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Boucher souhaite le retour de Lanier

Revue de presse

Jean-François Plante, Le Droit, le 19 septembre 2016

Sébastien Boucher
 
À 73 ans, Hal Lanier n'est plus une fleur du printemps.

Comme l'an dernier à pareille date, il compte rentrer chez lui en Floride lundi afin d'amorcer sa réflexion sur son avenir.

« J'ai encore du plaisir. Si je n'en avais pas après une saison qui se termine avec un championnat, il y aurait un problème. Aussi bien aller marcher dans la rue et me faire frapper par un camion ! »

Photo ci-dessus : Sébastien Boucher et son entraîneur, Hal Lanier. (Photo Caroline Grégoire Archives Le Soleil)

Assis près de lui, Sébastien Boucher est un autre joueur qui ne rajeunit pas. Le voltigeur aura 35 ans dans un mois. Comme son gérant, il devra penser à son avenir. Dans son for intérieur, il aimerait voir Lanier revenir à Ottawa pour une troisième saison afin de lui éviter d'avoir à prendre la décision de laisser sa carrière de joueur pour devenir entraîneur.

« Je l'aime tellement comme gérant et comme personne. Je ne veux même pas penser à jouer un match sans lui. Et puis comme joueur, j'ai montré que j'étais encore capable. Tant que je pourrai être utile à une équipe, j'aimerais mieux jouer. »

Boucher a complété les séries avec une forte moyenne au bâton de ,371 et il a ajouté qu'il était difficile d'accrocher son gant après un championnat.

« Ça donne toujours le goût de continuer. En même temps, c'est toujours plaisant de se retirer dans la peau d'un champion. En tout cas, dans ces séries, j'ai joué chaque match comme si c'était mon dernier pour ne pas avoir de regrets. »

Seul joueur local des Champions, Boucher tenait à finir sa carrière de joueur chez lui, préférablement en donnant un championnat à sa ville. « C'est mon sixième championnat dans la Can-Am, mais celui-ci est spécial. Nous avons tiré de l'arrière pour remonter et gagner la série. Encore mieux, j'ai fait ça à la maison. J'ai grandi à 10 minutes de marche du stade. »

Le vétéran a puisé dans son bagage d'expérience pour s'entretenir avec ses coéquipiers avant chaque match.

« Je leur disais que nous étions dans des guerres de neuf manches. Qu'il ne fallait jamais lâcher parce que ce n'est jamais fini ! Nous en avons eu la preuve dans le troisième match quand nous perdions 7-2, puis quand nous avions échappé une avance de quatre points en 11e manche. Je n'avais jamais vécu un tel match en montagnes russes. Il y a eu de grands hauts et de grands bas, mais nous n'avons jamais cédé à la panique. Même en arrière 7-2, on s'était dit que nous allions remonter. La série s'est jouée là. La série a été remplie de scénarios improbables. On pourrait en faire un film, sans aucun doute ! »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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