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Nouvelle-Zélande : en route pour Christchurch, la balafrée! (1re partie)

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 25e d’une longue série de reportages relatifs à un passionnant périple en Nouvelle-Zélande et en Australie, voyage que nous avons réalisé au début de l’hiver 2017!

Kawarau Bungy Centre, Queenstown, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Queenstown, Nouvelle-Zélande, dimanche 22 janvier 2017 - La balade en autocar qui nous a menés hier au Milford Sound pour une petite croisière dans le brouillard a nécessité pas moins de 585 km de route, aller-retour.

Dès que nous prenons place dans le car ce matin, notre guide nationale en Nouvelle-Zélande, Linda, nous indique que nous nous rendrons à Christchurch aujourd’hui… une cité située à 610 km de Queenstown, d’où nous partons! Dire que nous sommes déçus est un euphémisme.

En guise de consolation, peut-être, elle mentionne qu’en matinée nous nous arrêterons trois fois. Une première au centre de saut en élastique situé au-dessus de la rivière Kawarau, une deuxième dans un magasin de fruits et légumes et une troisième fois aux pieds du Mont Cook, le point culminant du pays à 3 734 mètres, où nous dînerons.

En après-midi, nous reprendrons la route qui nous mènera à Christchurch, la plus grande ville de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, une ville ayant subi des dégâts majeurs lors d’un tremblement de terre en 2011… et qui peinait encore à se reconstruire après cinq ans lorsqu’un autre séisme important l’a frappée de plein fouet en novembre 2016.

Photo ci-dessus : La plate-forme utilisée pour le saut à l’élastique, le bungy. Elle est située au-dessus de la rivière Kawarau… à quelque 43 mètres de la surface de l’eau.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Autre réveil tôt ce matin, soit 6 heures. Quelque 45 minutes plus tard, nous descendons au restaurant de l’hôtel St Moritz de Queenstown et savourons un excellent petit-déjeuner.

Nous remontons rapidement à la chambre, car nous avons rendez-vous avec nos petits-enfants… sur Skype. Si ici nous sommes dimanche matin 7 heures, à Montréal Chloé et Félix sont au cœur de leur après-midi de samedi. En fait il est 15 heures pour eux, le décalage horaire étant de 16 heures!

Il est très agréable de voir leurs petits minois tout heureux de nous parler. La journée commence bien.

Au terme de notre appel, nous descendons rejoindre notre groupe de voyageurs Lambert. Il est 7 h 55, nous sortons et grimpons dans l’autocar.

Comme hier soir lors de notre retour à l’hôtel, il pleut… et il fait froid, le mercure peine à atteindre les 8 degrés Celsius!

Notre chauffeur lance son véhicule sur le bitume à 8 heures précises.

Linda, notre guide nationale en Nouvelle-Zélande, nous indique qu’hier nous avons parcouru 585 kilomètres… aujourd’hui, nous devrions atteindre les 610! Ouf, c’est beaucoup de route.

Elle nous fait part du programme de la journée : « Nous ferons plusieurs courts arrêts en cours de trajet. Tout d’abord, tout près d’ici, nous irons voir un pont suspendu au-dessus de la rivière Kawarau… là où on pratique le saut à l’élastique! »

« Puis, l’autocar s’arrêtera au commerce de fruits et légumes de madame Jones, elle qui est la plus grande exportatrice de cerises du pays. Puis nous terminerons notre matinée avec un dîner à l’hôtel Hermitage… situé sur le mont Cook! »

« Finalement, avant d’arriver à Christchurch où nous dormirons ce soir, nous explorerons la grande plaine de Canterbury. »

Revenant sur la mauvaise température, Linda nous mentionne qu’elle a parlé avec sa fille ce matin, elle qui habite dans le parc national de Tongariro. Celle-ci lui a dit qu’une forte tempête sévissait actuellement dans le parc… une tempête qui a déjà causé de nombreux dégâts.

Puis, notre guide nous parle de certains programmes sociaux de Nouvelle-Zélande.

« Les femmes donnant naissance à des enfants bénéficient d’un congé de maternité payé de 14 semaines. »

« Les familles reçoivent des allocations du gouvernement selon le nombre d’enfants. »

« Comme au Québec, il y a un programme de garderie. Ici, les 20 premières heures par semaine à la garderie sont gratuites. Par la suite, les parents paient les heures supplémentaires en fonction de leurs revenus. »

« L’école est obligatoire entre 6 et 16 ans. Toutefois, l’éducation par correspondance est très populaire. »

Kawarau Bungy Center
« À l’origine, le saut à l’élastique, nous apprend Linda, était un rite initiatique pratiqué sur l’île de Vanuatu dans le Pacifique. Le sauteur devait se lancer dans le vide du haut d’une tour de bambous haute de 25 mètres, les pieds liés par des lianes ! Par cet acte de courage, le sauteur accédait à l’âge adulte. »

Lors de nos recherches en vue de la rédaction de ce texte, nous avons lu sur une page de l’encyclopédie libre Wikipédia ce qui suit : « Au cours des années 1980 à 2000, le Néo-Zélandais Alan John Hackett d’Auckland a développé un cordon élastique très extensible qu’il utilisait pour sauter dans le vide de très haut. Hackett était devenu un expert dans le calcul de la longueur de l’élastique… calculé en utilisant une formule mathématique développée par le Département de la recherche scientifique et industrielle de la Nouvelle-Zélande. »

« Le 26 juin 1987, poursuit notre guide, Hackett, alors âgé de 29 ans, a sauté du deuxième étage de la Tour Eiffel… ce qui lui a valu un emprisonnement… pas pour avoir sauté, mais plutôt pour s’être introduit clandestinement dans la tour. Le Bungy était né. »

« Tablant sur sa popularité acquise dans la Ville lumière, Hackett et Henry van Asch fondent en 1988 la société AJ Hackett qui est aujourd’hui la principale entreprise de saut à l’élastique au monde avec notamment des sites en Nouvelle-Zélande, en Australie, en France, à Macau et en Russie. »

Nous arrivons au Kawarau Bungy Center, le centre de saut de AJ Hackett!

