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Christchurch : The Square, l’ancienne et la nouvelle cathédrale et de touchants monuments!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 27e d’une longue série de reportages relatifs à un passionnant périple en Nouvelle-Zélande et en Australie, voyage que nous avons réalisé au début de l’hiver 2017!

Mémorial aux 185 victimes du tremblement de terre du 22 février 2011, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Christchurch, Nouvelle-Zélande, lundi 23 janvier 2017 - Nous voilà déjà rendus à notre dernier jour en Nouvelle-Zélande. Nous attendons beaucoup de nos visites d’aujourd’hui, car les deux dernières journées ont été consacrées presque exclusivement à de la route. Les paysages ont beau être fantastiques, nous ressentons le besoin de plus de découvertes!

Mais, Christchurch ayant été terriblement éprouvé par des tremblements de terre, notamment en 2010, en 2011 et en novembre 2016, la ville affiche, encore aujourd’hui, de très nombreuses cicatrices et moult scènes de désolation. On y retrouve des bâtiments en ruine, des bâtiments en cours de démolition et aussi de nombreux quadrilatères entièrement déserts.

Mais il y a aussi de nombreux chantiers de construction, la ville se reconstruit. Nous y verrons de nombreux monuments toujours debout, de belles murales égayant un tant soit peu les lieux, des bâtisses temporaires parfois impressionnantes, par exemple une « cathédrale de carton » ou encore des commerces installés dans des conteneurs!

Photo ci-dessus : Pour devoir de mémoire, un mémorial a été érigé en l’honneur des 185 victimes du séisme survenu le 22 février 2011 à Christchurch. L’œuvre est de l’artiste Pete Majendie… qui a représenté chacune des victimes par une chaise blanche… vide.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Autre réveil aux aurores ce matin, 6 heures pour être précis! Après un excellent petit-déjeuner au restaurant de notre hôtel, le Novotel Christchurch, nous sortons pour prendre le pouls de la température : c’est nuageux et froid!

Nous remontons à notre chambre et regardons la ville du 12e étage : plusieurs quadrilatères sont totalement rasés de tout édifice, par contre il y a beaucoup de chantiers de construction, tant pour construire que pour démolir. Pourtant, le séisme date de plus de cinq ans.

Hier, notre guide nationale en Nouvelle-Zélande, Linda, nous a informés que notre hôtel avait été l’un des premiers à rouvrir après le tremblement de terre de 2011.

Nous voyons très bien l’ancienne cathédrale, juste devant notre hôtel, qui est très abîmée.

Nous décidons de descendre avant l’heure du rendez-vous avec le groupe pour aller voir les ruines de la cathédrale de plus près.

Mais, avant de sortir, nous déposons nos bagages à main à la réception, car nous visitons la ville ce matin et nous ne serons pas de retour avant l’heure limite pour quitter notre chambre.

Ancienne cathédrale de Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Ancienne cathédrale et The Citizens' War Memorial, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : La cathédrale est particulièrement abîmée… mais le monument qui prend place devant l’église semble toujours intact.

Ce monument qui prend place à l’intérieur du périmètre de sécurité entourant l’ancienne cathédrale est The Citizens' War Memorial, qui honore les Néo-Zélandais qui sont tombés au combat lors de la Première Guerre mondiale.

Avant le tremblement de terre de 2011, la cérémonie annuelle de l’Anzac Day se déroulait à cet endroit.

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Tout près, de nombreux édifices sont soit en travaux, soit en train d’être démolis ou encore en attente de démolition.

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Les nouveaux bâtiments, eux affichent des couleurs vives… un peu pour servir de baume sur la désolation.

Nous rentrons à l’hôtel et attendons nos camarades de voyage dans le hall d’entrée… dehors, il fait trop froid. Les valises des voyageurs du groupe n’étant pas encore dans les soutes de l’autocar, nous en profitons pour prendre des vêtements plus chauds!

Puis, nous partons à pied à 8 h 35 en compagnie du groupe et de notre guide.

The Square
Nous nous rendons tout d’abord au Square, qui est l’abréviation de The Cathedral Square, la place de la cathédrale, le centre géographique et le cœur de la ville de Christchurch.

Linda attire notre attention sur les lourds dommages qu’affiche le bâtiment, ce que nous avions constaté, Céline et moi, avant le début de la visite.

« Il s’agit d’une cathédrale anglicane », précise notre guide. « La construction de l’édifice a commencé en 1864, mais la cathédrale n’a été terminée qu’en 1904. »

« Pour les habitants de la ville, la cathédrale est un endroit iconique. Bien avant les récents séismes, elle avait déjà été abîmée par d’autres tremblements de terre. »

« Les avis sont très partagés sur le sort qu’on doit lui réserver. La démolir, la réparer, en reconstruire une nouvelle au même endroit? Pour l’heure, aucune décision n’a été prise. »

Notre guide en profite pour nous mentionner qu’il y a eu un tremblement de terre ce matin à Christchurch, à 5 h 51. Céline a d’ailleurs entendu une sonnerie retentissant aux dix secondes à cette heure-là ce matin.

« Lorsqu’il y a eu le tremblement de terre 22 février 2011, le centre-ville de Christchurch a été complètement fermé… et six mois plus tard, ça ressemblait toujours à une zone de guerre. »

« Le jour précédent le tremblement de terre, j’avais guidé un groupe de touristes dans la cathédrale », se rappelle notre guide.

La place est décorée d’un immense banc public.

The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Un immense banc public… qui tient lieu de monument.

Il y a un piédestal surmonté d’une statue en bronze. Elle représente John Robert Codley, le fondateur de Canterbury, la région dont Christchurch est la capitale. Elle a été la première statue représentant une personne en Nouvelle-Zélande.

« La statue est tombée de son socle lors du tremblement de terre de Christchurch en février 2011 et on a alors découvert des “capsules de temps” à l’intérieur! », lance notre guide.

John Robert Codley, The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : La statue de John Robert Codley est une œuvre du sculpteur anglais Thomas Woolner. Elle a été fondue en 1865 et dévoilée sur la place de la cathédrale le 8 août 1867.

Un grand baril de pierres peut également être vu sur « The Square ». Des messages sont inscrits sur les pierres dans le bac. Contrairement à ce que l’on peut penser, il ne s’agit pas de messages d’encouragement pour les victimes des séismes.

En fait, le bac a été installé par l’artiste néo-zélandais Sam Mahon pour recevoir les messages de protestation suite au licenciement des conseillers environnementaux du gouvernement de Canterbury!

The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Bac installé par l’artiste local Sam Mahon en 2010 pour y accueillir les pierres portant des messages de protestation suite au licenciement d’élus siégeant à une commission sur l’environnement.

Nous arrivons devant une sculpture ressemblant à un grand cornet!

« Ce monument est resté debout après le tremblement de terre! », nous indique notre guide.

« Il s’agit d’une œuvre réalisée par l’artiste Neil Dawson en 2000 pour commémorer le nouveau millénaire… et le 150e anniversaire de la fondation de Christchurch. Elle se nomme The Chalice. »

The Chalice, The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : « The Chalice » est un monument permanent érigé sur une structure en acier. Il est haut de 18 mètres et a un diamètre de deux mètres au niveau du sol et de 8,5 mètres au sommet… sa forme s’inspire de la flèche de l’ancienne cathédrale de Christchurch.

The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Une structure végétale a été installée après le séisme de 2011.

Nous arrivons devant un mur multicole… une autre œuvre visant à faire revivre la ville.

