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Jean-Luc Blaquière sur la terre ferme

Revue de presse

Olivier Bossé, Le Soleil, le 20 juillet 2013

Jean-Luc Blaquière (Québec) Depuis trois semaines, Jean-Luc Blaquière voguait sur un navire sur lequel il n'avait pas choisi d'embarquer, celui d'une commotion cérébrale. Vision brouillée, humeur maussade, sensation de tangage. Le premier-but des Capitales est maintenant guéri et jouait vendredi.

Photo ci-dessus : Un coup de genou au visage en volant le troisième coussin, à Trois-Rivières, aura empêché Blaquière de jouer pendant 21 jours. (Photothèque Le Soleil, Yan Doublet)

«C'est le jour et la nuit. J'avais essayé de revenir il y a une semaine et demie et je vois vraiment la différence avec aujourd'hui. Là, je me sens vraiment bien», affirme-t-il avec un soulagement manifeste. Un coup de genou au visage en volant le troisième coussin, à Trois-Rivières, l'aura gardé 21 jours sans jouer. Le 27 juin, il avait quand même disputé presque cinq manches de plus avant d'abdiquer.

«Je me sentais comme dans un bateau. J'avais de la misère à fixer mon attention sur une chose et je bougonnais sans m'en rendre compte. J'avais déjà eu une commotion dans le passé, mais ç'avait pris à peine une semaine», explique celui dont la position naturelle se trouve derrière le marbre, accroupi. Il peut aussi patrouiller le coin chaud.

Le sujet des commotions cérébrales est à la mode, dans le vestiaire du club de baseball indépendant de Québec. Le receveur régulier, Patrick D'Aoust, est sur le carreau depuis le 6 juillet. Son retour n'est pas prévu pour bientôt, sa carrière pourrait être dans la balance.

«Ç'aurait pu être pire»
«Si le médecin m'avais permis de revenir plus tôt, comme je le voulais, et que j'avais eu un autre choc à la tête, ç'aurait pu être pire. Il faut être vigilant», reconnaît Blaquière, qui côtoie D'Aoust sur le losange depuis plus de 10 ans. Ils ont le même âge, 27 ans.

Le numéro 30 assure ne pas avoir été inquiété outre mesure par son état, «mais j'étais déçu du temps que ça prenait. Après une semaine, quand Patrick [Scalabrini, le gérant] est venu me dire que je ne faisais pas le voyage au New Jersey [du 6 au 9 juillet], ça m'a donné un coup. Je voulais y aller, mais mon corps n'étais pas capable», résume Blaquière.

Jeudi, question de savoir s'il était prêt à revenir, il s'est tapé un peu de course, l'exercice au bâton, a capté des balles au champ et surtout les séances d'échauffement des trois lanceurs utilisés. Il a toutefois refusé une bouffe d'Ashton en fin de soirée, au contraire de ses coéquipiers Karl Gélinas et Jeff Duda.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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