20
Juin/14
0

Charles Leblanc dans l’uniforme des Pitt Panthers

Revue de presse

Claude-André Mayrand, L’Écho de Laval, le 6 juin 2013

Charles Leblanc LAVAL - Le joueur d’arrêt-court lavallois Charles Leblanc poursuivra sa carrière dans le circuit universitaire américain, lui qui a accepté une bourse d’études de l’Université de Pittsburgh pour endosser les couleurs de leur équipe de baseball, les Panthers.

Photo ci-dessus : Charles Leblanc, au centre, entouré de son entraineur Rémi Bertrand (à gauche) et de ses parents Paul et Evelyne, lors de la signature de sa lettre d’intention. (Photo : Alarie Photos)

Le jeune homme, qui a célébré son 18e anniversaire le 3 juin, était excité de signer sa lettre d’intention lorsqu’il a rencontré les médias, le 26 mai dernier.

«Je sais que je vais devenir un meilleur joueur de baseball et que c’est une très belle opportunité pour moi», confie Charles, qui se rapportera aux dirigeants des Panthers à la fin du mois d’août. Sans rien enlever aux programmes québécois ou canadiens, le baseball, c’est aux États-Unis que ça se passe. Il y a une raison pour laquelle le ratio de joueurs repêchés aux États-Unis est immense par rapport aux autres pays.

D’ailleurs, l’athlète de Sainte-Dorothée sera de nouveau éligible au repêchage du baseball majeur 2014, qui se déroulera du 5 au 7 juin.

Il avait été repêché en 33e ronde par les Brewers de Milwaukee en 2013, mais il n’est plus lié à l’équipe du Wisconsin.

«Le baseball professionnel, c’est une grosse business d’argent. Les équipes repêchent des joueurs pour les évaluer, mais dès que la période de temps allouée pour signer des joueurs est terminée, tu deviens libre, explique Charles, qui affirme que ses plans académiques ne changeront pas même s’il est repêché à nouveau. Un repêchage dans les 20e ou 30e rondes ne vaudrait pas autant que ma bourse d’études.»

Énorme potentiel
Rémi Bertrand, qui a été l’entraîneur de Charles lors de son passage à l’école secondaire Georges-Vanier, ne tarit pas d’éloges envers son protégé.

«Il a un énorme potentiel, autant pour le niveau professionnel que pour le niveau universitaire. Il a de bonnes qualités aux niveaux baseball et athlétique et à 6 pieds 3 pouces, il n’a pas fini de grandir. C’est un atout qui est très intéressant pour les équipes de haut niveau.»

Une des forces de Charles, selon M. Bertrand, c’est son éthique de travail et son ardeur à l’entraînement.

«On lui a donné un encadrement physique, psychologique et au niveau baseball pour qu’il se développe au maximum et qu’il se fixe des objectifs. Il a fait les efforts et il est responsable de son succès», affirme l’entraîneur.

Une équipe jeune
Avec les Panthers de l’Université de Pittsburgh, Charles Leblanc sera entouré d’autres jeunes qui débuteront leur carrière universitaire.

«L’équipe a fait beaucoup de recrutement, car plusieurs joueurs terminaient leur parcours universitaire et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai eu une bonne bourse», explique celui qui suivra des cours généraux pour la première année avant de choisir un programme précis. Il ignore encore vers quoi il va se diriger.

«Pour l’instant, mon attention est sur mon plan numéro un, qui est le baseball», affirme-t-il.

Il sera un des seuls Québécois à jouer dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA), et les Panthers seront composés entièrement d’Américains, à l’exception de Charles et d’un joueur australien.

«J’ai hâte aux voyages et de me faire de nouveaux amis, de connaître le monde et de faire ce que j’aime avec eux», conclut le jeune homme, qui appréhende d’être étouffé par le rattrapage académique à faire durant la saison, qui dure 52 parties.

Parmi les anciens des Pitt Panthers, citons l’ancien joueur des Expos et des Blue Jays Ken Macha, qui a aussi été gérant dans le baseball majeur dans les années 2000.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

Remplis sous: Baseball et softball Mots clés:
Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant