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Buenos Aires : les musées du Cabildo et du bicentenaire de l’indépendance argentine!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 4e d’une série de reportages sur notre superbe odyssée à Buenos Aires en Argentine, un périple réalisé à la fin de l’hiver 2016!

Edificio La Prensa, Buenos Aires, Argentine

Buenos Aires, Argentine, dimanche 28 février 2016 - Pour compléter cette superbe première journée de visites à Buenos Aires où nous avons pu admirer, coup sur coup, la Plaza de Mayo et sa «  Pirámide », la statue équestre du général Manuel Belgrano, la Casa Rosada, la Banco de la Naçion, le monument à la mémoire de Juan de Garay, le fondateur de la ville, et la magnifique Catedral Metropolitana, nous y allons maintenant de la visite non pas d’un, mais de deux musées!

Tout d’abord, celui du Cabildo, qui présente des artefacts de l’époque coloniale et de la « Révolution de Mai », puis celui du « Bicentenaire de l’indépendance de l’Argentine » qui prend place dans les restes d’un ancien fort!

Photo ci-dessus : Céline pose devant la magnifique porte d’entrée de « l'Edificio La Prensa », une superbe bâtisse de style Art-Déco… qui par le passé abritait un journal.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

À 14 heures, notre dîner à la Confiteria London City terminé, nous reprenons notre promenade dans le quartier Microcentro.

L’édifice « La Prensa »
Tout à côté du restaurant se trouve la belle façade d’un édifice qui abritait autrefois le journal « La Prensa ».

La Prenza, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : L’édifice « La Prensa », qui abrite aujourd’hui « La Maison de la Culture », est un bâtiment situé sur l’Avenida de Mayo. il a été construit en 1898 comme bâtisse pour le journal « La Prensa ».

La porte d’entrée est superbe. Nous nous approchons.

La Prenza, Buenos Aires, Argentine

La Prenza, Buenos Aires, Argentine

La Prenza, Buenos Aires, Argentine

La Prenza, Buenos Aires, Argentine

La Prenza, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : L’édifice « La Prensa » est un exemple de l’architecture de Buenos Aires à la fin du XIXe siècle. Son design est basé sur les canons stylistiques de l’École des Beaux-Arts de Paris.

Nous revenons vers la Plaza de Mayo

Plaza de Mayo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Des abords de la Plaza de Mayo, nous apercevons deux tours de bureaux… et un palmier à la silhouette longiligne!

Un petit cimetière est aménagé sur la Plaza de Mayo! C’est une association représentant quelque 8 000 ex-conscrits qui demande au gouvernement de reconnaître leurs membres comme vétérans de la « Guerre des Malouines » qui l’a installé, et ce, en guise de manifestation contre le refus des autorités d’accéder à leur demande.

« La Casa Rosada » s’y refuse, au motif que ces soldats n’ont pas combattu directement sur les îles face aux Britanniques!

Plaza de Mayo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Un petit cimetière prend place sur la « Plaza de Mayo ». Il affiche 17 croix représentant les tombes de soldats qui sont morts en défendant la côte de la Patagonie, d’où l’aviation argentine a attaqué la flotte britannique en 1982.

Museo Histórico Nacional del Cabildo y de la Revolución de Mayo
Nous arrivons devant le Cabildo qui fut le principal édifice de l’administration coloniale, et dont la construction s’est terminée en 1610. Aujourd’hui, il abrite un musée, le Museo Histórico Nacional del Cabildo y de la Revolución de Mayo.

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : L’édifice du « Cabildo » a souvent été remanié au cours des deux siècles qui ont suivi la fin de sa construction en 1610.

L’encyclopédie libre Wikipédia définit les cabildos comme suit : « Les cabildos étaient des corps administratifs coloniaux chargés de diriger les municipalités à l’époque de l’Empire espagnol. Ils étaient le représentant légal de la ville ou du bourg concerné, l’institution municipale par laquelle les citadins réglaient leurs affaires judiciaires, administratives, économiques et militaires ».

Il y a des soldats en uniforme, du régiment de grenadiers, qui assurent la garde du bâtiment.

Nous payons 30 pesos argentins pour nous deux, soit environ 1,50 $ par personne, puis nous entrons.

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : L’affiche du musée du « Cabildo ».

