Nos adieux au quartier de « La Boca »… visite du Museo de Arte Moderno de Buenos Aires

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Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 31e d’une série de reportages sur notre superbe odyssée à Buenos Aires en Argentine, un périple réalisé à la fin de l’hiver 2016!

Buenos Aires, Argentine, dimanche 6 mars 2016 - Toujours sous le coup de l’émotion de notre belle visite du musée Benito Quinquela Martín, nous quittons le quartier de La Boca, revenant sur nos pas pour filer en direction du quartier de San Telmo pour une visite du Museo de Arte Moderno de Buenos Aires… le musée d’art moderne.

Nous savons d’expérience que l’art moderne ne nous emballe pas particulièrement, mais nous ne pouvons être à Buenos Aires et rater ce musée internationalement reconnu!

Alors, allons-y!

Photo ci-dessus : Une superbe grande murale dans le quartie de « La Boca ». Elle montre des pompiers volontaires de La Boca à l’œuvre. La murale est un don du « Club athlético Boca juniors ».

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Il est 15 h 00 lorsque nous sortons du Museo de Bellas Artes de la Boca Benito Quinquela Martín… toujours éblouis!

La température est magnifique : beau ciel bleu, absence de nuages… et de la chaleur. Nous décidons de marcher, revenant sur nos pas pour nous rendre au musée d’art moderne, le Museo de Arte Moderno de Buenos Aires, que nous avons croisé ce matin sur l’avenida San Juan.

Notre promenade vers la sortie du quartier nous amène à admirer encore une fois les affiches, les murales, les maisons colorées!

Photo ci-dessus : Une affiche montrant Benito Quinquela Martín, chez lui dans le port de La Boca.

Photo ci-dessus : Encore des bâtisses hautes en couleur.

Photo ci-dessus : Dans les commerces de « foot », l’effigie de Diego Maradona, la légende du soccer argentin, est présente partout.

Photos ci-dessus : Un autre commerce fort bien décoré.

Nos lectures préparatoires nous ont appris qu’il y avait une magnifique murale à voir dans le quartier. Une murale intitulée : « El regreso de Quinquela », « Le retour de Quinquela ». Nous nous informons à deux reprises auprès de gens qui nous apparaissent être du quartier… mais personne ne semble connaître cette murale. Peut-être que nous n’utilisons pas les bons mots. Nous sommes un peu déçus.

Mais, nous arrivons devant une autre grande murale, celle-ci affichant un bien senti : Republica de la Boca!

La República Independiente de La Boca a été une organisation presque légendaire de citoyens d’origine italienne du quartier de La Boca. Selon ce que nous avons lu : « En 1876, un groupe de résidents de La Boca aurait initié un mouvement séparatiste de nature politico-électorale pour proclamer l’autonomie administrative du quartier, lui qui dépendait alors du Conseil municipal de San Telmo ».

Photo ci-dessus : La murale de la Republica de la Boca.

Nous poursuivons notre chemin et arrivons devant une autre grande murale, celle-ci montrant des pompiers volontaires de La Boca à l’œuvre.

La murale est un don de 2014 du Club athlético Boca juniors.

Photos ci-dessus : La murale montrant le travail des pompiers volontaires de La Boca.

Photos ci-dessus : Et encore le travail des pompiers. Des murales qui se trouvent justement sur la « plaza Bomberos voluntarios de la Boca ».

Nous sommes bien conscients qu’avec le programme de notre visite du quartier de La Boca, nous avons passé outre à la vraie passion des habitants d’ici… qui est le « foot », le soccer!

Nous voulions visiter le magnifique stade, La Bombonera, mais malheureusement il y avait match aujourd’hui!

Photo ci-dessus : La « Bombonera », de son nom officiel l’Estadio Alberto Jacinto Armando, un stade de 49 000 places où évolue l’équipe argentine du « Club Atlético Boca Juniors ». (Photo provenant d’Internet)

Nous poursuivons notre route…

Photo ci-dessus : Notre dernière boutique colorée du quartier de La Boca.

Le Museo de Arte Moderno de Buenos Aires
Nous marchons jusqu’à l’avenida San Juan, dans le quartier de San Telmo, et arrivons devant le Museo de Arte Moderno de Buenos Aires.

Photo ci-dessus : L’édifice abritant le « Museo de Arte Moderno de Buenos Aires » date de 1918. Il a été construit à l’origine pour le fabricant de tabac « Tabacalera Piccardo ». L’édifice affiche une façade néo-Renaissance que l’on retrouve habituellement en Italie du Nord. (Photo provenant d’Internet)

Il est 16 heures. Nous y entrons et payons un total de 40 pesos argentins pour nous deux.

L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que le Musée d’art moderne de Buenos Aires a été créé en 1956 à l’initiative du critique d’art Rafael Squirru, qui en devient le premier directeur. Squirru était à l’époque un jeune avocat passionné de culture et un ami de Benito Quinquela Martin.

Ce n’est qu’en 1989 que le musée s’installe dans l’édifice où nous nous trouvons. Un immense travail de rénovation a été nécessaire pour transformer les lieux en musée. Ce travail a été exécuté entre 1987 et l’ouverture en 1989.

