.»

En étant mieux physiquement, Martin se montre inévitablement moins tracassé.

À Dunedin, les lanceurs et les receveurs des Blue Jays sont arrivés au camp, mardi. L'équipe complète sera à l'entraînement à compter de samedi.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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