Le mot du jour : pinaillage

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Mardi 29 octobre 2013

Source de la recherche :
Le paragraphe suivant, tiré d’un texte de Jean-François Nadeau publié dans le quotidien Le Devoir du 21 octobre 2013 :

«Mais je reviens à cette affaire de Charte. Comment ne pas y revenir ? Il n’y a que ça partout. Oh! moi qui suis toujours très poli, sans la moindre intention polémique, vous aurez bien sûr remarqué qu’il ne me vient pas à l’idée de nier l’extrême nécessité de tout ce qui survient ces jours-ci comme pinaillage à ce sujet. Ni de me plaindre de l’abîme hallucinant d’étroitesse dans lequel on semble heureux de s’engouffrer jour après jour, au même moment où un rapporteur des Nations unies plaide, dans l’indifférence quasi générale, de l’effrayante situation faite aux amérindiens chez nous ou que le gouvernement Harper s’attaque en douce, devant les tribunaux, au principe de la majorité démocratique pour contrer une éventuelle résurgence indépendantiste. Je suis poli, mais vous me permettez au moins quelques sentiments un peu irrités. Tout simplement parce que ça n’a franchement pas de maudit bon sens d’en être rendu là.»

Définition :
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le nom féminin pinaillage comme suit : «Action de pinailler, de se perdre dans les petits détails.»

Soulignons qu’Antidote définit le verbe pinailler comme suit : « Perdre son temps à critiquer sur des détails qui n’en valent pas la peine. »

Quant au dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, il y va de la définition suivante: « Ergoter sur des vétilles; se perdre dans des détails infimes, dans les subtilités. »