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Pier-Olivier Dostaler en quête de constance

Revue de presse

Louis-Simon Gauthier, Le Nouvelliste, le 12 juin 2014

Pier-Olivier DostalerEn acceptant de poursuivre son cheminement d'athlète dans sa cour arrière, Pier-Olivier Dostaler n'avait pas idée qu'il débarquerait dans un vestiaire où l'esprit d'équipe serait aussi fort. C'est ce qui le surprend le plus depuis que Pierre-Luc Laforest en a fait un porte-couleurs des Aigles de Trois-Rivières.

Photo ci-dessus : u baseball junior, Pier-Olivier Dostaler était considéré comme un redoutable frappeur. Il doit maintenant apprendre à être aussi constant chez les professionnels. (PHOTO: OLIVIER CROTEAU, LE NOUVELLISTE)

Habitué au rythme de vie des collèges américains, le joueur de deuxième but s'est vite adapté à la routine du baseball professionnel. Et il ne déteste pas l'expérience jusqu'à maintenant.
«Je suis surpris de voir l'ambiance qui règne ici. Avec tous ces gars provenant de diverses origines, je m'attendais à des cliques, par exemple entre Espagnols, Canadiens et Américains. On constate souvent cette réalité dans les collèges aux États-Unis.»

Des cliques, il n'y en a pas chez les Aigles. Depuis que Laforest a décidé d'envoyer Jeff Shields sous d'autres cieux - ça ne cliquait vraiment pas avec certains joueurs -, tout semble au beau fixe dans la chambre, et ce en dépit d'un début de saison quelque peu frustrant.

«Je ne sens pas qu'il y a quelqu'un au-dessus des autres. Dans le club, certains ont joué dans l'affilié plusieurs années, d'autres évoluent dans l'indépendant depuis longtemps. Pourtant, nous sommes tous traités égaux. Même moi, en tant que recrue!»

Mais ces recrues doivent apprivoiser de nouvelles réalités, comme le calendrier d'une centaine de matchs. En ce sens, Laforest a préféré donner deux congés consécutifs à son jeune poulain, contre les Capitales de surcroît. Lundi et mardi, le seul Mauricien des Aigles brillait donc par son absence et encourageait ses coéquipiers de l'abris des joueurs.

Il était de retour dans l'alignement mercredi, mais n'a pu compléter la rencontre en raison de la panne d'électricité. Il venait de frapper un coup sûr avant que les lumières ne s'éteignent. Une frappe qui lui a probablement insufflé une nouvelle dose de confiance.

Avant la partie, il admettait nager entre deux eaux par rapport à sa production offensive. Il présentait une moyenne au bâton de ,212 et 11 coups sûrs. Ses sept points produits le plaçaient toutefois à égalité au troisième rang dans l'équipe, avec Carlos Guzman et Steve Brown. Tout ça avec deux matchs en moins derrière la cravate.

«J'ai fait de bonnes apparitions, mais trop souvent, j'en ai lancé d'autres à la poubelle. Tout est une question de constance et de confiance. C'est un peu en montagnes russes présentement, à l'image des performances en général du club. Au moins, en défensive, ça va super bien. Je n'ai pas encore commis d'erreur au deuxième coussin, je sens une bonne chimie avec les autres.»

Dostaler n'a pas accueilli ses retraits de l'alignement comme une pénitence. Ce n'était pas non plus l'objectif de Laforest. «De demeurer dans l'entourage de l'équipe, c'est tout ce qui compte pour moi. Je savais que cela faisait partie du cheminement, j'en ai parlé avec Maxime (Poulin, le responsable des frappeurs) et nous sommes sur la même longueur d'onde. Sur le coup, oui, c'est plate, mais tu dois comprendre pourquoi ça arrive.»

De toute façon, il a la chance de vivre comme un professionnel... avec le salaire en moins! «Nous sommes là à tous les jours, c'est le même beat que dans l'affilié et les majeures et moi, c'est ce que je recherchais. L'attitude des joueurs témoigne du sérieux de la Ligue Can-Am. Il y en a même dans le groupe qui jouent au baseball à l'année. C'est la passion pure du jeu qui les motive, rien d'autre.»

À le voir aller depuis trois semaines, Dostaler fait effectivement partie de ces passionnés.

Les lumières s'éteignent au stade Fernand-Bédard!
Le match entre Québec et Trois-Rivières n'était vieux que de deux manches hier quand les lumières du stade Fernand-Bédard se sont éteintes, à la surprise générale. Sébastien Boucher venait de capter un ballon d'Eric Grabe pour mettre fin à la menace des Aigles, parvenus à rétrécir l'écart de moitié (2-1 Capitales). Incapables de savoir quand le courant serait rétabli, les officiels ont pris la décision de reporter la rencontre.

Celle-ci se poursuivra mardi prochain, alors que les Capitales reviendront en Mauricie pour une autre série de trois matchs. Les partisans doivent conserverleur billet de la partie, eux qui pourront entrer au stade gratuitement lors de leur prochaine visite.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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