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Art public Montréal – Bien modeste hommage à l’homme fort qu’était le « Grand Antonio »!

Texte et photos de Jacques Lanciault

Voici le 6e d’une série de reportages sur des œuvres d’art que l’on retrouve dans les rues, sur les murs, devant les édifices et dans les parcs de la région métropolitaine… sans pour autant que nous en profitions vraiment !

Hommage au Grand Antonio, Montréal, Québec

Laval, Québec, dimanche 4 octobre 2015 – De retour d’un périple à Philadelphie où nous avons admiré un nombre incalculable d’œuvres d’art essaimées aux quatre coins de la ville, nous nous sommes interrogés à savoir si la région métropolitaine était aussi généreuse en cette matière! De simples promenades à Montréal et à Laval nous permettent de constater la richesse du patrimoine artistique de chez nous... sans qu’il faille être ailleurs pour apprécier l’art public.

Au fil des prochains jours, des prochaines semaines, voire des prochains mois, nous allons tenter de découvrir et de partager avec vous ces œuvres de chez nous que bien souvent nous ne voyons pas !

Suite à la lecture d’un texte paru dans La Presse précisant « qu’un banc de parc avait été consacré au Grand Antonio » au parc Beaubien à Montréal, j’ai décidé de m’y rendre pour photographier cet hommage qu’on rendait ainsi à un monsieur que j’ai maintes fois croisé dans ma jeunesse à Saint-Léonard et à Saint-Michel. Après avoir arpenté le parc Beaubien dans tous les sens à plusieurs reprises, j’ai finalement trouvé !

C’est vraiment un hommage très modeste que la Ville de Montréal rend ainsi à l’homme fort qui a souvent mis sa ville en vedette en réalisant des exploits hors du commun ! Mais mieux vaut une plaque que pas d’hommage du tout !

Photo ci-dessus : Sise sur le dossier d’un banc du parc Beaubien qui fait face à la rue Beaubien, tout juste au sud des terrains de tennis, une bien petite plaque en aluminium qui rend hommage au Grand Antonio, homme fort, lutteur professionnel et acteur, Antonio Barichievich !

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Hommage au Grand Antonio, Montréal, Québec

Photo ci-dessus : Et voilà la plaque !

Voici deux textes publiés sur Internet relativement à l’hommage que la Ville de Montréal rend au Grand Antonio :

Montréal dévoile une plaque en hommage au Grand Antonio

La Presse Canadienne, La Presse.ca, le 9 septembre 2015

La Ville de Montréal a rendu hommage mercredi matin à un personnage mythique, le Grand Antonio, qui a marqué l'imagination en raison de ses exploits d'homme fort.

Un banc du parc Beaubien et une plaque commémorative ont été dévoilés en l'honneur de ce personnage légendaire qui avait habité le quartier.

Hommage au Grand Antonio, Montréal, Québec

Photo ci-dessus : L'auteure et illustratrice Élise Gravel a fait la lecture de son livre Le Grand Antonio. (Photo CNW)

Devant des enfants, des résidants du quartier et des élus, l'auteure et illustratrice Élise Gravel a fait la lecture de son livre Le Grand Antonio.

De plus, le biographe et photographe du célèbre colosse, Sylvain Laquerre, a raconté des anecdotes à son sujet.

Les démonstrations de force du Grand Antonio lui ont valu une renommée internationale. Il a été vu au cinéma et dans des émissions de télévision.

À la fin de sa vie, il arpentait les rues du quartier Rosemont, où il vivait dans un petit appartement. On le voyait dans le métro et dans les parcs où il vendait des photos de sa gloire passée.

Le Grand Antonio, dont le vrai nom était Anton Barichievich, mesurait près de deux mètres et pesait quelque 225 kilos. Il avait vu le jour à Zagreb, en Croatie, en 1925; une vingtaine d'années plus tard, il s'est installé au Canada.

Il est mort à Montréal en septembre 2003.

Revue de Web publiée par Jacques Lanciault.

Hommage: le Grand Antonio retrouve son banc dans Rosemont

Stéphanie Mauney, Le Journal de Rosemont-La Petite-Patrie, 10 septembre 2015

Plus de dix ans après la mort du Grand Antonio, une plaque commémorative en hommage à l’homme fort a été dévoilée, mercredi, dans Rosemont–La Petite-Patrie, sur l’un des bancs du parc Beaubien. Ce personnage mythique retrouve ainsi son quartier de prédilection.

Celui qui a marqué l’imaginaire collectif du Québec avec sa force, notamment en tirant des autobus avec ses cheveux, est devenu une figure emblématique du quartier.

«Comme il habitait le quartier et que les résidents parlent encore de lui, nous trouvions important de le rappeler à notre souvenir sur les lieux qu’il fréquentait en fin de vie», explique François Croteau, maire de Rosemont–La Petite-Patrie.

«Je suis très content de constater que Montréal, à son tour, lui donne un peu d’amour. Il était temps, car j’ai longtemps vu Montréal se méfier du Grand Antonio», a déclaré Sylvain Laquerre, biographe et ami du Grand Antonio, lors du dévoilement de la plaque commémorative.

L’an dernier, en entrevue avec TC Media, l’auteur avait dit rêver «d’une grosse statue avec des couettes, sur lesquelles les enfants pourraient se pendre».

Malgré l’hommage plus modeste, il se dit convaincu que son «ami pendant 21 ans serait touché de cette reconnaissance» et que «le fait que son quartier lui rende hommage le rendrait fier».

Personnage mythique
Antonio Barichievich serait né en Croatie en 1925 et aurait immigré au Canada en 1946.

Ce géant de 1,93 m s’est fait connaître pour ses épreuves de force, notamment pour avoir tiré quatre autobus bondés de passagers, pour avoir déplacé avec ses cheveux une voiture et surtout pour avoir tiré un train de 433 tonnes sur une voie ferrée, ce qui lui a valu d’être cité dans le Livre des records Guinness.

Cependant, ce mystérieux personnage est mort d’un arrêt cardiaque en 2003, sans fanfare ni trompettes, dans l’épicerie où il achetait ses billets de loterie. «Antonio est mort, mais il demeure dans l’imaginaire», estime son biographe.

L’homme a trouvé sa place récemment dans l’exposition En chair et en muscles: Le phénomène des hommes forts au Québec, visible jusqu’en septembre 2016, au Musée québécois de culture populaire, à Trois-Rivières.

Auparavant, il avait été immortalisé dans une chanson du groupe Mes Aïeux dans l’album La ligne Orange, sortie en 2008 et également, l’an dernier, dans un livre jeunesse de l’auteure et illustratrice, Élise Gravel, qui en a d’ailleurs fait la lecture à un groupe d’enfants présents lors de cet hommage.

Revue de Web publiée par Jacques Lanciault.

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