Londres : The City, The Shard, The Gherkins, l’Hôtel de Ville, Tower bridge… et la tour de Londres!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 57e d’une série de reportages relatifs à un long périple intitulé « Le grand tour des îles britanniques » que nous avons réalisé avec Voyages Lambert au printemps 2013 !

Londres, Angleterre, Royaume-Uni, dimanche 16 juin 2013 – Nous voilà déjà à la dernière journée de visites de notre long périple dans les îles britanniques! Pour l'occasion, nous continuons de découvrir Londres y allant d'une courte tournée en autocar dans The City, le centre des affaires. Puis, nous continuons en marchant le long d'une superbe promenade aménagée sur la rive sud de la Tamise… jusqu'à Tower Bridge, que nous traversons!

De l'autre côté, nous y allons d'une belle visite de la « Tour de Londres », avant de nous rendre à Trafalgar Square… où nous quittons le groupe pour nous promener aux alentours de Buckingham Palace… et ce, avant notre souper-croisière sur la Tamise!

Photo ci-dessus : Les nouveaux édifices de Londres : l'Hôtel de Ville, la tour nommée « The Shard » et le complexe « More London Riverside »… la nouvelle signature de la capitale britannique!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Le ciel est nuageux ce matin à notre réveil vers 6 h 15. Quelque 45 minutes après être sortis du lit, nous descendons au restaurant de l’hôtel pour le petit-déjeuner. C’est dimanche matin et il y a foule !

Après le repas, après avoir récupéré nos chauds vêtements à la chambre, nous rejoignons notre groupe de voyageurs Lambert dans le hall d’entrée. Il est un peu avant 9 heures. Nous grimpons dans un tout nouvel autocar ce matin. Marie-Claude, notre guide nationale pour le « Grand tour des îles britanniques », nous présente notre chauffeur pour aujourd’hui : Alec.

Celui-ci met son véhicule en marche et nous partons au moment où notre guide nous informe que nous nous promènerons dans The City en autocar, puis par la suite à pied.

« Nous passerons à proximité de la nouvelle tour de Londres, The Shard, » mentionne-t-elle. « Elle abrite un hôtel, des bars, des restos, des appartements et un magnifique point de vue à 360 degrés sur Londres à son sommet. Toutefois, nous n’y grimperons pas, car le prix est exorbitant… à 30 £ par personne ! »

Nos recherches en vue de la rédaction de ce texte nous ont permis d'apprendre que cette tour datant de 2012 a été réalisée par l'architecte italien Renzo Piano. Avec ses 309,60 mètres de hauteur, elle était au moment de son inauguration le plus haut immeuble du Royaume-Uni et de l'Union européenne… ce qui n'est plus le cas maintenant!

De l’autocar, notre guide attire notre attention sur le pont de Waterloo et sur la tour de l’Horloge (Big Ben), elle qui est maintenant nommée la Tour Élisabeth II, et ce, depuis le Jubilé de la Reine en 2012.

Puis, nous entrons dans The City, « le royaume de la finance », précise Marie-Claude.

Nous revoyons la cathédrale Saint-Paul que nous avons visitée hier et des bâtiments modernes parmi les anciens !

Un autre quadrilatère a été entièrement rasé et on est à y reconstruire.

Au passage, Marie-Claude nous renseigne sur l'identité des immeubles : la banque d’Angleterre, des sièges de compagnies d’assurance, la bourse, le pont de Londres, « qui est différent de Tower Bridge », souligne-t-elle. « Ce vieux pont fut le premier pont de la ville… et le seul jusqu’en 1750. »

Nous voyons une grande colonne. « Elle commémore le « Grand Feu de 1666 ». Haute de 62 mètres, elle est l’œuvre de Christopher Wren, celui qui a construit la cathédrale Saint-Paul », lance-t-elle.

Nous descendons de l’autocar à 9 h 25 et poursuivons notre promenade à pied.

Nous sommes sur les anciens docks du port de Londres, un secteur qui a été revitalisé !

