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Buenos Aires : balade autour de l’hippodrome et visite des Musées Sivori et Evita!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 35e d’une série de reportages sur notre superbe odyssée à Buenos Aires en Argentine, un périple réalisé à la fin de l’hiver 2016!

Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Buenos Aires, Argentine, mardi 8 mars 2016 - Au terme de notre superbe promenade dans la roseraie El Rosedal, nous nous rendons au Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori… qui abrite une splendide collection d’œuvres d’art argentin des XXe et XXIe siècles, qu’il expose dans des expositions temporaires. Mais, nous sommes trop tôt, le musée n’ouvre qu’à midi.

Nous repartons donc en balade aux alentours, c’est-à-dire autour de grands centres sportifs : l’hippodrome, le centre de tennis, un club d’escrime, le vélodrome, le club d’équitation, etc.

Nous avons alors l’occasion de découvrir une famille de cerfs en sculpture, de magnifiques murales, une mosquée et le monument national à la mémoire des victimes de l’holocauste… avant de finalement visiter le Musée Sivori.

Pour finir cette belle journée de découvertes, un dîner sur la terrasse du Musée Evita… musée que nous visitons tout de suite après le repas.

Photo ci-dessus : Une des œuvres, haute en couleur, du « Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori ».

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Nous terminons notre agréable petite collation sur la terrasse du restaurant du Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori… Le musée n’ouvrant ses portes que dans 45 minutes, nous décidons de nous promener aux alentours.

Nous sommes dans le secteur des grands centres sportifs : l’hippodrome, le centre de tennis, un club d’escrime, le vélodrome, le club d’équitation, etc. Nous nous dirigeons vers l’hippodrome.

Nous apercevons une sculpture sur une petite colline… Nous nous en approchons, c’est un grand élan avec son petit.

Parque tres de Febrero, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Parque tres de Febrero, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : L’œuvre s’intitule « Famille de cervidés ». Elle est une réalisation du sculpteur animalier français Georges Gardet (1863-1939).

Derrière le monument passe une ligne de chemin de fer.

L’hippodrome
Nous passons à proximité d’un centre d’entraînement pour l’escrime. Il date de 1880, puis nous arrivons sur l’avenida Dorrego, que nous traversons pour nous approcher de l’hippodrome, le Hipódromo Argentino de Palermo.

C’est l’un des sites de courses hippiques les plus importants en Argentine, ses installations comprennent une piste de 2 400 mètres (1,5 mille) adaptée aux courses par tous les temps.

L’établissement a été fondé le 7 mai 1876, comme le premier hippodrome de Buenos Aires. Le premier National Derby s’y est tenu en 1884.

Hipódromo Argentino de Palermo, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Hipódromo Argentino de Palermo, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Les tribunes originales de l’Hipódromo Argentino de Palermo ont été remplacées par une tribune « Beaux-Arts » conçue par l’architecte français Louis Faure-Dujarric en 1908.

Soudain, Céline se penche pour ramasser un papier par terre. C’est un billet de 100 pesos argentins. Dommage qu’il n’y ait pas de course ce matin, nous aurions pu réinvestir notre chance!

Trois murales en une
Nous passons sous un viaduc où prennent place trois superbes murales.

Le triptyque est une œuvre de l’artiste Alfredo Segatori. Elle s’intitule Por una Cabeza et présente un portrait de Carlos Gardel et son groupe de guitaristes qui prennent place tout près du jockey Irineo Leguizamo sur son cheval de course Lunático.

Le titre de la murale est inspiré d’une chanson de Carlos Gardel intitulée justement Por una Cabeza.

Por una Cabeza, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : La murale affiche au centre un portrait de Carlos Gardel (1890-1935), un chanteur, compositeur de tango et acteur… dont le lieu de naissance n’est pas clair aujourd’hui encore. Peut-être en Uruguay, mais plus vraisemblablement à Toulouse, en France…

Por una Cabeza, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus :… et de ses trois guitaristes, José Maria Aguilar, Guillermo Barbieri, Angel Riverol, dont deux des trois ont péri avec Gardel dans un accident d’avion le 24 juin 1935 en Colombie.

Por una Cabeza, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Le jockey uruguayen Irineo Leguizamo (1903-1985) sur son cheval de course Lunático. Leguizamo, avec une carrière de 57 ans, est le plus important jockey du sport équestre sud-américain du XXe siècle.

L’auteur de la murale, Alfredo Segatori, surnommé « Pelado », est un muraliste qui œuvre depuis 1990. Son nom est inscrit au livre des records Guinness pour avoir réalisé la plus grande peinture murale au monde en solitaire. Le titre de cette œuvre El Regreso de Quinquela… celle que nous avons cherchée, sans la trouver, dans le quartier de « La Boca »!

