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Nouvelle-Zélande : les chutes Huka… une cascade d’eau d’une violence inouïe!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 14e d’une longue série de reportages relatifs à un passionnant périple en Nouvelle-Zélande et en Australie, voyage que nous avons réalisé au début de l’hiver 2017!

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Taupō, Nouvelle-Zélande, mercredi 18 janvier 2017 - Cette quatrième journée de notre périple en Nouvelle-Zélande est décidément époustouflante! Tout juste avant de quitter Rotorua ce matin, nous nous sommes baladés quelques instants dans les superbes jardins gouvernementaux… Puis, nous avons filé jusqu’à Wai-o-Tapu, pour une longue promenade dans une réserve géothermale où nous avons été soufflés par les spectaculaires panoramas que nous a offerts la nature : cratères fumant, bassins de boue en ébullition et sources thermales créant des lacs aux couleurs magnifiques!

Au terme de cette visite, nous nous rendons dans la région de Wairakei où prend place la quatrième plus importante centrale géothermique au monde en termes de capacité électrique. Nous observerons de l’autocar un assemblage impressionnant de longs tuyaux!

Puis, après un délicieux dîner dans un étonnant restaurant se spécialisant dans la crevette et avant de reprendre la route en direction du parc national de Tongariro… où nous dormirons ce soir dans un château, nous nous arrêterons aux chutes Huka. Wow! Nous n’avions jamais vu une cascade d’eau descendre avec une telle violence! L’eau, d’une superbe couleur turquoise, déferle à un rythme incroyable!

Photo ci-dessus : Contrairement aux autres chutes célèbres qui font les délices des touristes, aux chutes Huka ce n’est pas la hauteur de la cascade qui impressionne, mais plutôt le débit des eaux turquoise qui est à couper le souffle! Le débit moyen est de 200 mètres cubes d’eau, soit 200 000 litres d’eau, à la seconde… de quoi remplir quatre piscines olympiques chaque minute!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Il est 11 h 20 lorsque nous quittons la réserve thermale de Wai-o-Tapu. Bien installés dans l’autocar, les images superbes des paysages que nous venons de voir se bousculent encore dans nos têtes. Nous sommes toujours sous le coup de l’émotion. Le site est vraiment très impressionnant.

Nous filons vers Wairakei pour notre dîner dans un restaurant situé près du lac Taupo… Nous avons 53 km de route à franchir.

Notre guide nationale en Nouvelle-Zélande, Linda, attire notre attention sur une forêt que nous apercevons au loin. « C’est la forêt de Kaingaroa, la plus grande de l’île du Nord, elle occupe pas moins de 168 000 hectares… s’étendant sur 2 900 kilomètres carrés. »

« Ce midi, ajoute-t-elle, nous allons manger des “chevrettes”! »

Autant Céline que moi pensons que notre guide a mal traduit le mot… Ce faisant, nous n’avons aucune idée de ce que nous allons manger.

Mais, quelques minutes plus tard, Linda précise que la chevrette est une crevette d’eau douce que l’on retrouve dans les îles d’Océanie française! Il n’y avait donc pas de mauvaise traduction!

Nous croisons encore de grands troupeaux de vaches laitières. « Il y a de très grandes entreprises agricoles dans la région », mentionne Linda.

La centrale géothermique de Wairakei
« Tout juste avant d’arriver au restaurant, ajoute-t-elle, nous verrons les installations d’une centrale géothermique. »

Notre guide nous rappelle qu’il n’y a pas de centrale nucléaire en Nouvelle-Zélande, seulement des centrales géothermales.

« Nous avons des fleuves, des lacs, des éoliennes et un sous-sol géothermique très actif pour produire l’énergie dont nous avons besoin. »

Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : La centrale géothermique utilise des tours semblables à celles des centrales nucléaires.

« La centrale géothermique a été construite en 1958. La première centrale du genre, c’est-à-dire récupérant la vapeur humide produite dans les profondeurs de la terre, a été construite en Toscane en 1914. »

Nous approchons de la centrale géothermique de Wairakei. Déjà nous apercevons les longs tuyaux qui récupèrent la vapeur de l’eau chaude pour en faire de l’électricité.

Yvonne, notre chauffeuse d’autocar, mène son véhicule sur une petite route où nous sommes au cœur du réseau de tuyaux.

Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Linda nous indique que la centrale géothermique de Wairakei utilise 80 km de tuyaux pour apporter la vapeur à la centrale.

« Avec une récupération de 1 400 tonnes de vapeur à l’heure, la centrale produit 2 000 mégawatts d’électricité. »

Nous descendons pour un arrêt photo.

Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Une affiche explique le processus de récupération de la vapeur d’eau!

Ce sont de très vastes installations et en arrière-plan il y a une forêt dense.

Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande
Photo ci-dessus : Tout près de la centrale… se trouve cette superbe fougère!