Nous entrons dans la Hay’s Galleria, d’anciens entrepôts qui ont été convertis en centre commercial.

Photo ci-dessus : Ici, les installations portuaires ont été fermées dans les années 1980. La décision a alors été prise de conserver le quai et certains bâtiments et de restaurer l'environnement pour en faire une zone agréable à vivre avec des édifices à bureaux et des commerces. Pour couvrir les entrepôts Hays, un immense toit en verre a été conçu par le jeune architecte Arthur Timothy. C'est sous celui-ci que nous nous trouvons!

Il y a une grosse sculpture en métal représentant un bateau… dont les rames bougent.« Cette sculpture date de 1987. Elle est de l'artiste David Kemp et elle se nomme The Navigators ».

Photos ci-dessus : L’œuvre « The Navigators » est en bronze et mesure 60 pieds de long. Elle est l’amalgame d’un navire guerrier de l’époque des Vikings, d’un dragon, d’un bateau à vapeur et d’autres éléments reliés à la marine ! David Kemp, un sculpteur qui vit dans les Cornouailles, s’est inspiré des ouvrages de Jules Verne pour réaliser son œuvre.

Nous marchons en suivant le cours de la Tamise !

De l’autre côté du fleuve, nous voyons le fameux édifice nommé « Le Cornichon », The Gherkin comme le nomment les Londoniens dans la langue de Shakespeare, l’ancien marché aux poissons et dans la Tamise un énorme bateau de guerre.

Photos ci-dessus : Vue de la rive nord de la Tamise…

« Il s’agit du “HMS Belfast” », continue Marie-Claude « Il a été construit en 1938 en Irlande du Nord. Ce bateau a servi lors du débarquement de Normandie et à la guerre de Corée. Depuis 1971, il est devenu un musée. »

Photo ci-dessus : Un musée sur la Tamise… qui prend place dans le « HMS Belfast ».

Nous poursuivons notre balade sur une belle promenade aménagée sur le port. « Elle a été construite il y a six ans », mentionne Marie-Claude.

Nous approchons de Tower Bridge… que nous apercevons.

Photo ci-dessus : Le mythique « Tower Bridge ».

Toujours de l’autre côté de la Tamise, il y a la grosse forteresse carrée. « C’est la Tour de Londres, l’ancienne prison célèbre. »

« Les gens qui y mouraient la tête tranchée se considéraient comme des privilégiés ! La mort étant alors rapide. »

Le temps est doux, il y a peu de vent et parfois des rayons de soleil.

Nous passons devant l’hôtel de ville de Londres, un édifice à la forme étonnante construit par l'architecte Norman Foster et inauguré en 2002.

« Ici, fait remarquer Marie-Claude, nous sommes sur la rive sud de la Tamise, en fait du même côté que notre hôtel. »

Photo ci-dessus : L'étonnant Hôtel de ville de Londres, une réalisation de Norman Foster.

Photos ci-dessus : D'autres bâtiments réalisés par Norman Foster… le siège social de Price Waterhouse Coopers, une entreprise internationale d'expertise comptable!

Nous montons quelques marches et grimpons sur le tablier du pont. Nous le traversons en marchant, nous arrêtant au centre pour regarder des deux côtés de la Tamise.

Photos ci-dessus : « Tower Bridge est un pont qui a été construit en 1897, en utilisant une architecture du Moyen-âge et une technologie de pointe », nous lance notre guide Marie-Claude.

« Il a été un pont à bascule jusqu’en 1976 », continue-t-elle. « Aujourd’hui, une autre technique est utilisée et il est ouvert environ 500 fois par année. »

« Nous pouvons monter dans une des deux tours du pont et d’en haut nous avons une belle vue sur la ville. Nous n’avons malheureusement pas le temps d’y grimper, car nous sommes attendus à la “Tour de Londres”. »

Photos ci-dessus : Du « Tower Bridge », la vue sur la Tamise et ses berges est fascinante.

