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Une attente payante

Revue de presse

Richard Boutin, Le Journal de Québec, le 27 juin 2013

Samuel D’Anjou poursuivra sa carrière aux États-Unis

Samuel D’Anjou L’attente a été longue, mais le lanceur Samuel D’Anjou poursuivra sa carrière chez nos voisins du Sud.

L’artilleur des Capitales Junior a obtenu une bourse d’études des Cougars du collège communautaire de Western Nebraska. «Je commençais à croire que j’allais passer une autre année à Québec, a raconté D’Anjou. J’aurais pu continuer de me développer dans la LBJEQ et tenter ma chance à nouveau l’an prochain.

Photo ci-dessus : Dès la mi-août, le lanceur Samuel D’Anjou mettra les voiles sur le Nebraska, où il amorcera un nouveau chapitre de sa carrière.

«Le plan initial était de me joindre au collège Monroe, mais cela n’a pas fonctionné, poursuit D’Anjou. J’ai par la suite soumis mon profil de joueur et une vidéo sur le site de Baseball Connect. Jean-Philippe Roy (responsable du sport-études à Cardinal-Roy) a aussi contacté l’entraîneur-chef de Western Nebraska.»

D’Anjou a finalement reçu une réponse positive il y a quelques jours. «Ils avaient besoin d’un lanceur et ils m’ont soumis une offre, a-t-il expliqué. Ma bourse d’études n’est pas aussi élevée que celle de Jérôme (Duchesneau), mais elle couvre de 75 % à 80 % de mes frais. J’avais reçu quelques offres avant celle-ci que j’avais refusées, parce qu’elles n’étaient pas suffisantes sur le plan financier.»

Vélocité
Ses chums Duchesneau, Alex Clavet et David Glaude avaient trouvé preneurs en avril. «J’attire moins l’attention, parce que ma vélocité n’est pas aussi grande que d’autres, a-t-il dit. L’entraîneur à Western Nebraska sait que je lance moins fort, mais ça ne le dérange pas. Il veut simplement que je lance des prises et il va s’assurer que je mise sur une bonne défensive.

«Même si je lance moins fort, j’ai toujours participé aux championnats canadiens et je me retrouvais parmi les meilleurs lanceurs, ajoute D’Anjou. Cet hiver, T.J. Stanton et Chris Cox (des Capitales de Québec) m’ont dit que j’avais le corps pour lancer fort si je poursuivais mon développement physique.»

D’Anjou est très heureux de se retrouver avec Duchesneau pour le prochain chapitre de sa carrière. «J’étais prêt à partir seul, a-t-il dit, mais ce sera plus le fun à deux. Nous avons joué cinq ans ensemble au sport-études et une autre année à St. Lawrence. Nous sommes de bons amis.»

Aux États-Unis, D’Anjou sera utilisé exclusivement comme lanceur. Il évoluait aussi comme joueur de premier but chez les Condors de Charlesbourg dans le réseau midget AAA. «À moins d’une surprise, je vais uniquement lancer, a-t-il précisé. Chez les Capitales Junior, j’ai une entente avec Luc (Bédard) que je ne joue pas en défensive. Parce que je suis blessé à une omoplate, je suis incapable de m’élancer.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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