Depuis ses débuts, c’est-à-dire au milieu des années 1950, le musée poursuit la même mission soit d’être une institution d’avant-garde et un point de convergence pour les dernières productions de toutes les disciplines artistiques. On y retrouve d’ailleurs des œuvres d’art d’artistes argentins autant qu’internationaux.

Nous entrons dans une première salle… où prennent place des œuvres de l’artiste Ana Gallardo.

Photo ci-dessus : La première « œuvre » que nous voyons est une empilade de meubles entourée de sparadrap et intitulée « Sala ».

Photos ci-dessus : Le deuxième montage d’Ana Gallardo s’intitule « Casa Rodante »… « Maison roulante ». Un appartement tiré par une bicyclette!

La compréhension de l’art moderne n’est jamais simple pour nous. Même les commentaires que nous lisons sur l’artiste ne nous éclairent pas vraiment plus : « Marquée par les voyages, les absences maternelles et un certain mandat familial de devenir artiste, Ana Gallardo explore dans son travail la substance la plus humaine. Les émotions, les désirs les plus profonds ainsi que les relations les plus simples de la vie quotidienne sont là et expriment une ou plusieurs personnes par rapport à elle ».

Sur un mur de la pièce, de longues phrases sont écrites incrustées dans le plâtre… des phrases que l’artiste a écrites elle-même. Cela concerne la prostitution, nous semble-t-il…

Photo ci-dessus : Un mur couvert de phrases écrites évidemment en espagnol.

L’œuvre est titrée Extracto de un fracasado proyecto (2011-2015)… ce qui se traduit tout simplement par « Extrait d’un projet raté »… Nous commençons à comprendre!

Nous montons d’un étage où il y a une exposition intitulée, en anglais, « The Paradox at the Center : rythms of matter in Argentine art of the 60's »!

Il y a plusieurs tableaux modernes.

Photo ci-dessus : « Collage en royo », une toile de 1959 de l’artiste italo-argentin Juan Del Prete (1897-1987).

Photo ci-dessus : « De izguerda a derecha », « De gauche à droite », du peintre argentin Romulo Macció (1931-2016).

Photo ci-dessus : Et une autre toile du même titre « De izguerda a derecha », celle-ci de Marta Minujín, une artiste plasticienne née à Buenos Aires en 1943.

Photo ci-dessus : « Los Vencedores », ce qui signifie « Les vainqueurs », une œuvre de 1961 de Jorge de la Vega (1930-1971), un peintre argentin.

Puis, nous arrivons devant un montage d’Antonio Berni (1905-1981), un artiste d’ici que nous commençons à bien connaître! Son œuvre, réalisée en 1961, s’intitule Juanito Laguna lleva la comida a su papá Peón metalúrgico… ce qui peut être traduit par « Juanito Laguna apporte la nourriture à son père Peón, métallurgiste »!

Photo ci-dessus : Une œuvre d’Antonio Berni composée de tôle d’aluminium, de restes métalliques et de papier… le tout sur bois et titrée « Juanito Laguna lleva la comida a su papá peón metalúrgico ».

Nous descendons au sous-sol. Il y a une grande salle vide… avec quelques inscriptions sur les murs.

Dans une autre salle, il y a des tableaux colorés.

Définitivement, l’art moderne, l’art abstrait, ce n’est pas notre tasse de thé!

Chemin du retour
Nous sortons à 16 h 35 et marchons en direction de la station de subte.

Photo ci-dessus : Une impressionnante murale à l’angle des rues San Juan et Balcarce.

Nous croisons la Calle Defensa, là où se tient, comme à tous les dimanches, la Feria de San Telmo! Nous y viendrons dimanche prochain.

Photo ci-dessus : Beaucoup de monde sur la « calle Defensa » pour la Feria de San Telmo.

Nous arrivons à la station de Subte San Juan, il est 17 heures. Nos billets, achetés ce matin, ne fonctionnent pas, nous devons en acheter deux autres.

Arrivés près de notre appartement, nous décidons de nous arrêter au restaurant du coin, Le « Scuzi », et de faire comme les Porteños, soit de prendre une collation.

Photo ci-dessus : Tout près de notre appartement dans le quartier Palermo, le restaurant Scuzi où nous nous assoyons pour « la collation ».

Nous sommes tout en dessous de notre appartement. Nous y commandons un café doble et un café jarrito (décaféiné)… le tout accompagné d’une pointe de tarte au citron et de deux médialunas (167 pesos argentins)!

Par la suite, nous nous arrêtons au super marché pour acheter, entre autres, une baguette pour le petit-déjeuner de demain matin (10 pesos argentins).

Nous arrivons à l’appartement à 18 heures. Nous sommes encore une fois très heureux de notre journée de découvertes.

À suivre…
Promenade dans notre quartier de Palermo… sur la Plaza Italia, sur l’avenida Sarmiento, puis passant d'une plaza à l'autre admirant des monuments qui sont partout!