La Tour de Londres
Nous arrivons à la « Tour de Londres » à 10 heures. Marie-Claude nous demande de nous placer en ligne à un endroit où il y a des rubans, comme ceux de la police pour délimiter une zone de crime. Nous sommes les premiers. Nous attendons que notre guide revienne avec les billets.

Mais quelques minutes après le départ de celle-ci, le personnel de la Tour nous demande de nous déplacer pour laisser entrer de nombreux groupes de touristes… qui ont déjà en main leur billet!

Il y a maintenant foule à l'intérieur… et nous nous sommes toujours en attente du retour de Marie-Claude. Pourquoi nos billets n'ont-ils pas été achetés d'avance comme les autres groupes?

Nous attendons un gros 30 minutes! Finalement, elle arrive. Nous entrons après nous être pliés aux vérifications de sécurité.

Nous arrivons dans la cour intérieure!

Contrairement à ce que son nom suggère, la Tour de Londres n'est pas qu'une tour, c'est en fait une forteresse. Elle a été érigée à cet endroit à compter de 1066 sur ordre de Guillaume 1er, Guillaume le Conquérant!

Photo ci-dessus : La forteresse vue de l'autre côté de la Tamise.

Au fil des ans, elle fut agrandie et agrandie encore, tant sous Richard Ier, que sous Henri III et Édouard Ier! Tous leurs successeurs, Normands, Plantagenêt et Tudor ont bénéficié de sa position forte et avantageuse sur la Tamise.

En 1988, la tour fut inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en reconnaissance de son importance… et pour aider à sa préservation!

Photos ci-dessus : Une forteresse toute de pierres!

Photos ci-dessus : De cet endroit, nous avons une belle vue sur le pont de la Tour de Londres (Tower Bridge)!

Nous entrons… et on nous avise que les photos sont interdites.

Nous déambulons d'une salle à l'autre… Puis ça refoule, il y a trop de monde.

Nous nous attardons donc devant un petit film où nous apprenons qu'Élisabeth II avait 27 ans, soit le même âge qu'Élisabeth première, lors de son couronnement le 2 juin 1953.

Nous continuons à déambuler et nous arrivons devant d'immenses portes en acier, très épaisses… Elles marquent l'accès de la salle où sont exposés les « Joyaux de la couronne ».

Par « Joyaux de la couronne », les autorités britanniques entendent les attributs du pouvoir royal et les costumes de cérémonie portés par les souverains du Royaume-Uni lors du couronnement ou lors de cérémonies officielles. Ils se composent de couronnes, de sceptres, de globes, d'épées, de bagues, d'éperons, de bracelets, mais aussi de robes de cérémonie, etc.

Nous entrons dans la salle et prenons place sur un tapis roulant… qui déambule d'une vitrine à l'autre…

Photo ci-dessus : Quelques-uns des  Joyaux de la couronne » britannique! (Photo provenant d'Internet)

Nous sortons de cette tour qui a été, entre 1300 et 1810, l'Hôtel de la monnaie, avant de devenir la Maison des joyaux (Jewel House).

Photos ci-dessus : Nous apercevons une sentinelle portant un uniforme rouge et un chapeau de fourrure… Le soldat reste impassible devant les nombreux photographes qui l'immortalisent!

Photo ci-dessus : Puis, nous rencontrons un gardien de la tour, un Beefeaters, fort gentil… Il forme le corps des gardes d'apparat de la Tour de Londres. Ils sont nominalement chargés de la surveillance des prisonniers de la Tour et de la protection des Joyaux de la Couronne britannique. En pratique, ils servent de guides aux visiteurs tout en étant eux-mêmes l'une des attractions de la Tour.

Nous nous dirigeons maintenant vers les remparts.

Photos ci-dessus : Une forteresse impressionnante.

Nous arrivons devant la Bloody Tower, la tour sanglante. Elle date de 1225, mais ce n'est qu'au XVIe siècle qu'elle acquit sa réputation de prison sinistre et intimidante.

