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Malo prend l’attaque en main

Revue de presse

Olivier Bossé, Le Soleil, le 5 juillet 2013

Jonathan Malo(Québec) Aux prises avec un alignement inexpérimenté à cause des blessures, les Capitales de Québec se sont tournés vers leurs vétérans, jeudi, à Trois-Rivières. Jonathan Malo a claqué un grand chelem et Rene Leveret un circuit solo, dans une victoire de 6-5 aux dépens des Aigles.

Photo ci-dessus : Jonathan Malo a claqué un grand chelem, jeudi, dans une victoire de 6-5 aux dépens des Aigles. (Photothèque Le Soleil, Pascal Ratthé)

«Dans tous les matchs qu'on a gagnés depuis un bout de temps, les vétérans ont fait le travail. Ils ont pris charge de l'équipe. Aujourd'hui, Malo a donné le gros, gros coup qui leur a fait mal. Je ne veux pas trop en demander à mes réguliers, mais ces temps-ci, il le faut», a résumé le gérant des vainqueurs, Patrick Scalabrini, quand on l'a joint dans les entrailles du stade Fernand-Bédard.

Avec les réguliers Carlos Willoughby, Jean-Luc Blaquière, Jeff Helps et Patrick D'Aoust dans le dalot, l'utilisation à temps complet des recrues Dany Deschamps et Maxime Lefèvre s'imposait autant que le rappel d'Issaël Gonzalez.

À eux trois, Deschamps (24 matchs), Lefèvre (32) et Gonzalez (117) cumulaient seulement 173 matchs d'expérience professionnelle avant celui de jeudi. Il faut ajouter Asif Shah (308) et Royce Consigli (314) pour parvenir à la hauteur de Malo (776). Plus de la moitié de l'alignement!

Après la «tapoune» de Leveret en deuxième manche, Malo a pris l'attaque en main avec un coup de quatre points en septième, pour faire 6-3. Il s'agissait du deuxième grand chelem de la saison chez les Capitales. L'an dernier, Malo avait réussi l'exploit deux fois. Il affiche 6 circuits en 45 matchs jusqu'ici, la moitié de ses 12 cognés dans les 100 parties de 2012.

«On avait leur lanceur partant [Dan Britton-Foster] dans les câbles, il commençait à être fatigué, et Malo a donné le gros coup», a analysé Scalabrini, qui a vu son premier frappeur du rôle accueillir le releveur Rob Cooper avec la fameuse bombe, sur un compte d'une balle et de deux prises. L'autre point a aussi été produit par un vétéran, Sébastien Boucher.

Beau jeu défensif
À sa première prestation pro en près de quatre ans, Gonzalez (0 en 3, 1 pc) a mis fin au match en réalisant un double jeu presque à lui seul. Le deuxième-but a capté une solide flèche d'Emerson Frostad, avant de surprendre un David Cooper trop aventureux au premier coussin.

Le patron trouve son ex-coéquipier «très en forme, très rapide». Scalabrini tente de convaincre Gonzalez d'accompagner l'équipe à Little Falls, au New Jersey, en fin de semaine, pour affronter les Jackals. Le retour de Helps à l'arrêt-court pourrait aussi stabiliser l'avant-champ.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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