Flag Wall 2, 2016, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Flag Wall 2, 2016, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : « Flag Wall 2, 2016 » est la suite d’une œuvre temporaire originale affichée sur le même site en 2014. Il s’agit d’un mur géant, coloré de drapeaux. L’œuvre est de l’artiste Sara Hughes et a été érigée sur l’emplacement de quatre mats de drapeau qui étaient restés debout après le tremblement de terre de 2011.

The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Un camion restaurant… tout polonais.

Tout près du Flag Wall, il y a plusieurs pierres commémoratives au sol. Elles représentent les voies qui ont amené ici, en 1850, les pèlerins qui ont fondé la ville.

Nos recherches en vue de la rédaction de ce texte nous ont appris que : « Même si des colons s’étaient déjà installés dans les environs vers 1840, c’est à compter de la fin de l’année 1850 que la ville est vraiment née.

Les quatre premiers navires de la Canterbury Association sont arrivés le 16 décembre 1850, amenant les 792 premiers « pèlerins » de Canterbury en Angleterre. Les colons de ces navires, le « Randolph », la « Charlotte-Jane », le « Sir George Seymour » et le « Cressy » pensaient construire une ville autour d’une cathédrale et d’une université, d’après le Christ Church College d’Oxford en Angleterre. D’ailleurs, ils avaient déjà décidé du nom de la ville, « Christchurch », avant de partir.

The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

The Square, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Des sculptures dans la pierre commémorent les quatre premiers navires ayant amené 792 « pèlerins » en 1850 pour bâtir Christchurch! On peut d’ailleurs lire les noms de ces 792 pionniers.

« La ville a été fondée officiellement le 31 juillet 1856 », nous indique notre guide. « Elle devenait la première ville du pays. »

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : S’il y a de jolis monuments… il y a aussi des édifices en cours de démolition.

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Et cet édifice abandonné… est l’ancien hôtel « Le Millenium » qui n’a pas rouvert ses portes après le séisme.

Notre guide attire notre attention sur un beau bâtiment. « Il s’agit du Old Government Building, un édifice qui a été conçu par Joseph Clarkson Maddison en 1909. »

Old Government Building, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Un édifice construit au début du XXe siècle pour servir d’édifice gouvernemental. Aujourd’hui, il abrite un hôtel chic.

Nous avons appris sur la grande toile qu’après avoir été vacant pendant un certain temps, le Old Government Building, qui était menacé de tomber sous les pics des démolisseurs, a été acheté en 1991 par le conseil municipal de Christchurch. Le conseil l’a ensuite vendu au « Symphony Group » en 1995. Après avoir été l’objet de travaux de restauration importants, touchant notamment les structures de l’édifice, il a été transformé en hôtel de luxe. Il abrite désormais le Heritage Hotel Christchurch et un bar chic, le O.G.B.

Old Government Building, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Un superbe véhicule servant de publicité pour le bar O.G.B.

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Comme dans beaucoup de villes modernes, on retrouve de nombreuses murales à Christchurch, mais ici elles ont une mission supplémentaire… faire oublier la désolation résultante des dégâts causés par les forces de la nature.

New Regent Street
Nous arrivons sur une rue piétonne qui prend l’apparence d’un centre commercial art déco. Il s’agit de New Regent Street.

« Le tramway passe au centre de cette rue », nous indique notre guide.

New Regent Street, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

New Regent Street, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

New Regent Street, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

New Regent Street, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : « New Regent Street »… n’est pas si « nouvelle » que cela. En fait, la rue piétonne et les commerces ont été construits dans les années 1930-1940! Fermé après le tremblement de terre de février 2011, l’endroit n’a rouvert qu’en avril 2013.

Il est 9 heures et notre guide nous indique que nous avons « temps libre » jusqu’à 9 h 25! Nous sommes passablement surpris. Depuis notre départ de l’hôtel, il y a à peine 30 minutes, notre guide a pratiquement couru pour nous amener ici, et ce, alors qu’il y avait de très intéressants monuments à commenter.

Céline entre dans une boutique. J’en profite pour aller photographier un monument et quelques murales que j’ai aperçues non loin d’ici.

