Le mot du jour : épistémologie

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Mercredi 15 janvier 2014

Source de la recherche :
Le paragraphe suivant, tiré d’un texte de Stéphane Baillargeon, publié dans le quotidien Le Devoir du 13 janvier 2014 :

«Tout semble donc possible avec les personnages de reporters. Et pourquoi pas ? Le chroniqueur et scénariste Réjean Tremblay, papa des Jeunes loups, répète qu’il scénarise de la fiction, qu’il n’écrit surtout pas pour les salles de rédaction. Les vraies de vraies meutes rassemblées ce lundi soir devant la diffusion de TVA ne se gêneront pas pour glousser d’ironie devant l’image idyllique du métier renvoyée par ce miroir déformant.

La mauvaise fiction n’en mérite pas moins. Mais cette réaction incrédule signale aussi un effet pervers du sujet lui-même, le journalisme quoi, censé rendre compte des faits et des événements. Selon l’épistémologie à cinq sous des médias d’information, une ligne claire partage le travail journalistique, tenu au réel, de la fiction, autorisée à toutes les libertés dans ses relations avec la réalité. Les reporters n’aiment pas beaucoup le mélange des genres, le « mensonge » sur leur monde de « vérité ».

Définition :
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le nom féminin épistémologie comme suit : «Branche de la philosophie qui fait une étude critique des sciences, ayant pour objet de déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée. »

Le Grand Robert de la langue française propose, quant à lui, un sens élargie comme suit : «Théorie de la connaissance et de sa validité; étude de la constitution des connaissances valables.»

Le Robert fait remarquer que : «Ce sens élargi, probablement dû à l'influence de l'anglais epistemology, a été critiqué.»