Malgré la pluie, les deux tiers de notre groupe descendent de l’autocar pour voir le lieu d’où les courageux sautent.

2955c Kawarau Bungy Center, Queenstown, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Le site de Kawarau Bungy, une vue d’ensemble! (Photo provenant d’Internet)

2955c Kawarau Bungy Center, Queenstown, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : La plate-forme de saut.

2955c Kawarau Bungy Center, Queenstown, île du Sud, Nouvelle-Zélande

2955c Kawarau Bungy Center, Queenstown, île du Sud, Nouvelle-Zélande

2955c Kawarau Bungy Center, Queenstown, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : La rivière Kawarau coule sous la plate-forme de saut.

« Chaque saut est filmé, souligne Linda, et le participant peut acheter le DVD pour immortaliser son saut. De base le prix est fixé 195 $… auquel il faut ajouter un supplément selon la hauteur!

Nous nous dirigeons vers la boutique du centre… qui ouvre justement!

2955c Kawarau Bungy Center, Queenstown, île du Sud, Nouvelle-Zélande

2955c Kawarau Bungy Center, Queenstown, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : La boutique dans laquelle j’ai acheté un beau chandail pour mon petit-fils Félix (29 $ NZ). (Photo provenant d’Internet)

Dans la boutique sur des écrans géants, nous pouvons assister au saut réalisé par AJ Hackett de la Tour Eiffel.

Nous repartons à 8 h 50 et nous passons devant deux grands champs où se tiennent des concerts en plein air… très courus par les touristes… un endroit où il y a un grand nombre de camping-cars. Il y a aussi une grande scène.

Linda mentionne que “La Nouvelle-Zélande est le seul pays au monde qui a des vignobles autour du 45e parallèle.”

“Nous traversons maintenant la Gibbston Valley”. Nous sommes dans la région d’Otago qui est réputée pour ses vins, notamment le Pinot noir », lance Linda.

Vignoble, Central Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Un magnifique vignoble de la région d’Otago. (Photo provenant d’Internet)

« La Gibbston Valley est une vallée étroite entourée par des terrains montagneux. On y retrouve environ 250 hectares de vignes qui sont plantées sur des terrains en coteaux, sur le surplomb sud de la rivière Kawarau. »

Nous passons justement devant un vignoble Gibbston Valley wineries.

Nous sommes pratiquement seuls sur la route.

« Tout le monde est à la messe », suggère Linda. « Il y a beaucoup de pratiquants chez les Néo-Zélandais. Des anglicans, des presbytériens et des catholiques. »

Nous passons devant un ancien site aurifère où il y a encore de petites cabanes authentiques.

Nous voyons les cicatrices que cette exploitation a causées à la nature.

Un commerce… avec de superbes jardins
Nous apercevons un grand magasin de fruits et légumes. Le chauffeur de notre autocar immobilise son véhicule dans le stationnement.

Linda nous indique que le magasin appartient à une certaine madame Jones, une dame originaire de Crète, qui cultive d’immenses vergers de cerises. Elle précise que la majorité des cerises produites sont exportées au Japon.

« Nous pourrons goûter aux cerises, à différents fruits séchés et aussi à quelques sortes de miel. »

Jone’s Fruit Stall, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : L’affiche du magasin « Jone's Fruit Stall ». (Photo provenant d’Internet)

« C’est dommage qu’il pleuve, car tout autour de son commerce, il y a de superbes jardins », lance notre guide alors que le chauffeur ouvre les portes du véhicule.

Nous descendons à 9 h 15. Pendant que les membres du groupe entrent au magasin, pluie pas pluie, moi je me dirige vers les jardins. Wow! C’est magnifique.

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jardins Mrs Jones, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Époustouflant! Le jardin d’un commerce de fruits et légumes.

Je reviens vers l’entrée du magasin et j’y entre. C’est un très beau magasin. Il y a une belle grande variété de produits qui sont très bien présentés.

On y vend de superbes arrangements cadeaux en panier.

Jone’s Fruit Stall, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jone’s Fruit Stall, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jone’s Fruit Stall, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Jone’s Fruit Stall, Otago, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Un beau magasin. (Photo provenant d’Internet)

Il y a une très grande variété de fruits secs et probablement tous les types de noix. On y vend également du miel, des confitures, etc.

Céline achète quelques cerises (2,70 $ NZ), ce sont des Red Cherries Otago. Elles sont délicieuses.

Nous repartons à 9 h 45.

À suivre…
Route vers Christchurch… en passant par un magnifique lac de rétention aux eaux turquoise, par le mont Cook, qui est le point culminant du pays à 3 734 mètres, que nous ne verrons pas, en raison de l’épaisse couche de nuage.

Lac de rétention, Canterbury, île du Sud, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Un lac aux eaux d’une superbe couleur turquoise.

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