Londres : la cathédrale Saint-Paul et le British Museum!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 56e d’une série de reportages relatifs à un long périple intitulé « Le grand tour des îles britanniques » que nous avons réalisé avec Voyages Lambert au printemps 2013 !

Londres, Angleterre, Royaume-Uni, samedi 15 juin 2013 – Déjà nous avons admiré le pont Westminster et sa superbe vue sur l'édifice du parlement britannique, le palais de Westminster, puis nous nous sommes extasiés devant le riche intérieur de l'abbaye de Westminster et avons ensuite découvert, de l'autocar, Hyde Park et Kensignton Gardens, en plus d'avoir photographié l'imposant mémorial du Prince Albert.

Sortant du célèbre magasin Harrods où nous avons grimpé au dernier étage en empruntant l'escalier égyptien, nous nous sommes rendus dans les environs de la cathédrale Saint-Paul d'où nous avons été littéralement soufflés par le magnifique spectacle aérien venant clore l'événement Trooping the Colour 2013.

Nous poursuivons nos découvertes de la capitale de l'Angleterre en nous rendant maintenant à la cathédrale Saint-Paul… et au British Museum!

Photo ci-dessus : Une des pièces maîtresses du British Museum, un superbe casque de fer découvert dans un tumulus se trouvant sur la propriété de madame Edith Pretty à Sutton Hoo dans le Suffolk.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Notre dîner terminé à la cafétéria de la cathédrale Saint-Paul, nous filons visiter le lieu saint où furent célébré, entre autres, les funérailles de l'amiral Nelson, du duc de Wellington, de sir Winston Churchill et de Margareth Tatcher, la St Paul’s Cathedral.

La cathédrale Saint-Paul que nous voyons et qui prend place sur la colline de Ludgate est la cinquième église érigée à cet endroit. Elle a été construite après que le temple précédent eut été détruit lors du Grand incendie de Londres de 1666. Une première église avait été construite à cet endroit en l’an 604.

C’est l’architecte anglais sir Christopher Wren qui fut chargé de la construction. Au cours de sa carrière, Wren a construit 51 églises, dont plusieurs, malheureusement, furent bombardées et détruites lors de la Deuxième Guerre mondiale.

La construction commença en 1675 et la cathédrale fut ouverte au public en 1697, et ce, bien que les travaux se soient poursuivis jusqu’en 1710 !

« Elle ressemble à la basilique Saint-Pierre de Rome », nous mentionne notre guide nationale pour la Grand tour des îles britanniques, Marie-Claude.

Photo ci-dessus : La coupole de la cathédrale Saint-Paul de Londres culmine à 110 mètres de haut! Elle est la deuxième plus haute au monde après celle de la basilique Saint-Pierre de Rome.

Nous entrons par la crypte. Dès notre entrée, on nous avise que les photos sont interdites, tant ici dans la crypte que dans la cathédrale.

Il y a le tombeau de l'amiral Horatio Nelson, celui du duc de Wellington, la tombe de Florence Nightingale, celle de Christopher Wren… et de plusieurs autres.

Photo ci-dessus : Le tombeau du duc de Wellington dans la crypte de la cathédrale Saint-Paul de Londres. (Photo provenant d'Internet)

La crypte fait toute la grandeur de la cathédrale, ce qui est exceptionnel.

Nous montons dans la cathédrale.

La coupole est superbe. Elle est décorée de peinture en grisaille de scènes de vie de Saint-Paul. Les dessins sont du peintre anglais James Thornhill (1675-1734).

Photo ci-dessus : La superbe coupole de la cathédrale Saint-Paul de Londres. (Photo provenant d'Internet)

En haut, tout autour de la coupole, il y a la galerie des murmures. « Pour y accéder, précise Marie-Claude, il faut gravir 257 marches. De là, si l'on chuchote près de la paroi, nous pouvons être entendus de l’autre côté, soit à 32 mètres plus loin. »

« L'intérieur de la cathédrale affiche un style baroque renaissance… et pourtant Christopher Wren n'a jamais été en Italie », ajoute-t-elle.

Photo ci-dessus : L’intérieur superbe de la cathédrale Saint-Paul de Londres. (Photo provenant d’Internet)

« La construction de la cathédrale a été, en partie, financée au moyen d’une taxe sur le charbon », fait remarquer notre guide.

« Le prince Charles et la princesse Diana se sont mariés ici en 1981. »

Nous terminons la visite à 14 h 20 !

Nous sortons, il pleut.

Photo ci-dessus : Il pleut sur Londres, mais les policiers à cheval se promènent tout de même dans la ville.

