Charles Leblanc, Louis-Philippe Pelletier et Jean-François Garon : 4 circuits, dont un grand chelem!

L’équipe nationale junior au tournoi de qualification des Amériques

Texte d’Adam Morissette et de Jacques Lanciault

La Paz, Mexique, le 6 septembre 2014 – Cinq coups de circuit, dont deux par le joueur d’inter Charles Leblanc (Laval, QC) et un grand chelem de Jean-François Garon (Terrebonne, QC), ont pavé la voie à une victoire spectaculaire de l’équipe nationale junior à son premier match du « Tournoi panaméricain des baseballeurs de 18 ans et moins », un gain de 12-7 signé aux dépens de la troupe de l’Argentine.

Photo ci-dessus : Charles Leblanc (36) retourne à l’abri des siens après avoir claqué son deuxième coup de circuit du match.

Malgré la victoire, le match a été difficile pour les Canadiens, très largement favoris, et qui tiraient de l’arrière 1-0 après une demi-manche de jeu et qui ont vu leurs rivaux niveler de nouveau la marque, cette fois-ci à 3-3, après quatre manches et demi, avant de finalement assister à l’explosion de l’attaque canadienne. Mais, les Argentins n’ont jamais abandonné, comptant même deux fois à leur dernier tour au bâton.

« Ce genre de match n’est jamais plaisant, parce que nos adversaires n’ont rien à perdre et que tout semble leur réussir! », a admis l’entraîneur-chef de la troupe canadienne, Greg Hamilton. « En tant que gérant vous tenter de maintenir l’intensité de vos joueurs, mais c’est difficile. C’est la nature humaine. »

Avec le pointage égal à 1-1, Charles Leblanc a ouvert la deuxième manche avec un coup de circuit en solitaire, puis deux frappeurs plus tard, Louis-Philippe Pelletier (Montréal, QC) claquait la balle au champ opposé, hors des limites du terrain, un circuit en solo par-dessus la clôture du champ centre droit, donnant ainsi une avance de deux points aux Canadiens.

« J’ai eu la chance de prendre un bon élan sur une balle rapide », a expliqué Charles Leblanc en parlant de la balle qu’il a expédiée par-dessus la clôture du champ centre gauche. « Je me sentais très bien et j’étais convaincu que nous pouvions rebondir! »

En cinquième, Demi Orimoloye (Orleans, ON) a claqué une balle à la clôture du champ centre, obtenant un double. Le frappeur suivant Mitch Bigras (Sarnia, ON) a alors claqué un coup de circuit bon pour deux points, tout juste avant que Charles Leblanc ne claque sa deuxième longue balle de la rencontre!

En sixième manche, alors que les sentiers étaient bondés de coureurs au dossard unifolié, Jean-François Garon a expédié l’offrande du lanceur adverse par-dessus la clôture du champ centre, un grand chelem, complétant ainsi le tour du chapeau pour les trois Québécois de l’équipe, les trois ayant frappé la longue balle!

« C’est vraiment super plaisant que nous ayons tous les trois frappé des coups de circuit, mais la victoire est bien plus importante », de préciser Charles Leblanc. « Nous sommes heureux de pouvoir contribuer aux succès de l’équipe. »

Le lanceur partant, Nolan Bumstead (Calgary, AB) a travaillé durant cinq manches, tandis que Tristan Clarke (Brampton, ON) a œuvré durant les quatre dernières manches de l’affrontement, récoltant la victoire.

Bien qu’aucun des deux ne puisse prétendre avoir connu une bonne sortie, le fait qu’ils aient été les deux seuls lanceurs à travailler dans le match est une bonne nouvelle pour le personnel de lanceurs de l’équipe…, et ce, étant donné que la troupe canadienne a huit autres matchs à disputer en huit jours!

« Nous avions besoin qu’ils tiennent le coup durant toute la rencontre », a admis Greg Hamilton. « Nous ne pouvions nous permettre de “brûler” d’autres lanceurs! »

« Avec le format de cette compétition, nous nous devions de gagner aujourd’hui, et c’est ce que nous avons fait! »

Le Canada doit maintenant se concentrer pour affronter la formation des États-Unis, l’équipe face à laquelle les nôtres se sont inclinés quatre fois en quatre matchs la semaine dernière à Houston au Texas!

Hamilton sait fort bien que son équipe devra jouer beaucoup mieux qu’aujourd’hui, demain contre les États-Unis, car avec une prestation comme celle fournie contre l’Argentine, la victoire est impossible face à une aussi forte opposition.

« Je pense que tout le monde au sein de notre équipe réalise que nous allons devoir nous surpasser demain. S’ils ne réalisent pas, c’est qu’ils ont raté quelque chose la semaine dernière à Houston, » a précisé le pilote des juniors canadiens. « Nous jouons contre une excellente équipe et nous devons être prêts. »

« Nous devrons jouer avec intensité du premier au dernier lancer de la rencontre », a poursuivi Hamilton. « Nous devons bien lancer, bien frapper, le faire en temps opportun et d’empêcher, autant que possible, nos rivaux de compter. Avec la qualité de leur personnel de lanceurs, nous ne gagnerons certainement pas par un pointage élevé. »

Méli-mélo
Le match de demain opposant le Canada et les États-Unis prendra son envol à 18 heures (Heure de l’Est) et sera disputé au stade Arturo C. Nahl de La Paz.

Le lanceur gaucher Ben Onyshko (Winnipeg, MB) devrait être le lanceur partant de la troupe de Greg Hamilton.