Dans la première salle, il y a quelques tableaux représentant des gens ayant joué des rôles importants dans l’histoire du « Cabildo », dont un portrait de Manuel Mansilla, qui a été conseiller municipal et grand responsable de la ville entre 1796 et 1821, c’est-à-dire avant et après la révolution!

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Portrait de Manuel Mansilla, une œuvre datant de 1906 de l’artiste J. Saenz Camarero.

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Une ancienne presse en bois conçue par les Jésuites pour imprimer des documents de promotion de la religion catholique.

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Ce petit secrétaire est exposé.

Dans une autre salle, nous pouvons entrer dans une cellule de prison. Elle est sobre.

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Le Cabildo a également servi de prison… Un tableau qui le démontre bien.

D’autres salles présentent des informations sur l’évolution de la bâtisse à travers les époques au moyen de photos.

On présente la période des révolutions d’un peu partout dans le monde : la fin de l’esclavage, les monuments de l’indépendance des colonies… et les changements apportés à l’empire espagnol au XVIIIe siècle.

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Tableau montrant l’assemblée tenue au Cabildo le 22 mai 1810. L’œuvre est une copie d’un tableau, dont l’original a été peint par Pedro de Subercasseaux, un artiste né à Rome en 1880 et mort au Chili en 1956.

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Une très belle œuvre prend place sur un des murs du Cabildo.

Nous entrons dans la Sala Capitular y escuedo de armas. Il y a un très beau retable « Altarpiece » provenant de l’église San Nicolas de Bari… en Italie. Il se trouvait dans une église démolie en 1931 pour procéder à la construction de l’actuel obélisque. L’œuvre est de l’artiste portugais Domingo de Pereira Braga (1730).

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : La « Sala Capitular y escuedo de armas ».

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Une œuvre magnifique.

Nous sortons à l’extérieur et marchons sur une galerie d’où nous avons une superbe vue sur la Pirámide de Mayo et sur la Casa Rosada.

Puis, nous rentrons dans un bâtiment connexe où il y a une exposition. Il y a des vêtements, de grandes malles, de l’argenterie, des accessoires féminins, quelques meubles et une belle tapisserie.

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Cabildo, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Superbe.

Nous terminons la visite à 15 h 20 et nous sortons. Il fait encore plus chaud!

Nous prenons l’avenida San Martin avec l’intention de nous rendre à la Galería Güemes… un édifice Art déco où vivait l’écrivain Antoine de Saint-Exupéry lorsqu’il a écrit son roman « Vol de nuit »! Mais c’est fermé aujourd’hui dimanche.

Nous rebroussons chemin pour nous rendre plutôt au musée du bicentenaire, le Museo del Bicentenario… situé derrière la Casa Rosada.

Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Un autre gratte-ciel de Buenos Aires.

Nous reprenons l’avenida Rivadavia que nous avions empruntée ce matin, repassons derrière la Casa Rosada, ce qui nous mène sur l’avenida Paseo Colon.

Edificio Libertador
De l’autre côté de la rue, nous apercevons une imposante bâtisse. Nous traversons.

Edificio Libertador, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : L’Edificio Libertador est imposant et affiche une très belle façade.

Nos recherches visant la rédaction de ce texte nous ont appris qu’il s’agissait de Edificio Libertador. C’est le quartier général du ministère de la Défense et de l’état-major général de l’armée.

L’édifice est fermé aujourd’hui, mais nous apercevons des pièces d’artillerie… agissant comme monument sur sa terrasse, derrière les clôtures.

Edificio Libertador, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Un canon… utilisé comme monument devant le quartier général du ministère de la Défense.

Edificio Libertador, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : L’Edificio Libertador est bordé d’imposants platanes.

Museo del Bicentenario
Nous trouvons finalement de Musée du bicentenaire! Pas évident à trouver, car il est situé au sous-sol, son entrée ressemblant plutôt à une entrée de métro qu’à celle d’un musée.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : L’édifice du Musée du Bicentenaire.

Cette institution muséeale est toute récente, ayant été inaugurée le 24 mai 2011 par la présidente Cristina Fernandez de Kirchner.

Le musée du Bicentenaire est l’ancien musée historique de la Casa Rosada. Il a été converti pour célébrer le 200e anniversaire de l’indépendance de l’Argentine.

Il met en valeur les anciens bâtiments du Fort de Buenos Aires, construit au XVIIIe siècle, et de l’Aduana Taylor (la douane), érigé en 1855.

L’exposition permanente raconte les deux ans d’histoire de l’Argentine (1810-2010) évoquant sans cesse ces deux bâtiments impliqués plus souvent qu’à leur tour dans les événements déterminants du pays.

Nous y entrons à 15 h 40. C’est gratuit. Une jeune fille nous accueille gentiment en anglais et nous remet de l’information.

Nous sommes dans les vestiges du fort et de la douane.

Notre hôtesse nous dirige tout d’abord dans une petite salle pour que nous puissions regarder un film expliquant l’évolution de la plaza de Mayo.

Le film nous montre que le parc que nous avons vu ce matin, derrière la Casa Rosada, là où il y avait une monumentale statue, est le parque Colón, et qu’il est fermé en raison des travaux.

Jusqu’en 2015 la statue de Christophe Colomb dominait le parc. Elle n’y est plus, mais le film, qui est très bien fait, est toutefois muet de ce qu’il « est advenu de la statue.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Nous sommes dans l’ancien fort avec ces murs de pierres témoignant des anciennes murailles.

Nous circulons sur une enfilade de voûtes en pierres et en briques. Des objets ayant appartenu aux présidents successifs sont exposés dans des vitrines.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Une statue de l’archange « San Miguel » terrassant le démon.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Les armoiries royales de l’Espagne.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : D’anciens canons prennent aussi place à l’intérieur.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : La proclamation de l’indépendance de l’Argentine… mai 1810.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Les armoiries de l’Argentine.

Au milieu des vestiges de l’architecture historique des lieux, il y a une pléthore de présentations muséographiques modernes, technologiques et résolument interactives.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Un musée technologique.

Nous pouvons voir plusieurs courts films sur les guerres s’étant déroulées dans les pays d’Amérique latine pour leur indépendance.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Vestiges des murs des fortifications.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Deux soldats entourant un « trône ».

Trois belles calèches anciennes sont exposées.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Une « Phaeton » de 1890, un Landau de 1885 et une Victoria de1895!

Nous nous arrêtons devant une grande toile. C’est un triptyque en acrylique, charbon et pastel qui est intitulé Inauguración. Il est de l’artiste Carlos Alonso qui l’a donné lors de l’ouverture du musée…

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : « Inauguración » de l’artiste Carlos Alonso.

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Museo del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine

Photos ci-dessus : Céline en pleine visite du « Museo del Bicentenario ».

Nous sortons à 16 h 35… encore une fois très heureux de notre visite.

Nous marchons en direction de la station de métro Catedral.

Il est 16 h 50 lorsque nous y arrivons. Nous achetons deux autres billets (10 pesos argentins) et entrons.

La rame de métro dans laquelle nous nous introduisons est beaucoup plus moderne que celle de ce matin, il y a même l’air conditionné!

Dix minutes plus tard, nous descendons à la station Scalabrini Ortiz et nous nous rendons directement au magasin Carrefour pour quelques achats pour notre petit-déjeuner de demain matin (82 pesos argentins).

Nous arrivons finalement à l’appartement 17 h 40. Nous sommes enchantés de notre première journée de visite.

Nous sortons sur la terrasse… Elle est en plein soleil. C’est écrasant.

Nous rentrons et soupons légèrement.

À suivre…
Autre promenade dans le quartier « Microcentro » : la calle Florida, les Galerías Pacífico, la Galería General Güemes, son mirador et le Centro cultural Borges.

Mirador de la Galería Güemes, Buenos Aires, Argentine

Photo ci-dessus : Vue de la ville de Buenos Aires du mirador du 14e étage de la « Galería Güemes ».

Pour lire l'ensemble de nos textes sur Buenos Aires, cliquez sur le lien suivant pour obtenir la table des matières :Buenos Aires, Argentine

Bibliographie

Atlas en fiches, Buenos Aires, Éditions Atlas, 2008;

Cartoville - Buenos Aires, Guides Gallimard, 2014;

Buenos Aires, Le petit futé, 2014, 360 pages;

Encyclopédie libre Wikipédia, Argentine, Buenos Aires, Plaza de Mayo, Casa Rosada, et plusieurs autres pages;

Escale à Buenos Aires, Ulysse, 2014, 176 pages.

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