Vite acclimaté au rythme de la «grosse ville»

Revue de presse

Roby St-Gelais, Le Journal de Montréal, le 19 mars 2015

Natif de Saint-Sylvestre dans Lotbinière, Pier-Luc Nappert est bien loin de ses racines en résidant en plein cœur de la plus grande ville du pays, à quelques pas du Rogers Centre et de la Tour CN.

«J’ai été élevé sur une ferme laitière qui avait une cabane à sucre. Ça change pas mal la donne!»

N’empêche, l’as des chiffres s’est vite acclimaté au rythme de vie des Torontois. Sa vue quotidienne réussit même à lui faire oublier que sa conjointe et lui sont entourés de cinq millions de personnes.

«La façade de notre appartement est du côté du lac Ontario. On n’a pas l’impression de vivre au centre-ville de la plus grande ville du Canada! En plus, l’hiver est moins sévère ici» assure-t-il en riant.

«Chanceux»
Nappert demeure bien humble devant l’ascension qu’il connaît actuellement.

«Je suis allé à un événement de Baseball Québec en novembre où je représentais les Blue Jays. Jonathan Malo et Karl Gélinas des Capitales y étaient et ils riaient de me voir là. Je leur ai dit que c’était pas mal plus facile en business de se rendre dans les majeures.»

«Il y a des gens qui paient des prix assez importants pour assister à des matchs, alors que moi, je suis payé pour faire du baseball. C’est une situation dans laquelle je me considère extrêmement chanceux.»

Sujet chaud
Montréal alimente les conversations entre Nappert et ses collègues. L’analyste financier est d’avis que la métropole a les capacités d’accueillir de nouveau une franchise professionnelle.

«Les défis sont importants, mais de la façon dont le baseball fonctionne présentement, c’est plus réaliste qu’il y a dix ans. Il y a plusieurs beaux exemples d’équipes qui performent sans un gros payroll. J’ai l’impression qu’il y aurait un engouement», détaille l’employé.

Les Blue Jays sont d’ailleurs bien excités de retourner au Stade olympique, les 3 et 4 avril, lors d’une série face aux Reds de Cincinnati pour la conclusion du calendrier préparatoire, a tenu à rappeler le Québécois.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.