Le centre culturel islamique
Nous traversons l’avenida El Libertador pour nous rendre à une église que nous avons aperçue de loin… mais ce n’est pas une église, c’est une mosquée.

C’est en fait un Centro Cultural Islámico, connu sous le nom informel de « Mosquée de Palermo ». Il a été inauguré le 25 septembre 2000, devenant du coup le plus grand temple islamique d’Amérique latine.

Centro Cultural Islámico, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Centro Cultural Islámico, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Centro Cultural Islámico, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Centro Cultural Islámico, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Le « Centro Cultural Islámico » est un don du Royaume d’Arabie saoudite à la communauté musulmane de Buenos Aires. Il a été conçu par l’architecte saoudien Zuhair Faiz et il occupe un terrain de 3,5 hectares. La mosquée peut accueillir 1000 hommes… et 400 femmes.

L’ensemble du complexe est dépouillé d’ornements et les murs sont peints d’une couleur crème.

Le bâtiment, avec ses fenêtres caractéristiques de l’architecture arabe, et les deux minarets sont entourés de vastes jardins ornés de palmiers.

Nous rebroussons chemin pour revenir vers le musée.

Mémorial de l’Holocauste
Nous retraversons l’avenida del Libertador et arrivons sur la Plaza de la Shoa!

C’est là que se trouve le Monumento Nacional a la Memoria de las Víctimas del Holocausto, le monument national à la mémoire des victimes de l’Holocauste… dont la visite n’était pas prévue à notre programme. Mais étant donné que nous avons vu plusieurs mémoriaux à l’holocauste au cours de nos voyages, nous sommes heureux de pouvoir admirer celui de Buenos Aires.

Monumento Nacional a la Memoria de las Víctimas del Holocausto, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Monumento Nacional a la Memoria de las Víctimas del Holocausto, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Le monument national à la mémoire des victimes de l’Holocauste est une réalisation des architectes Gustavo Nielsen et Sebastián Marsiglia. Il se compose d’un mur d’environ 40 mètres de long sur 4 mètres de haut.

Monumento Nacional a la Memoria de las Víctimas del Holocausto, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Monumento Nacional a la Memoria de las Víctimas del Holocausto, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Le mur du monument national à la mémoire des victimes de l’Holocauste se compose de 114 parallélépipèdes en béton prémoulés, représentant les victimes des attentats perpétrés contre la communauté juive en Argentine en 1992 et en 1994. Dans chaque bloc est imprimée l’empreinte d’un objet du quotidien.

Les 114 blocs composant le mur du monument rendent hommage aux victimes de deux attentats terroristes, celui contre l’ambassade d’Israël en Argentine et celui contre l’Asociación Mutual Israelita Argentina (AMIA) de Buenos Aires.

L’attentat terroriste contre l’ambassade d’Israël en Argentine a eu lieu le mardi 17 mars 1992 et a fait 22 morts et 242 blessés, tandis que l’attaque à la voiture piégée contre l’AMIA est survenue le 18 juillet 1994… Il a fait 85 victimes et 300 blessés. Ce dernier attentat est le plus meurtrier subi par les Juifs depuis la Seconde Guerre mondiale.

Soulignons que la communauté juive en Argentine compte près de 300 000 personnes, dont plus de 80 % vivent à Buenos Aires. C’est la plus importante communauté juive d’Amérique latine et la sixième plus grande au monde.

Le projet d’un monument national à la mémoire des victimes de l’Holocauste a été débattu au parlement argentin dès 1996, mais ce n’est que le 8 février 2015 que les travaux ont commencé.

Finalement, le monument a été inauguré le 25 janvier 2016, alors que s’est tenue la traditionnelle cérémonie d’allumage de six bougies, une pour chaque million de victimes dans les camps de concentration nazis, événement qui caractérise annuellement la « Journée internationale du souvenir de l’Holocauste ».

Cette journée internationale, décrétée en 2005 par l’Assemblée générale des Nations unies, se tient le 27 janvier pour souligner la date d’anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz!

Monumento Nacional a la Memoria de las Víctimas del Holocausto, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Monumento Nacional a la Memoria de las Víctimas del Holocausto, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Sur le site du monument national à la mémoire des victimes de l’Holocauste il y a aussi des plaques commémoratives au sol pour souligner la contribution de certains « Justes parmi les nations », des gens qui ont mis leur vie en danger pour sauver des Juifs, dont celle à Oskar Schindler, chef d’entreprise allemand, et de son épouse Émilie qui ont sauvé plus de 1 200 personnes en les faisant travailler dans leur fabrique d’émail et de munitions située en Pologne.

Paseo Marcela Brenda Iglesias, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : En 2007, le nom de l’endroit où se trouve le monument a été modifié pour devenir le « Paseo Marcela Brenda Iglesias »… en souvenir d’un enfant décédé suite à la chute d’une sculpture mal positionnée sur le site.

