Nov/140
Le mot du jour : s’effilocher
Textes et recherches de Jacques Lanciault
Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...
Source de la recherche
Le paragraphe suivant d’un texte de Patrick Nicol publié dans le quotidien Le Devoir du 15 novembre 2014 :
«Le roman lui-même n’enthousiasme pas d’emblée. Un groupe terroriste tente de refaire le coup Mishima, faire un coup d’éclat dans l’espoir de créer un sursaut de conscience. Un écrivain vieillissant, avatar d’Ôé, se trouve mêlé au complot. Il lit Yeats, médite (son nom est Kogito), revient sur ses oeuvres antérieures, se rappelle ses démêlés avec les groupuscules fascistes… Tout cela s’effiloche, et le récit décousu semble faire écho à l’édition inachevée, aux traductions incomplètes d’une oeuvre qui peine à intéresser. L’histoire se perd dans l’apathie du personnage principal que l’on confond bientôt avec celle d’Ôé.»
Définition
Le Grand Robert de la langue française définit le verbe pronominal s’effilocher, au sens propre, comme suit : «S'effiler, en parlant d'un tissu usagé.»
Toutefois, au sens figuré, le Robert propose : «S'allonger comme un fil.»
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