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La dernière chance de Karl Gélinas

Le vétéran droitier est prêt à relever le défi des Phillies

Revue de presse

Mario Morissette, Le Journal de Québec, le 30 janvier 2014

Karl Gélinas «Je devrai être capable d’épater l’organisation des Phillies de Philadelphie dès le premier jour du camp d’entraînement !»

Après sept saisons dans l’uniforme des Capitales de Québec, Karl Gélinas ne se berce pas d’illusions.

Le 27 février, lorsqu’il foulera les losanges du Carpenter Complex, site d’entraînement des ligues mineures des Phillies de Philadelphie à Clearwater en Floride, il jouira de sa dernière chance au sein d’une organisation des ligues majeures.

Photo ci-dessus : Karl Gélinas (Photo d'archives, René Baillargeon)

Son objectif sera de mériter un poste chez les IronPigs de Lehigh Valley, club-école de calibre AAA ! À 30 ans, il s’agit de sa seule option.

Confiance bardée
Mature, Gélinas affirme ne plus se faire de mauvais sang à l’approche de ce rendez-vous déterminant pour sa carrière.

«Dans ma tête, c’est clair: je pars de Québec pour les sept prochains mois. Avec les Phillies, j’ai obtenu une entrevue qui sera longue de quatre semaines. Si ça fonctionne, on me donnera un emploi.

«Si ça ne marche pas, j’aurai le sentiment d’avoir mis toutes les chances de mon côté. Je vais lancer à ma façon avec la confiance acquise à Québec depuis sept ans. Je n’irai pas en Floride pour plaire à des instructeurs, mais pour y connaître du succès et retirer des frappeurs.»

Le grand droitier a cessé depuis plusieurs semaines de lire les nouvelles sur l’organisation des Phillies.

«À l’automne, j’ai jeté un œil sur la profondeur de l’organisation et les listes d’espoirs publiées par Baseball America. J’ai arrêté tout ça rapidement ! Je ne voulais pas revivre ma paranoïa d’antan.»

Préparation devancée
Gélinas n’a pas lésiné sur les efforts durant sa saison morte abrégée pour atteindre le sommet de sa courbe de performance dès les premiers jours de mars.

«Mes négociations avec les Phillies se sont réglées vers la fin du mois d’octobre et j’ai devancé ma préparation en conséquence.

«Au cours des dernières années, je ne lançais pas avant la fin du mois de mars. À Québec, je savais que mon poste n’était pas en jeu durant le camp d’entraînement et j’ai rarement atteint le sommet de ma forme avant la mi-juin.

«Cet hiver, je suis grimpé sur le monticule dès le mois de décembre afin que mon bras soit prêt dès mes premières sessions de travail en Floride.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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