Call me snake, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Une œuvre de 2005 intitulée « Call me snake ». Elle a été réalisée par Judy Millar, une artiste-peintre néo-zélandaise qui a représenté la Nouvelle-Zélande à la Biennale de Venise en 2009. Le thème central de son travail est la relation entre l’illusoire et le physique, entre notre monde intérieur et notre existence matérielle, et la manière dont la peinture peut synthétiser ces formes contradictoires.

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Un mur dont la transformation lui a donné une image intéressante.

L’art de la rue, le street-art, est très présent à Christchurch. Les œuvres qui parent les murs là où des immeubles ont disparu redonnent une âme et des couleurs à la ville. Ce sont plus de cinquante fresques et peintures gigantesques et souvent flamboyantes que nous retrouvons au centre-ville de la capitale du Canterbury.

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Une murale qui agrémente ce stationnement!

Nous nous retrouvons au point de rendez-vous et Linda nous indique que nous retournons à l’hôtel pour prendre l’autocar!

Christchurch vu des hauteurs de la ville
Nous récupérons notre bagage à main et montons dans le véhicule qui nous mène au sommet d’une colline de la ville. Pour nous y rendre, nous empruntons la rue Colombo.

« Après le séisme de 2011, les égouts de certains secteurs de la ville ont été très endommagés. Résultat, les toilettes ne fonctionnaient plus dans les maisons. Les autorités ont fait installer des toilettes sèches… qui sont restées en fonction, à bien des endroits, durant quelques années! », nous raconte Linda.

Nous arrivons au Dyers Pass Road, porte d’entrée d’un quartier résidentiel.

Notre guide mentionne qu’aujourd’hui, les constructeurs de maisons doivent respecter des normes beaucoup plus rigoureuses quant à la résistance aux tremblements de terre.

Nous voyons l’AMI Stadium, un stade de rugby et de cricket… « qui n’est plus utilisé depuis le séisme de 2011 », commente Linda. « Il sera démoli », ajoute-t-elle.

Nous descendons de l’autocar à 10 heures et nous suivons un sentier qui nous mène à un belvédère d’où nous avons une belle vue sur Christchurch et sur les plaines de Canterbury.

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Christchurch vu des hauteurs de la ville.

Malgré quelques rayons de soleil, il fait froid, et ce, en raison du vent qui souffle avec force.

En fait, le mercure indique dix degrés Celsius. « La normale pour cette période de l’année est de 22", lance Linda.

Nous restons une dizaine de minutes sur le belvédère à admirer la ville, puis nous revenons vers le car.

Linda nous mentionne que notre chauffeur, Murray, vit ici à Christchurch. « Après le tremblement de terre, il a profité des aubaines et a acheté une maison endommagée. Il l’a restaurée et aujourd’hui, il la loue. »

« Sa propre maison aussi a été endommagée, mais moins. Il l’a quand même vendue pour s’en acheter une nouvelle! »

Mémorial aux victimes du séisme de 2011
Nous arrivons rapidement à la nouvelle cathédrale et nous descendons du car.

Mais avant de nous y rendre, nous nous arrêtons devant un ensemble très impressionnant composé de fauteuils et de chaises, tous de couleur blanche, qui prend place dans un champ!

Il s’agit du mémorial rendant hommage aux 185 victimes du séisme ravageur de février 2011. Une chaise vide a été conçue et installée pour chacune des victimes de la tragédie.

Mémorial aux victimes du séisme de 2011, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Mémorial aux victimes du séisme de 2011, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Le mémorial aux 185 victimes du séisme de février 2011 a été inauguré le 22 février 2012, jour du premier anniversaire du terrible événement. L’œuvre est de Pete Majendie, qui a représenté chacune des victimes par une chaise blanche… vide.

