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Une équipe « plus populaire que les Leafs » à Toronto

Revue de presse

Jean-Nicolas Blanchet, Le Journal de Québec, le 17 avril 2016

Josué Peley et Pierre-Luc Nappert

TORONTO | Embauché la saison dernière au département des finances des Blues Jays, le comptable de Québec Pierre-Luc Nappert peine encore à croire le parcours de l’organisation en 2015.

Le diplômé de l’Université Laval a travaillé durant huit ans avec les Capitales de Québec et s’est joint à la franchise torontoise l’an dernier, comme employé à la division de la comptabilité, qui s’occupe notamment des opérations baseball.

Photo ci-dessus : Rencontrés derrière le marbre avant un affrontement contre les Yankees la semaine dernière, Josué Peley (gauche) et Pier-Luc Nappert (droite), deux anciens des Capitales de Québec, travaillent pour l’organisation des Blue Jays de Toronto.

Il ne pouvait pas demander mieux comme première année. «Pouvoir vivre cet engouement-là, c’est extraordinaire. La ville a explosé», se souvient-il.

C’est «phénoménal», dit-il. «Oui, c’était une bonne équipe, mais elle jouait près de la barre des ,500 à la date limite des transactions. Ça prenait du courage.»

Ce courage a payé. Non seulement l’équipe a atteint les séries pour la première fois depuis 1993, mais les «Geais bleus» ont attiré leurs meilleures foules en 20 ans. Les casquettes des Leafs sont de plus en plus rares. Celles des oiseaux bleus semblaient presque obligatoires cette semaine pour se promener au centre-ville. «Je pense que les Jays sont devenus plus populaires que les Leafs.»

« Tempête parfaite »
Ne pouvant pas commenter les décisions de l’équipe, il parle d’une «tempête parfaite» pour expliquer les succès. Plusieurs signatures à long terme (Bautista et Encarnacion) se sont avérées d’excellents risques qui dégagent une marge de manœuvre pour d’autres joueurs vedettes.

Au-delà des finances, du marketing, du stade et de la qualité des joueurs, la principale cause de la frénésie, selon lui, n’est pas complexe. «À part pour quelques marchés, le plus qu’il faut, c’est gagner.»

Et les Expos ?
«Oui, c’est faisable et je ne dis pas ça pour faire rêver les gens. Je le dis parce que la structure au baseball avec le partage des revenus, c’est plus sécurisant», explique-t-il, ajoutant que la baisse du dollar canadien rendait la tâche plus difficile.

«Une chose est certaine, il faudrait une équipe qui contrôle très bien ses dépenses. Elle devrait être parfaite pour bien développer les joueurs et éviter de trop dépenser avec des agents libres.»

La dépense principale d’une équipe des ligues majeures demeure les salaires des joueurs. En 2016, les masses salariales varient entre 63 M$ et 248 M$. Les Jays ont une masse de 140 M$.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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