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Les mots du jour : vlogueur et blogueur vidéo

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Vendredi 13 décembre 2013

vloggeurSource de la recherche :
Le paragraphe suivant, tiré d’un texte de Patrick Lagacé, publié dans le quotidien La Presse + du 8 décembre 2013 :

«Peut-être que ce sont les 30 minutes les plus authentiques de l’internet québécois en 2013. Pendant 30 minutes, le vlogueur Mathieu Saint-Onge parle de quelque chose dont personne ne parle à peu près jamais.»

Définition :

Évidemment, ni le dictionnaire du correcteur électronique Antidote ni le Le Grand Robert de la langue française ne propose de définition pour le nom vlogeur

L’Office québécois de la langue française (OQLF) propose pour le mot anglais videoblogger et ses synonymes vlogger, vloger, vidblogger et video weblogger, la locution française blogueur vidéo. L’OQLF a rejeté l’utilisation du terme vlogueur.

L’Office définit le terme blogueur vidéo comme suit : «Internaute qui publie un blogue vidéo et le met à jour régulièrement. Un blogueur vidéo c'est en fait un blogueur qui utilise du contenu vidéo.»

Sur son site Internet, l’OQLF y va également des remarques suivantes :

Les emprunts intégraux blogger et bloger (ou weblogger et webloger) et les graphies bloggeur, blogeur et bloggueur (ou webloggeur, weblogeur et webloggueur), mal adaptées au français sur le plan morphologique, sont à éviter. En français, la consonne g devant e, i et y se prononce [ge], comme dans voyageur, et rend donc nécessaire à l'écrit l'emploi du u [gue], comme dans blagueur. La graphie recommandée est donc blogueur. Ainsi, on écrira : blogueur vidéo et vidéoblogueur.

Au pluriel, on aura : des blogueurs vidéo, des blogueuses vidéo. L'adjectif vidéo demeure invariable.

Pour les adeptes de carnet Web ou de cybercarnet, synonymes de blogue, on parlera alors de carnetier vidéo et de vidéocarnetier (termes proposés en mars 2006 par l'Office québécois de la langue française).

Le terme weblogueur, correspondant à la forme anglaise d'origine web logger, n'a pas été retenu, car il vient concurrencer inutilement le terme blogueur et son synonyme carnetier, adoptés par un grand nombre d'internautes francophones. Il en est de même pour les termes formés avec le mot weblogueur, comme weblogueur vidéo et vidéoweblogueur.

Le terme vlogueur (contraction de vidéo et de blogueur), peu attesté, n'a pas été retenu pour désigner le présent concept. Il vient concurrencer inutilement les termes blogueur vidéo et vidéoblogueur, beaucoup plus transparents. Les graphies vloggeur, vlogeur et vloggueur, pour les mêmes raisons que pour bloggeur, blogeur et bloggueur, sont aussi à éviter en français.

Les termes blogger vidéo, vidéoblogger, bloger vidéo et vidéobloger (ou weblogger vidéo, vidéoweblogger, webloger vidéo et vidéowebloger), emprunts inutiles à l'anglais, sont à éviter en français. Il en est de même pour les graphies bloggeur vidéo, vidéobloggeur, blogeur vidéo, vidéoblogeur, bloggueur vidéo et vidéobloggueur (ou webloggeur vidéo, vidéowebloggeur, weblogeur vidéo, vidéoweblogeur, webloggueur vidéo et vidéowebloggueur).

Photo ci-dessus : Une photo de la page d’accueil du site Internet du blogueur vidéo Mathieu Saint-Onge, dont traite le texte de Patrick Lagacé.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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