Sur la liste des victimes, nous lisons le nom de Marielle Falardeau, une dame âgée de 60 ans… une Québécoise qui était en vacances avec sa sœur à Christchurch quand le séisme a frappé la ville, le 22 février.

Selon un article paru dans le quotidien australien The Cairns Post, Madame Falardeau et sa sœur faisaient des emplettes dans le centre de Christchurch quand le séisme est survenu.

La cathédrale de carton
Nous traversons la rue et entrons dans la nouvelle cathédrale, connue sous le nom de « cathédrale de carton »!

« Elle a été construite temporairement… pour une cinquantaine d’années, affirme » notre guide.

« C’est un architecte japonais qui avait déjà conçu une église après le séisme de Kobe au Japon, Shigeru Ban, qui en a dessiné les plans. Elle a été érigée entre 2012 et 2013. »

« Elle est constituée de 98 gros tubes cartonnés de 120 kg chacun. Ces tubes, qui font office de poutres, ont été étanchéifiés avec du polyuréthane, puis ignifugés, protégeant ainsi les matériaux de l’eau et du feu. Le reste de la construction est en bois et en acier et le sol est en béton. »

« Innaugurée en août 2013, la “cathédrale de carton” se veut une preuve que Christchurch se reconstruit. »

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : La cathédrale temporaire de Christchurch… vue de l’extérieur.

Nous entrons. L’église est petite, elle peut accueillir quelque 700 fidèles, mais elle est très claire. Tout le mobilier est moderne et très simple.

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Une église où la lumière est très présente.

Nous voyons bien les tuyaux soutenant le toit qui sont de carton recyclé. Nous pouvons y toucher. Les sièges sont en bois recyclé avec des coussins.

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Le maître-autel de la cathédrale en carton de Christchurch.

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : La chaire.

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : L’espace réservé à la chorale.

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Le lutrin provient de l’ancienne cathédrale. Il est le seul élément ayant été conservé du vieil édifice.

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Il y a même une petite chapelle latérale.

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Ce beau fanion ajoute de belles couleurs.

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : La belle crèche de Noël est toujours présente.

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Et il y a de très beaux vitraux modernes.

Linda, mentionne que depuis son ouverture, la nouvelle église accueille quelque 400 000 visiteurs par année.

Nous sortons. Le ciel s’est un peu dégagé et le soleil inonde l’espace de ses rayons… enfin!

Un bâtiment s’effondre… 115 décès
« Toujours lors de ce terrible tremblement de terre de 2011, nous indique Linda lorsque nous avons pris place dans l’autocar, un édifice a été plus meurtrier que les autres. Il s’agit de l’édifice CTV, qui abritait la télévision de Canterbury et une école de langue… qui en s’effondrant a fait 115 victimes. »

Nous nous rendons devant l’endroit où prenait place le bâtiment de 6 étages.

Terrain CTV, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Terrain CTV, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Le site où prenait place la bâtisse de la CTV est toujours vacant. Une affiche rappelle qu’à cet endroit, pas moins de 115 personnes ont perdu la vie le 22 février 2011.

« Le bâtiment avait été construit en 1986. En septembre 2012, on a découvert que l’homme qui supervisait la construction du bâtiment avait falsifié son diplôme d’ingénieur en volant l’identité d’un ingénieur à la retraite basé au Royaume-Uni… mais il n’y a pas eu de poursuites. »

Nous retournons au bus et nous repartons à 10 h 55.

Le chauffeur immobilise son véhicule quelques mètres plus loin pour nous permettre de constater que les fondations de la « cathédrale de carton »… sont constituées de conteneurs!

Cathédrale de carton, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : La nouvelle cathédrale de Christchurch… repose sur des conteneurs.

Nous repartons et prenons la direction du Jardin botanique…

À suivre…
Le superbe Jardin botanique de Christchurch…

Jardin botanique, Christchurch, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : La cathédrale de Christchurch a été en partie détruite lors du tremblement de terre de 2011.

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