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« Métamorphoses », un vocable qui sied bien au grand artiste qu’était Jean-Paul Riopelle

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Québec, Québec, mercredi 19 octobre 2016 – La traversée du « Passage Riopelle » du Musée national des beaux-arts du Québec, où nous avons admiré l'immense fresque « L’hommage à Rosa Luxemburg » de Jean-Paul Riopelle, nous mène au pavillon Charles-Baillairgé… un ancien édifice carcéral construit entre 1861 et 1867.

Ce pavillon, portant le nom de l'architecte ayant conçu la prison au XIXe siècle, abrite aujourd'hui, entre autres, les collections d'oeuvres du Musée national des beaux-arts du Québec réalisées par quatre géants de l'art chez nous : Fernand Leduc, Jean Paul Lemieux, Alfred Pellan et Jean-Paul Riopelle!

Après avoir contourné une immense sculpture d'Armand Vaillancourt, « l'Arbre de la rue Durocher », qui prend place dans le puits de lumière de l'édifice du pavillon Baillairgé, nous jetons un coup d'oeil dans une des anciennes cellules de la prison, puis nous entrons dans la salle « Métamorphoses » consacrée à Riopelle. Wow!

Photo ci-dessus : Le hibou aura été une figure récurrente de l'univers fantastique de Riopelle. Nous en verrons plusieurs, dont celui-ci représenté dans une oeuvre s'intitulant « Femme hibou » réalisée par l'artiste en 1974.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Pavillon Charles-Baillairgé, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Pavillon Charles-Baillairgé, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photos ci-dessus : Le bâtiment en pierre du pavillon Charles-Baillairgé, une ancienne prison provinciale construite entre 1861et 1867 présente un plan irrégulier et affiche une très jolie tour de guet!

Pavillon Charles-Baillairgé, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : En 1953, le sculpteur québécois Armand Vaillancourt a réalisé l’Arbre de la rue Durocher,une sculpture monumentale, colossale.

Pavillon Charles-Baillairgé, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : À l'étage du pavillon Charles Baillairgé du Musée national des beaux-arts du Québec, nous voyons cette ancienne cellule de la prison.

Puis, nous voici à la porte de la salle « Métamorphoses », celle hébergeant des oeuvres de Jean-Paul Riopelle, un artiste que nous connaissons peu.

D'entrée de jeu nous apprenons qu'au cours de sa carrière, Jean-Paul Riopelle (1923-2002), un des plus grands artistes québécois, aura brillé en tant que peintre, graveur et sculpteur.

Riopelle, un élève de Paul-Émile Borduas, a été un des signataires du manifeste du Refus global.

De 1949 à 1990 c'est à Paris qu'il a exercé son art et c'est dans la ville lumière qu'il a obtenu la reconnaissance. Il revient toutefois au Québec définitivement en 1990.

Il a travaillé à la fonderie de Meudon en France où il a élaboré un catalogue de figures animalières…

À sa mort, le gouvernement du Québec lui a réservé des funérailles nationales.

Le Musée national des beaux-arts du Québec possède quelque 400 oeuvres de Riopelle!

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photos ci-dessus : « L'ours », une sculpture réalisée par Riopelle en 1969-1970!

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : « Poussière de soleil » (1954), une oeuvre qui ressemble à une grande mosaique.

Nous sommes les seuls dans cette salle!

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : « Hibou premier » (entre 1939 et 1941).

Nous voyons un premier hibou. Nous en verrons plusieurs. Sur une des affiches, il est écrit : « Figure récurrente de l'univers fantastique de Riopelle, le hibou marque particulièrement les années 1969-1970! » Comme on peut le constater, le hibou était parti prenant de la vie de l'artiste bien avant, puisque ce tableau date de 1939-1941.

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : « Femme hibou » (1974).

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : « Composition » (1954).

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : Une signature qui vaut de l'or.

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photos ci-dessus : Fidèle à son habitude, Céline prend note d'une foule d'informations en plus de consigner ses impressions.

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : « Guy-Bleue Viau » (1970). Le catalogue du musée nous précise qu'il s'agit d'un "acrylique sur lithographies de la série des « Suites » collées sur toile"! Guy Viau était un critique d'art.

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : « Pangnirtung » (1977).

Nous questionnant sur la signification du mot « Pangnirtung », l'encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que ce mot signifie « le lieu du caribou mâle » en inuktitut. La ville de Pangnirtung est la deuxième ville du territoire autonome du Nunavut!

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : « Hibou accompagné », (1970).

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : « Les masques », (1964).

Jean-Paul Riopelle, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec, Québec

Photo ci-dessus : « Espagne », (1951).

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