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La locution du jour : le mal hollandais

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

91381Jeudi, 29 janvier 2015

Source de la recherche
Les paragraphes suivants tirés d’un éditorial de Jean-Robert Sansfaçon publié dans le quotidien Le Devoir du 23 janvier 2015 :

«Qui eût cru qu’une baisse d’à peine un quart de point du taux directeur de la Banque du Canada entraînerait une si forte réaction ? À vrai dire, il n’y a que M. Harper et son ministre des Finances, Joe Oliver, pour refuser d’ajuster le tir à la nouvelle réalité d’un baril de pétrole sous la barre de 50 $.

En expliquant la baisse des taux d’intérêt par le risque que fait courir la chute du prix du pétrole sur l’économie canadienne, le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, reconnaît que le pays est atteint du mal hollandais. Mais cette fois, ce sont les provinces de l’Ouest qui subissent le choc alors que les provinces du centre peinent à profiter des avantages d’un baril moins cher et d’un dollar déprécié.

Définition
L’encyclopédie libre Wikipédia propose la définition suivante pour l’expression mal hollandais :

«La maladie hollandaise (ou mal hollandais, ou malaise hollandais, ou syndrome hollandais, en anglais Dutch disease, ou encore malédiction des matières premières) est un phénomène économique qui relie exploitation de ressources naturelles et déclin de l'industrie manufacturière locale.

Inspiré du cas des Pays-Bas des années 1960, le terme maladie hollandaise est utilisé par extension pour désigner les conséquences nuisibles provoquées par une augmentation importante des exportations de ressources naturelles par un pays.»

Le terme apparaît pendant les années 1960 quand les revenus commerciaux des Pays-Bas augmentent considérablement à la suite de la découverte de grands gisements de gaz dans la province de Groningue, puis dans le reste du pays et en mer du Nord.

L'accroissement des recettes d'exportations entraine l'appréciation de la devise hollandaise, ce qui finit par nuire à la compétitivité-prix des exportations non gazières du pays.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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