Hier soir dans notre chambre d’hôtel à Rotorua, nous avions remarqué que l’eau chaude jaillissait très rapidement du robinet.

Nous remontons dans le car et Linda poursuit : « Ici, le coût de l’électricité est basé sur un prix pour une consommation de base. Les kW/heure utilisés en surplus de cette base sont plus dispendieux, et ce, pour amortir les frais de distribution… ce qui fait que notre électricité est trois fois plus chère que celle du Québec. »

Un festin de crevettes
Nous arrivons au Huka Prawn Park, un complexe touristique très populaire. « C’est le seul endroit en Nouvelle-Zélande où la crevette est cultivée », lance notre guide.

Huka Prawn Park, Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Nous sommes accueillis par la mascotte de l’« Huka Prawn Park ». (Photo provenant d’Internet)

Nous descendons à 12 h 15.

Huka Prawn Park, Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : L’endroit est très joli. (Photo provenant d’Internet)

« Ici on cultive des crevettes géantes de la Malaisie…, et ce, en utilisant des eaux usées provenant de la centrale géothermique que nous venons de voir. »

« Il est possible d’aller pêcher nous-même les crevettes devant le restaurant avant de les faire cuisiner et de les manger », fait-elle remarquer.

Huka Prawn Park, Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Et effectivement, il y avait des gens en train de pêcher leur repas. (Photo provenant d’Internet)

Nous entrons.

Ce midi, le dîner est inclus!

Nous avons le choix entre quatre plats principaux. Céline commande une salade au poulet, tandis que j’opte pour l’assiette de poissons… que j’accompagne d’une bonne bière Steinlager (7,50 $ NZ).

On nous sert rapidement une entrée des fameuses crevettes. Évidemment, Céline reçoit une entrée différente… huit mini pâtés impériaux aux légumes!

Huka Prawn Park, Wairakei, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Wow! Quelle superbe entrée. (Photo provenant d’Internet)

Pour dessert, Céline a commandé un morceau de gâteau « brownie », alors que je me contente d’une portion de tarte aux cerises couronnée de crème fouettée… Nous terminons le repas avec un café chacun.

Un excellent repas!

Nous sortons à 13 h 40. C’est très venteux et le ciel est tout gris.

Les chutes Huka : un torrent d’une violence inouïe!
Dix minutes plus tard, nous sommes dans l’autocar et nous roulons en direction des chutes Huka!

« Les chutes Huka sont situées sur le fleuve Waikato et elles drainent le lac Taupo. Le fleuve, qui fait 100 mètres de largeur, se resserre à seulement 15 mètres avant d’arriver aux chutes! »

« Un tel goulot d’étranglement fait en sorte que le débit moyen est de 200 mètres cubes d’eau, soit 200 000 litres d’eau, à la seconde… de quoi remplir quatre piscines olympiques chaque minute! »

On descend du car quelques minutes plus tard et nous nous approchons de la chute.

C’est incroyable un tel débit. Les eaux sont blanches et turquoise. Ce n’est pas un petit ruisseau, c’est beaucoup plus large et les eaux vont à une vitesse folle. C’est superbe!

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Époustouflant!

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Céline pose devant les chutes!

Nous avons lu sur Internet qu’en māori, le mot Huka désigne aussi bien l’écume que produit l’eau que le sucre. Le nom est donc parfaitement choisi pour ces chutes.

Nous arrivons à un pont qui surplombe les chutes. C’est vraiment très impressionnant.

Un peu plus loin, il y a un belvédère duquel nous avons encore une fois une très belle vue.

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photos ci-dessus : Le spectacle de l’eau qui déferle est hypnotisant! Impossible de regarder autre chose que la déferlante des flots turquoise.

Nous marchons en parallèle aux chutes… et soudain la rivière se calme!

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Le calme après la tempête!

Nous rebroussons chemin pour revenir au car.

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Un camarade du groupe nous immortalise devant les chutes!

Chutes Huka, Taupō, île du Nord, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Un dernier regard sur le début de la cascade… Re Wow!

Nous remontons dans l’autocar.

Linda nous mentionne que nous aurions pu partir du restaurant pour nous rendre aux chutes.

« D’un embarcadère de l’Huka Prawn Park, nous aurions pu grimper dans un jetboat spécialement équipé d’un moteur à turbine capable d’atteindre 90 km/heure… Il nous aurait amenés à remonter la rivière. »

« Évidemment, malgré les imperméables qu’on distribue, nous aurions remonté dans l’autocar complètement trempés! »

Nous repartons à 14 h 15 et prenons la route en direction du parc national de Tongariro.

À suivre…
Petit arrêt sur les rives du lac Taupo… puis promenade dans la nature au parc national de Tongariro, avant de rentrer à l’hôtel!

Parc national de Tongariro, Nouvelle-Zélande

Photo ci-dessus : Lors d’un arrêt photo en bordure de la route, nous apercevons les montagnes aux sommets enneigés… des sommets qui peinent à sortir des nuages.

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