Anthony Quirion arrête son choix sur le Texas

Revue de presse

Vincent Cliche, Le Progrès de Coaticook, 4 janvier 2016

BASEBALL. Après avoir été courtisé par 17 collèges américains, Anthony Quirion a arrêté son choix sur le Clarendon College, où il portera les couleurs des Bulldogs dès l'automne prochain.

Avant qu'il ne s'envole pour le Texas, les amateurs de baseball de la Vallée pourront observer le travail d'Anthony Quirion lors des matchs locaux du Rocket Big Bill.

«Ça m'enlève un énorme poids sur les épaules, avoue d'entrée de jeu le jeune homme originaire de Dixville. Ça faisait beaucoup de choses à penser. Là, je vais pouvoir me concentrer sur mes études et mon entraînement.»

Pour quelles raisons cet athlète a préféré le Texas? «Un de mes amis [Francis Désilets] y évolue présentement et il m'a dit que le programme et les entraîneurs étaient très bien. Ça m'a beaucoup aidé à faire mon choix. J'ai aussi eu la chance d'obtenir une bourse d'études. J'ai aussi visité une école en Floride [Chipola College], mais ç'aurait été un peu plus cher vivre là-bas.»

Quirion se joindra donc aux Bulldogs à compter de septembre 2016. Cette formation évolue dans la classe «Region 5» de la National Junior College Athletic Association (NJCAA), l'un des circuits les plus performants aux États-Unis. Mais avant de s'envoler pour le Texas, le sportif terminera ses études au Collège Laflèche de Trois-Rivières. Il reviendra ensuite dans son patelin pour amorcer sa deuxième saison avec le Rocket Big Bill de Coaticook. «Ce sera une année très importante. J'ai la chance d'évoluer au sein de la ligue de baseball [LBJEQ] la plus performante chez les 18-22 ans. C'est quelque chose que je prendrai encore plus au sérieux. Ce sera une belle préparation avant de m'envoler pour les États-Unis.»

Le jeune homme ne craint aucunement ce dépaysement. «Je suis parti de la maison à 15 ans. Disons que je commence à m'y habituer. Il s'agit d'un sacrifice que je suis prêt à faire pour ma carrière. En 2016, je vais foncer davantage et donner mon 100 % sur le terrain», conclut Anthony Quirion.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault