Ex-coloc du gérant

Revue de presse

Mario Morissette, Le Journal de Québec, le 27 juin 2013

TROIS-RIVIÈRES | Dès qu’il a su qu’Emerson Frostad était libre comme l’air, le gérant Pierre-Luc LaForest s’est empressé de lui soumettre un contrat.

Photo ci-dessus : Emerson Forstad est un élément clé de la formation des Aigles de Trois-Rivières. Originaire de Vancouver, le receveur de 30 ans vit en Arizona, où il poursuit ses études et joue au hockey! (Photo d’archives, Daniel Mallard)

LaForest et Frostad, deux athlètes olympiques, se connaissent depuis plusieurs années déjà. Ils ont même vécu ensemble!

«À l’automne 2006, nous avions joué tous les deux pour Équipe Canada lors d’un tournoi de qualifications à Cuba. Par la suite, Emerson avait résidé chez moi, en Arizona. On s’y était entraînés tout l’hiver en compagnie de Justin Morneau et de quelques autres baseballeurs canadiens», a rappelé LaForest.

«Pour lancer les Aigles sur des bases solides, il importait de compter sur les services d’un receveur d’expérience. Un vétéran qui ne craint pas de communiquer avec les lanceurs d’expérience et les plus jeunes.»

En progression
Après un début de saison timide bâton entre les mains, Frostad a haussé sa moyenne à ,255 mardi soir.

«Derrière le marbre, Emerson est grandement responsable de nos récents succès. En attaque, je savais que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il débourre, car il a compilé d’excellentes statistiques dans l’Atlantic League (et dans le niveau AA). C’est intéressant de le voir produire.»

Étudiant et hockeyeur
Enrôlé à Arizona State, où il terminera son baccalauréat en finances, Frostad bénéficiera encore de la bourse d’études prévue à son entente contractuelle avec les Rangers du Texas pour obtenir une mineure en droit.

Pour tuer le temps, il enfilera les patins pour le club de hockey des Sun Devils. «L’université a un club récréatif qui affronte d’autres collèges de la région. Les activités ne sont pas régies par la NCAA, mais le calibre de jeu n’est pas vilain», assure cet ailier droit.

Un peu plus et on lui parlait des Coyotes!

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.