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Comme les majeures pour Malo

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, 7 mai 2013

Jonathan Malo Jonathan Malo n'a jamais joué dans les majeures, mais il a vécu une expérience s'y rapprochant en participant à la Classique mondiale de baseball, en mars dernier. «J'ai eu beaucoup de plaisir, ça été trop court. J'avais déjà joué dans la ligue des pamplemousses, ç'a m'a rappelé cela», confiait le troisième-but des Capitales.

Photo ci-dessus : Lors de la Classique mondiale de baseball de mars dernier, l'entraîneur-chef de l'équipe canadienne, Ernie Whitt, a mentionné que Jonathan Malo était l'un des meilleurs joueurs d'avant-champ au pays.

Sa présence à Québec, en 2012, s'expliquait en partie par la possibilité de faire partie de l'équipe nationale. Mais en plus, il est tombé à nouveau en amour avec le baseball lors de son séjour avec les Capitales. «La Classique était dans ma mire, je voulais continuer à jouer pour voir ce qui allait arriver. Maintenant que c'est fait, je ne pense pas à la retraite, bien que mon compte bancaire me crie après...»

Le Canada n'a pas franchi la ronde préliminaire disputée en Arizona. On se souviendra de la bagarre générale contre le Mexique. «Je n'avais jamais été impliqué dans un incident du genre. J'ai été le premier frappeur à aller au bâton après la mêlée et j'ai reçu quatre lancers, quatre balles. En arrivant au premier but, Adrian Gonzalez [Dodgers] m'a dit que les spectateurs criaient pour qu'on m'atteigne...»

Malo était le coéquipier de Justin Morneau (Twins), Joey Votto (Reds) et Brett Lawrie (Blue Jays), même si ce dernier était blessé. Il a apprécié leur calme, générosité et intensité au jeu. Morneau a invité toute l'équipe à un BBQ chez lui, en Arizona.

Courtisé par les Phillies au printemps 2012, le produit des Mets de New York pendant huit saisons a cru un moment que les Brewers lui feraient une place en 2013, mais il n'a pas reçu d'offre. «Si j'avais joué plus à la Classique, ça m'aurait peut-être aidé. Mais je ne m'en faisais pas trop. Je savais aussi que je pouvais revenir ici, où ce n'est pas chacun pour soi comme dans les mineures», soulignait le détenteur d'une moyenne au bâton de ,288 en 2012.

Pendant la Classique, le gérant de l'équipe canadienne Ernie Whitt a d'ailleurs souligné qu'il était l'un des meilleurs joueurs d'avant-champ au pays. «Il ne me l'a pas dit à moi, mais ça fait toujours plaisir à entendre. Je prends une fierté de mon jeu défensif», a raconté le vétéran de 29 ans.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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