Il fait de plus en plus chaud.

Le monument national à la mémoire des victimes de l’Holocauste est appuyé sur une colline où se trouve une voie ferrée.

Nous suivons d’ailleurs cette voie ferrée pour nous rendre au musée. Il y a des restaurants-terrasses sous la voie ferrée.

Nous constatons qu’aujourd’hui, 8 mars, il y a des menus spéciaux pour célébrer « La journée internationale des femmes »!

Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori
Nous sommes de retour à l’entrée du Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori à midi pile ! Nous entrons.

Le musée a officiellement ouvert ses portes en 1938. Ce n’est toutefois qu’en 1946 qu’il a été nommé en l’honneur d’Eduardo Sívori (1847-1918), un des grands artistes argentins.

La première galerie dans laquelle nous déambulons présente une collection de photos qui affichent des endroits de villes qui nous sont familiers.

En fait, 14 photographes ont immortalisé des sites italiens inscrits à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, dont San Geminiano, Matera, Venise, Pise, Ferrare, San Vicente, Modène, Ravenne, Mantoue, Sienne, Florence, etc.

Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : La ville troglodyte de Matera… que nous avons visitée en Italie. La photo est du photographe napolitain de renommée mondiale Mimmo Jodice.

Puis, nous nous retrouvons dans une exposition intitulée Poéticas Divergentes « 570 años de arte argentino ». Le travail de sept artistes dont les œuvres sont à la convergence de l’histoire de l’art et de l’histoire du pays est présenté.

Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Une murale datant de 2016, sans titre. Il s’agit d’une œuvre de Silvio Fischbein, un artiste argentin né en 1949.

Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Deux autres montages-collages de Silvio Fischbein, sans titre, mais provenant de la série « Todos: IGUAL, ce qui peut être traduit par : “Tous : égaux”!

Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Une œuvre spéciale… pas certain que nous aimons!

Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Une toile nous rappelant, dans sa construction, certains tableaux de Benito Quinquela Martín… Elle est de Guilleremo Mac Laughlin et est titrée “Bitacora 1”.

Une œuvre nous plaît plus que les autres. Il s’agit d’une sculpture recouverte de tissu qui apparaît dans la collection La Muda de Carlota Petrolini. L’œuvre est intitulée  » Seduccion" et date de 2015. Elle affiche de belles couleurs.

Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : « Seduccion »… de l’artiste argentine Carlota Petrolini.

Museo de Artes Plásticas Eduardo Sívori, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Il y a aussi cette oeuvre colorée.

Nous payons au terme de la visite… 10 pesos par personne. Puis, nous sortons, il est 12 h 30.

Nous revenons rapidement sur l’avenida del Libertador… où nous achetons une bouteille d’eau d’un commerçant ambulant (600 ml 16 pesos argentins).

Le Museo Evita
Puis, nous filons vers le Museo Evita, en hommage à la grande dame d’Argentine, situé tout près de notre appartement.

Il est un peu passé 13 heures. Il est temps de dîner. Nous nous installons à la terrasse du restaurant du musée.

Museo Evita, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Le restaurant-terrasse du Museo Evita. (Photo provenant d’Internet)

Céline commande une poitrine de poulet désossée avec légumes, un mets inscrit au menu du jour. Elle accompagne son repas d’un verre de vin blanc.

Pour ma part, je me laisse tenter par un « hamburgesa »… sans pain. En fait un « hamburger steak » que j’accompagne d’une bière argentine, une Quilmes.

Du moins, argentine je la croyais, mais une petite recherche sur Internet m’indique qu’il s’agit d’une marque appartenant au groupe brassicole belgo-brésilien Anheuser-Bush InBev.

Tout est excellent, incluant un pain maison au romarin. Le service, toutefois, était très lent. Mais, rien ne presse!

Nous sortons de table à 14 h 15 et entrons au musée où nous payons les droits d’entrée de 75 pesos argentins chacun.

Museo Evita, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Museo Evita, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : L’entrée du Museo Evita.

À l’intérieur, les photos sont interdites!

Ce n’est que le 26 juillet 2002, cinquante ans après le décès de sa grand-mère, que Cristina Alvarez Rodriguez eut la joie d’inaugurer le Museo Evita. Un musée consacré à cette icône de l’histoire du XXe siècle de l’Argentine.

Le musée Evita est installé dans un manoir construit pour la famille Carabassa durant la première décennie du XXe siècle par l’architecte Estanislao Pirovano.

Celui-ci fut acheté par la fondation María Eva Duarte de Perón en 1948 pour servir de maison de transition pour les femmes dans le besoin…

Mais, lors du coup d’État contre Perón en 1955, l’État a exproprié la Fondation et la maison est devenue un bureau administratif du gouvernement. Ce n’est qu’en 1999, qu’elle fut remise à la Fondation. L’État a alors désigné l’endroit comme la Eva Perón nacional institute of historical resarch »… et le musée s’y installa!

L’exposition permanente que nous visitons est structurée de manière linéaire et chronologique, passant de l’enfance d’Evita, à son adolescence, à son installation à Buenos Aires, à ses débuts dans le monde du spectacle de la radio et du cinéma. Puis, vient sa rencontre avec Juan Domingo Perón, son rôle de première dame, sa tournée européenne, le suffrage des femmes, la création du Parti péroniste des femmes, bref son travail de femme politique.

Museo Evita, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Dans le musée, tout respire Evita. (Photo provenant d’Internet)

Nous montons un étage et entrons dans une pièce où il y a un très beau foyer. Nous y regardons un petit film réalisé lors des funérailles de madame Perón, alors qu’il y avait une foule monstre.

María Eva Duarte de Perón, mieux connue sous le nom d’Eva Perón ou tout simplement d’Evita, est née le 7 mai 1919 et est décédée le 26 juillet 1952.

Au cours de sa carrière d’actrice (1939-1945), elle rencontre le colonel Juan Domingo Perón qu’elle épouse le 22 octobre 1945, une année avant que celui-ci n’accède à la présidence de la République argentine.

Nous voyons des vitrines remplies d’objets personnels.

Museo Evita, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Museo Evita, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Des vitrines avec des objets ayant appartenu à la grande dame. (Photo provenant d’Internet)

Il y a de nombreuses photos, des vêtements qu’elle a portés dans différents événements officiels et nous pouvons nous arrêter pour regarder de petits films d’époque.

Museo Evita, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Museo Evita, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Le musée regorge de vêtements ayant appartenu à Evita. (Photo provenant d’Internet)

Nous pouvons voir de nombreuses photos de ses voyages. En tant que « Première dame », elle a voyagé en Italie, au Vatican, en Espagne, en France… et elle a participé aux travaux dans le but de mettre en vigueur le plan Marshall en Europe après la fin de la guerre.

Dans son pays, elle a œuvré à l’amélioration du statut des femmes… elle a largement contribué à ce qu’elles obtiennent le droit de vote et l’égalité avec les hommes.

Elle a également travaillé pour l’amélioration des conditions de travail des Argentins, pour le droit des aînés, obtenant d’ailleurs que le gouvernement adopte la Déclaration des droits des aînés en 1948.

Elle a créé la « Fondation Eva Perón » en 1948, un organisme qui a contribué à la création d’une école pour les infirmières et des écoles pour les enfants du pays.

Pour ses œuvres sociales, elle a été la récipiendaire de la « Grande Croix d’Isabel la catholique »!

Museo Evita, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Eva Perón à des moments importants de sa vie. (Photo provenant d’Internet)

Nous arrivons à l’intérieur d’un beau patio andalou… avec des meubles de jardin, des azulejos, des plantes, etc.

Puis, nous voici dans une petite chapelle… où des centaines d’enfants ont été baptisés. Ils sont nombreux en Argentine à avoir le couple Perón comme parrain et marraine.

Suite à son décès, son corps a été enterré à un endroit tenu secret durant de nombreuses années. Ce n’est qu’en 1976 qu’il a été transféré au cimetière de la Recoleta.

Nous sortons à 15 h 30

Museo Evita, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : L’édifice abritant le Museo Evita.

Museo Evita, Parlermo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Tout à côté de l'entrée du Museo Evita, il y a une boîte pour le courrier. Nous en profitons pour poster une carte postale… qui ne parviendra malheureusement jamais à son destinataire.

Nous revenons à l’appartement. Il y a foule dans le hall d’entrée de notre immeuble, pratiquement que des femmes. Elles sont une cinquantaine et elles bloquent le passage. Très curieux.

Nous traversons la foule, grimpons dans l’ascenseur et entrons dans notre appartement à 16 heures. Nous profitons de la terrasse… à 18 heures, il fait encore très chaud!

À suivre…
Promenade dans le Parque del Centenario et visite du superbe musée de Luis Perlotti!

La Aurora, Parque del Centenario, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Le magnifique monument « La Aurora » dans le « Parque Centenario », une œuvre du sculpteur français Émile Peynot.

Pour lire l'ensemble de nos textes sur Buenos Aires, cliquez sur le lien suivant pour obtenir la table des matières :Buenos Aires, Argentine

Bibliographie

Atlas en fiches, Buenos Aires, Éditions Atlas, 2008;

Cartoville - Buenos Aires, Guides Gallimard, 2014;

Buenos Aires, Le petit futé, 2014, 360 pages;

Encyclopédie libre Wikipédia, Argentine, Buenos Aires, Plaza de Mayo, Casa Rosada, et plusieurs autres pages;

Escale à Buenos Aires, Ulysse, 2014, 176 pages.

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