En route pour le British Museum<
Nous remontons dans l’autocar à 14 h 30… Mais nous ne partirons qu’une quinzaine de minutes plus tard, une personne du groupe a perdu son carnet de notes dans la cathédrale. Marie-Claude et notre compagne voyageuse retournent à l’intérieur pour tenter de le retrouver.

Elles reviennent finalement avec le précieux carnet et nous partons à 14 h 45. Nous filons vers le British Museum.

Nous passons devant l’Hôtel Bedford, celui où Céline a séjourné avec son amie Jocelyne lors de leur voyage en 1989.

Nous arrivons au musée à 15 h 10 et entrons librement, puisque l'entrée au musée est gratuite.

Le British Museum est le plus ancien musée public du monde ! Il a été fondé en 1753 et a été ouvert au public en 1759, apprend-on en consultant la brochure publicitaire de l'établissement. Ses collections illustrent l’histoire humaine de ses débuts à aujourd’hui !

L’exposition temporaire qui est en cours est « Life and death Pompeii and Herculaneum », mais nous allons plutôt tenter de voir des éléments importants de la collection permanente.

Nous arrivons dans « La Grande Cour » qui a été recouverte d’un toit de verre, un des plus grands jamais construit au monde, par l’architecte britannique sir Norman Foster ! La Grande Cour a été inaugurée lors des célébration du millénaire en 2000.

Photo ci-dessus : La Grande Cour, dont le toit en verre a été réalisé par l'architecte Norman Foster. (Photo provenant de Wikipédia)

Au centre de l’édifice circulaire, il y a une rotonde. C'est la bibliothèque. Elle existait déjà lorsque Foster a réalisé le toit de verre et il l'a conservée intact.

C'est la pièce centrale du musée, c'est d'ici que nous avons accès à toutes les autres salles.

Photo ci-dessus : Une statue de marbre représentant le dieu Hermès portant des sandales ailées. La main gauche et une grande partie des jambes ont été restaurées. La statue daterait du IVe siècle avant J.-C.

Photo ci-dessus : Un magnifique buste de Zeus… datant du IIe siècle avant J.-C.

Nous entrons dans une salle où il y a moult objets de collection : des bijoux, des porcelaines de Wedgewood, de la monnaie, des livres, etc., une foule d'objets trouvés dans un tumulus!

En 1939, madame Edith Pretty, propriétaire de Sutton Hoo dans le Suffolk, a demandé à l'archéologue Basil Brown d'enquêter sur le plus grand de plusieurs monticules qui se trouvaient sur sa propriété.

À l'intérieur, l'archéologue a réalisé une des découvertes archéologiques les plus spectaculaires de tous les temps.

Sous le monticule se trouvait l'empreinte d'un navire de 27 mètres de long datant de l'an 600 de notre ère. En son centre se trouvait une chambre funéraire remplie de trésors dont des objets d'argenterie byzantine, de somptueux bijoux en or et un magnifique casque en fer orné.

Photo ci-dessus : Un superbe casque de fer provenant du tumulus de Sutton Hoo.

Nous montons à l'étage et arrivons dans une salle traitant de la Guerre des deux Roses. Il y a de nombreuses pièces de monnaie exposées. Des trésors retrouvés près de Cambridge.

Photo ci-dessus : Thalie, la muse de la comédie… une statue datant du IIe avant J.-C.

Photo ci-dessus : Le buste d'Hadrien… qui a été trouvé dans la Tamise!

Nous voyons, dans une vitrine, une partie du squelette du Lindow man… le squelette humain le mieux conservé au monde. Il a été retrouvé en 1984. Il daterait du IIe siècle avant J.-C.

Il y a un autre squelette datant celui-ci de 2330 avant J.-C. il s'appelle The Barncak Burrial.

Photo ci-dessus : Un bas relief provenant du palais de Darius à Persépolis en Iran.

Puis nous arrivons dans la section égyptienne du musée.

Photo ci-dessus : Le Sphinx de Taharqa… provenant de la 25e dynastie (690-664 avant J.-C.

Nous voyons « L’homme aux cheveux roux »… il date de 3400 avant J.-C. et pourtant c’est un squelette assez bien conservé.

Nous descendons dans la salle des Assyriens, de Mésopotamie. Il y a des sculptures murales, des bas reliefs, des pièces datant de 640 avant J.-C.

Photos ci-dessus : Les salles et les cours du palais assyrien du roi Sennacherib (704-681 av. J.-C.) à Nineveh (dans le nord de l'Irak moderne) étaient décorées d'une série de panneaux de pierre sculptés. Ils représentent une variété de scènes. Ici des soldats et des chevaux!

