Le défi qu’attendait Maxime Poulin

Revue de presse

Louis-Simon Gauthier, Le Nouvelliste, le 13 juillet 2016

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(Trois-Rivières) Comme tout le monde, Maxime Poulin a été renversé d'apprendre le départ de Pierre-Luc Laforest lundi soir.

Photo ci-dessus : Maxime Poulin a pris le relais de Pierre-Luc Laforest à la barre des Aigles (Photo François Gervais)

Principal bras droit de l'ancien receveur du baseball majeur ces trois dernières années, Poulin, 39 ans, n'a jamais caché son intérêt à devenir gérant dans le baseball professionnel. C'est ce qui l'avait motivé à lâcher un coup de fil à Laforest en 2013, alors que les Aigles établissaient les bases de leur nouvelle organisation en marge de l'an 1 du club.

«Je ne m'imaginais pas devenir gérant de cette façon par contre», admettait le Beauceron, qui a joué dans les circuits indépendants tout au long de la décennie 2000.

L'ancien arrêt-court étoile des Goldeyes de Winnipeg hérite d'un club en déroute, incapable de retrouver la magie qui habitait le vestiaire à la fin de la saison 2015. Ce vestiaire, il le connaît bien.

«Quand tu campes le rôle d'entraîneur des frappeurs, tu es un peu comme le grand frère des joueurs, la relation est différente. L'important, c'est que je suis en bons termes avec tous les gars. J'amorce ce nouveau défi avec confiance et je suis heureux d'avoir été choisi.»

Il n'hésite cependant pas à parler de sentiments mitigés, étant donné la situation particulière. «Pierre-Luc prend ça un peu raide. Nous avons toujours été amis et ça ne changera pas. D'ailleurs, il m'a aidé dans la transition, même si ça s'est fait très rapidement. Nous avons parlé de l'avenir de l'équipe, de ce qui était déjà en marche pour l'améliorer.»

Une fois l'entrevue avec Le Nouvelliste terminée, Maxime Poulin est monté à bord de l'autobus qui devait conduire les Aigles à Ottawa. Pendant ce temps, dans le Stade Stéréo Plus, Pierre-Luc Laforest rassemblait ses derniers effets personnels.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.