L'encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que bien qu'une grande partie de la réputation de la prison soit exagérée, les XVIe et XVIIe siècles marquèrent l'apogée de la tour en tant que centre d'internement. À ce titre de nombreux opposants religieux et politiques y furent détenus et nombre d'entre eux exécutés. Parmi les personnes exécutées à la tour figurent les noms de Thomas More et d'Anne Boleyn.

Durant la Première Guerre mondiale, onze hommes furent jugés à huis clos et exécutés à la tour par un peloton d'exécution pour espionnage. Puis, lors de la Seconde Guerre mondiale, la tour fut à nouveau utilisée pour détenir des prisonniers de guerre. L'un d'entre eux fut Rudolf Hess, représentant d'Adolf Hitler, mais uniquement pour quatre jours en 1941. Il fut le dernier prisonnier d'État à y être emprisonné.

La dernière exécution à la tour fut celle de l'espion allemand Josef Jakobs fusillé le 14 août 1941. Les exécutions durant les deux guerres mondiales eurent lieu dans un petit champ de tir situé à proximité du rempart extérieur qui fut démoli en 1969.

Nous voyons une porte sur la Tamise. C'est par cette porte qu'arrivaient les prisonniers au Moyen-âge… il s'agit de la Porte des traîtres.

Photos ci-dessus : La Porte des traîtres.

Nous montons sur les remparts et entrons dans le Medieval palace, résidence des rois Henri III et par la suite son fils, Édouard 1er, dit Édouard le Confesseur. Nous voyons le hall… puis la chambre à coucher.

Contrairement à la plupart des mariages princiers de cette époque, Édouard et son épouse s'aimaient profondément. Édouard est demeuré fidèle à sa femme jusqu'à sa mort. Le couple eut entre 14 et 16 enfants!

Des remparts, nous avons une vue magnifique sur le Tower Bridge. C'est d'ici que Céline a pris une photo du pont en 1989.

Photos ci-dessus : Du haut des remparts nous avons une vue imprenable sur le Tower Bridge, sur la tour blanche et sur la cour intérieure.

Nous terminons la visite à 11 h 30.

Marie-Claude nous a guidés pour cette visite beaucoup plus lentement qu'à l'accoutumée! Elle a pris le temps d'attendre que tout le monde soit présent avant de commencer. Et pour la première fois du voyage, elle a utilisé son parapluie pour nous donner un repère… Mieux vaut tard que jamais!

Nous repartons en autocar à 12 h 00…

À suivre…
Promenade dans les environs du palais de Buckingham!

Photo ci-dessus : Buckingham Palace… un dimanche après-midi!

Bibliographie
À la découverte de l’Écosse, Luc Giard, 2005, 65 pages;

Atlas en fiches, Royaume-Uni, l’Angleterre, l’Écosse, régions d’Angleterre, Cambridge et Oxford, Édimbourg, Londres, la Tamise, l'Irlande du Nord, Londonderry, l'Irlande, Dublin, etc., Éditions Atlas, 2008;

Bleinheim Palace, Guide des lieux, 1988, 49 pages;

Encyclopédie libre Wikipédia Royaume-Uni, Angleterre, Oxford, la Tamise, Écosse, Édimbourg, Glasgow, Dublin, Cardiff, Salisbury, Bath, Londres et plusieurs autres pages;

Irlande, Édition Bonechi, 2012, 128 pages;

La Gloire de l’Écosse, Jarrold Colour Publications, 1989, 116 pages;

Le Patrimoine mondial de l'UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages;

Les plus belles légendes irlandaises, Eithne Massey, The O’Brien Press, 2013, 64 pages;

Londres (Guide Voir), Édition Libre Expression, 2011, 450 pages;

Londres (Guide de voyage Berlitz), MacMillan S.A., 1988-1989, 128 pages;

Londres, Éditions Thomas et Benacci Ltd., 1999, 192 pages;

LonelyPlanet - Écosse , Publication LonelyPlanet, 2011, version numérique;

L’Écosse, Jean-Louis Mathon, 1990, 125 pages.