Photo ci-dessus : Puis, sur ce panneau, nous voyons un soldat ennemi se soumettre.

Photos ci-dessus : Un taureau ailée à tête humaine provenant d'un palais de Nimrud et datant de 865-860 avant J.-C. Il gardait l'entrée des appartements privés du roi.

Photo ci-dessus : La chasse au lion.

Photo ci-dessus : Voici une autre superbe murale en pierre illustrant des batailles.

Photo ci-dessus : Une tête de cheval provenant d'une immense sculpture de chariot.

Photo ci-dessus : Un Centaure combattant un humain!

Photo ci-dessus : Les restes d'une statue qui aurait représenté Aphrodite, la déesse de l'amour et de la sexualité, et sa mère Dioné, l'une des filles d'Océan.

Nous voyons des plaques affichant des écritures cunéiformes, certaines sont en très bon état.

Puis, nous voici tout près de la pierre de Rosette… Elle est sous une vitre et il y a foule tout autour!

La pierre de Rosette, du nom d'une ville du delta du Nil où elle a été trouvée, est un fragment de stèle gravée provenant de l'Égypte antique et portant trois versions d'un même texte, ce qui a permis à Jean-François Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes au XIXe siècle.

Photo ci-dessus : La pierre de Rosette. (Photographie provenant de Wikipédia).

Nous arrivons dans la salle où sont exposées les sculptures et les frises provenant du Parthénon d'Athlènes… dont la Grèce réclame la restitution depuis de très nombreuses années.

Cette collection est la plus précieuse du musée.

Ces reliefs datant du Ve siècle avant J.-C. ornaient le temple d'Athéna sur l'Acropole d'Athènes!

Photos ci-dessus : Les métopes du Parthénon… il s'agit d'un ensemble de 92 plaques sculptées carrées en marbre du Pentélique originellement situées au-dessus des colonnes du péristyle du Parthénon, sur l'Acropole d'Athènes.

Nous avons de la difficulté à ce suivre notre guide, tant il y a foule au musée, surtout que celle-ci oublie fréquemment de nous mentionner qu'elle chemin elle suit.

Photo ci-dessus : La déesse Aphrodite… surprise au bain!

Nous sortons 16 h 30 sous une pluie battante. Nous sommes chanceux, notre autocar est garé tout près, de l'autre côté de la rue.

Trente minutes plus tard, nous sommes de retour à l'hôtel Park Plaza Westminster Bridge!

Nous prenons l'apéritif à la chambre, un excellent sauvignon blanc du Chili… un Echo Falls Sauvignon. Superbe moment de détente!

Puis, nous nous rendons manger au buffet italien de l'hôtel, le Espressamente Illy Coffee Shop!

Nous y prenons un excellent repas : entrée de salade et pennes aux légumes pour Céline, même entrée et spaghetti olive et ail pour moi. Le tout accompagné d'un verre de vin blanc! (45£)

À suivre…
Promenade en bordure de la Tamise à Londres… qui nous mènera, entre autres, sur Tower Bridge!

Photo ci-dessus : Tower Bridge, dont la construction s'est terminée en 1894, une réussite technologique pour l'époque.

Bibliographie
À la découverte de l’Écosse, Luc Giard, 2005, 65 pages;

Atlas en fiches, Royaume-Uni, l’Angleterre, l’Écosse, régions d’Angleterre, Cambridge et Oxford, Édimbourg, Londres, la Tamise, l'Irlande du Nord, Londonderry, l'Irlande, Dublin, etc., Éditions Atlas, 2008;

Bleinheim Palace, Guide des lieux, 1988, 49 pages;

Encyclopédie libre Wikipédia Royaume-Uni, Angleterre, Oxford, la Tamise, Écosse, Édimbourg, Glasgow, Dublin, Cardiff, Salisbury, Bath, Londres et plusieurs autres pages;

Irlande, Édition Bonechi, 2012, 128 pages;

La Gloire de l’Écosse, JarroldColour Publications, 1989, 116 pages;

Le Patrimoine mondial de l'UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages;

Les plus belles légendes irlandaises, Eithne Massey, The O’Brien Press, 2013, 64 pages;

Londres (Guide Voir), Édition Libre Expression, 2011, 450 pages;

Londres (Guide de voyage Berlitz), MacMillan S.A., 1988-1989, 128 pages;

Londres, Éditions Thomas et Benacci Ltd., 1999, 192 pages;

LonelyPlanet - Écosse , Publication LonelyPlanet, 2011, version numérique;

L’Écosse, Jean-Louis Mathon, 1990, 125 pages.