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En vacances malgré le brio de Gélinas

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 12 septembre 2016

Karl Gélinas

(Québec) La saison des Capitales est terminée. En s'inclinant 3-2 après un retrait en fin de neuvième manche face aux Boulders de Rockland, lundi à Ponoma, la formation québécoise a ainsi raté son rendez-vous en finale de la Ligue Can-Am de baseball indépendant pour une troisième année d'affilée.

Photo ci-dessus : Le lanceur partant des Capitales, Karl Gélinas, a été magistral pendant sept manches, lundi soir, face aux Boulders de Rockland, mais la relève de la troupe québécoise a bousillé son bel effort. (Photo Le Soleil, Yan Doublet)

En avance 2-0 dans cette demi-finale, les Capitales ont échappé les trois derniers matchs disputés au Palisades Credit Union Park pour rentrer à Québec au lieu de prendre la direction d'Ottawa, où les Champions attendaient de connaître l'identité de leurs adversaires dans la finale qui se met en branle dès mardi.

«Nous sommes extrêmement déçus, on a l'impression d'avoir laissé tomber beaucoup de monde. Avec tout ce qu'on avait vécu à Québec lors des deux premiers matchs en raison des circonstances, on était très confiant en arrivant ici et on pensait que de belles choses s'en venaient, mais ce n'était pas écrit», a dit le gérant Patrick Scalabrini, joint au téléphone après l'élimination des siens.

Un simple de deux points de Mike Fransoso avec les buts remplis après un retrait en fin de neuvième a permis aux Boulders de retourner en finale pour la première fois depuis leur conquête de 2014. 

Une manche plus tôt, ils avaient créé l'égalité à la faveur d'un circuit en solo de Junior Arroyo aux dépens du releveur Shaun Ellis. Le releveur numéro 1 des Capitales, qui a encaissé le revers, était aussi le responsable des deux coureurs venus croiser le marbre en neuvième, même s'il avait cédé sa place à Adrian Garza à ce moment. Sa sortie portait ombrage à une performance magistrale de Karl Gélinas, dominant pendant sept manches, lui qui n'a donné que deux coups sûrs et retiré neuf frappeurs au bâton.

«Karl a été magique, il s'est levé en vrai leader en essayant de la gagner à lui seul. Mais lorsqu'un lanceur est en plein contrôle comme ça, l'adversaire est très content d'affronter peu importe qui s'amène après lui et ils ont fait payer Ellis. Le plan était d'utiliser Karl pendant sept manches et Ellis pour deux», expliquait-il au bout du fil.

Shah opportuniste
Les visiteurs sont passés à un cheveu de l'emporter, puisqu'ils avaient repris les devants 2-1 en début de neuvième grâce à un simple productif d'Asif Shah, qui jouait à la place de Marcus Knecht, blessé depuis la première victoire émotive de mercredi dernier.

Les Capitales tentaient d'accéder à la grande danse pour la première fois depuis leur conquête de 2013, dernière en date. Ils perdaient une demi-finale en cinq matchs pour la deuxième fois de suite, les Jackals du New Jersey leur ayant fait le coup en 2015. «Celle-ci est beaucoup plus douloureuse que notre défaite en cinq matchs de l'an dernier parce qu'on était tellement proche. À 2-1, on y croyait même s'il y a toujours un petit doute, on n'était qu'à trois retraits de la victoire, mais on n'a pas été capable d'aller la chercher en bout de ligne. Dommage qu'on n'ait pas donné plus de support à Karl, et si c'était le dernier match professionnel de [Jonathan] Malo, c'est décevant de le laisser tomber comme ça», a noté le gérant.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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