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Une étoile sous la pluie pour Boucher

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 1er septembre 2014

Sébastien Boucher

(Québec) Le ciel de Sébastien Boucher brillait malgré la pluie qui a forcé à remettre à lundi l'hommage qu'il devait recevoir au Stade municipal, dimanche soir.

Photo ci-dessus : Le joueur des Capitales Sébastien Boucher termine sa carrière à Québec en étant nommé sur l'équipe d'étoiles de la Ligue Can-Am. (Photo : Le Soleil, Yan Doublet)

Quelques heures plus tôt, le voltigeur des Capitales de Québec était nommé au sein de l'équipe d'étoiles de la Ligue Can-Am de baseball indépendant. Cette fleur à la boutonnière venait embellir une sombre fin de saison 2014 marquée par l'élimination hâtive des quintuples champions en titre.

Les Capitales boucleront donc leur calendrier avec un programme double contre les Aigles de Trois-Rivières, lundi, à compter de 14h30 et précédé d'un concours de circuits à 14h. «Ce n'est peut-être pas le cas de ma femme, mais j'aurais aimé passer une semaine de plus à Québec pour disputer une autre finale. Ça aurait une belle sensation de finir avec un sixième championnat d'affilée, mais j'ai peut-être été trop gourmand», racontait, dimanche devant son casier dans le vestiaire de l'équipe, le vétéran de six saisons qui disputera ses derniers matchs avec la formation, lundi.

Même s'il remportera le championnat des frappeurs de la Ligue Can-Am, Boucher qualifiait la présente campagne de décevante «parce le but, c'est de gagner en équipe et on ne l'a pas fait», avant la remise du match de dimanche à lundi. Sur le terrain, personne ne pourra lui reprocher sa contribution. Il finira le calendrier avec la plus haute moyenne de la Ligue (.369 à ce jour).

Incommodé par différents malaises, il n'a jamais demandé à prendre congé et restait habité par un désir de vaincre de tous les instants. «Si je dois laisser quelque chose en héritage aux joueurs qui reviendront, c'est mon ardeur au jeu. J'ai toujours travaillé fort, il n'y a pas une fois où je n'ai pas donné mon 100 %. Ceux qui sont passés ici le savent, j'ai souvent joué blessé. Surtout cette année, où j'ai passé l'été dans la salle des premiers soins. À tous les jours, je me suis présenté au Stade municipal en donnant tout ce que j'avais», résumait-il à propos de son approche quotidienne.

Aujourd'hui, Boucher a eu droit à tous les honneurs qu'il mérite. Il sait ce qu'il dira aux amateurs si on lui tend le micro. «Je suis arrivé à Québec dans un creux, c'est ici qu'on m'a ramassé et aidé à remonter la pente. Les six saisons passées à Québec font ma carrière, c'est ici qu'on m'a redonné l'amour du baseball. Je remercie les partisans de tout mon coeur, j'ai apprécié chaque moment où ils m'encourageaient, où ils appuyaient l'équipe», mentionnait celui qui fêtera bientôt son 33e anniversaire.

Joueur à Ottawa
Boucher ne se retire pas pour autant. En 2015, il se joindra aux Champions d'Ottawa qui font leur entrée dans la Ligue Can-Am. Il en a discuté avec Miles Wolff, initiateur de l'arrivée de l'autre capitale dans le circuit.

«Même si on préfère attendre la fin de la saison par respect pour tout le monde, les gens d'Ottawa ont exprimé leur intérêt à m'avoir comme joueur. Pour une nouvelle équipe, il est plus attrayant d'avoir un joueur local qu'un coach. Et en plus, je suis encore capable de bien jouer», disait-il, chiffres à l'appui.

Sur le losange
Outre Boucher, deux autres joueurs des Capitales ont été nommés au sein de l'équipe d'étoiles de la Ligue Can-Am, soit le troisième-but Balbino Fuenmayor et l'arrêt-court Jonathan Malo. «Les trois le méritaient amplement», avouait le général Scalabrini...

... En raison des absences de Jonathan Malo (malade), Mike Provencher et Yuniesky Gurriel (blessés), le nom du lanceur Karl Gélinas avait été inscrit au huitième rang de l'alignement à titre de frappeur désigné dimanche, mais il n'a pu prendre son élan...

…Lundi, Gélinas sera le partant du second match (vers 17h), Kyle Regnault lançant le premier à 14h30...

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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