Nov/140
Le mot du jour : capharnaüm
Textes et recherches de Jacques Lanciault
Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...
Source de la recherche
Le paragraphe suivant d’un texte de Kathleen Lévesque publié dans le quotidien La Presse du 19 novembre 2014 :
«Le monde municipal risque de prendre l'allure d'un «capharnaüm» si la Cour supérieure donne une nouvelle interprétation aux conditions qui permettent une candidature lors d'une course à la mairie. C'est du moins ce qui a été plaidé hier afin de déloger de l'hôtel de ville de Laval le maire Marc Demers.
Définition
Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin capharnaüm comme suit : «Lieu qui renferme beaucoup d'objets en désordre.»
L’encyclopédie libre Wikipédia précise que le nom propre Capharnaüm corresponde à un village de pêcheurs de l'ancienne province de Galilée, sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade au nord de l'État d'Israël. Sous la dynastie des Hasmonéens, ce village faisait de 6 à 10 hectares et sa population avoisinait les 1 700 personnes.
Ce mot est surtout utilisé pour qualifier un lieu de grande pagaille, renfermant beaucoup d'objets entassés pêle-mêle, un endroit en désordre et par métonymie un amas de ces objets. Ce sens, uniquement utilisé en français et beaucoup utilisé par Balzac, est justifié par Littré par le fait que Capharnaüm était « une grande ville de commerce ».
Photo ci-dessus : Boutique du quartier chinois de Manhattan. (Photo Jacques Lanciault, automne 2014)
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