David Leblanc, plus qu’un figurant

Revue de presse

Olivier Bossé, Le Soleil, le 26 juin 2013

(Trois-Rivières) David Leblanc est le seul joueur québécois de tout le baseball indépendant à ne pas porter la casquette des Capitales. Le grand releveur des Aigles de Trois-Rivières n'est toutefois pas étranger à l'équipe estivale chouchou de Québec. L'artilleur de 24 ans a été l'élève des Jonathan Malo, Josué Peley et Jean-Luc Blaquière à l'Académie de baseball du Canada (ABC).

«C'est incroyable ! J'ai espéré jouer pro toute ma vie, au Québec en plus, où c'est encore plus difficile. Puis je me retrouve contre ces gars-là qui m'ont coaché, c'est très satisfaisant», a reconnu Leblanc, mardi, après l'exercice au bâton des Aigles.

Photo ci-dessus : David Leblanc a été le premier Québécois à signer avec la nouvelle équipe de la ligue Can-Am, cet hiver. (Photo: Oli Croteau)

Le natif de Beaconsfield, dans l'ouest de Montréal, vient de conclure trois années de scolarité en administration des affaires à l'Université de Tampa. Sur le losange, ce collège junior est champion national de deuxième division. C'est avec les Aigles juniors que le droitier de maintenant 6' 6'' et 230 lbs a fait de Trois-Rivières sa maison d'été, de 2008 à 2011. C'est aussi à cette époque qu'il a appris à maîtriser le français.

Il a été le premier Québécois à signer avec la nouvelle équipe de la ligue Can-Am, cet hiver. Les recrues Dominique Samyn, Jonathan Valdez et Philippe Deslisle se sont ensuite jointes à lui, avant de plier bagages tour à tour. Leblanc est dorénavant le seul Québécois dans l'alignement des Aigles.

«On a beaucoup de Canadiens [8], mais depuis le début, je dis que je ne veux pas être ici parce que je suis Québécois, mais parce que je mérite ma place. Tu ne fais pas juste graduer du junior à la ligue Can-Am, je suis venu de loin pour être ici.

«Le calibre de jeu est plus fort que ce à quoi je m'attendais. Ce n'est pas une ligue de garage», insiste-t-il, se disant impressionné «chaque jour» par le talent déployé par ses coéquipiers et rivaux. «Juste dans l'exercice au bâton d'aujourd'hui, Jeremy Nowak a cogné 15 bombes. . .»

Leblanc se fait un point d'honneur d'être un Québécois dans un club professionnel québécois. Avant la fin des classes, il a visité quatre écoles primaires pour partager sa passion. En neuf sorties et 19,1 manches, Leblanc montre une moyenne de points mérités de 3,66, avec 10 retraits au bâton et six buts sur balles. Les Capitales comptent sept Québécois dans leurs rangs, 12 Canadiens au total.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.