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Pour l’amour du baseball

Revue de presse

Mario Morissette, Journal de Québec, le 4 mai 2013

Karl Gélinas Au printemps 2007, il croyait séjourner à Québec pendant quelques mois. Dimanche matin, Karl Gélinas amorcera son septième camp d’entraînement chez les Capitales de Québec!

Une formation indépendante avec laquelle il a savouré quatre championnats des séries éliminatoires en six campagnes et parcouru en long et en large la Nouvelle-Angleterre, le New Jersey et l’État de New York.

Photo ci-dessus : À quelques heures d’amorcer le camp d’entraînement des Capitales de Québec, le lanceur Karl Gélinas s’entraînait à fond de train hier, au Tonic Cross-Fit. (Photo : PHOTO LES ARCHIVES, SIMON CLARK)

À l’aube de la trentaine, le lanceur partant poursuit sa carrière active pour l’amour du baseball et le plaisir juvénile qui règne dans le vestiaire des Québécois.

«Justement, ce matin (jeudi), je suis passé par le Stade municipal pour signer mon contrat. Je peux t’assurer que je ne deviendrai pas riche encore cette année!

«En revanche, nous sommes très bien traités par l’organisation des Capitales. Puis, à l’exemple de mes coéquipiers, cet été, j’aurai encore l’occasion de me replonger en enfance chaque fois que nous sauterons sur le terrain au Stade municipal», a dit Karl Gélinas.

Longévité étonnante
Suspendu pendant 50 matchs en avril 2006 pour usage de produits dopants alors qu’il était à l’emploi de l’organisation des Angels d’Anaheim, Gélinas se doutait bien que les portes du baseball affilié étaient barrées à double tour quand il a accepté de venir passer un été à Québec.

À vrai dire, il avait presque fait une croix sur le baseball professionnel lorsqu’il s’est pointé dans le vestiaire du Stade municipal, où il connaissait bien peu de monde, à l’exception des Québécois Michel Simard, Ivan Naccarata et Pat Scalabrini.

«Quand j’ai accepté l’invitation de Michel Laplante (gérant de l’époque) à me joindre aux rangs des Capitales, je ne connaissais pas grand-chose sur le baseball indépendant.

«Je ne connaissais pas vraiment Michel. Mes souvenirs de lui se limitaient une séance d’échauffement (en gymnase) avec lui à Montréal quand j’étais âgé de 16 ans. Je l’avais aussi vu lancer au camp des Expos de Montréal en Floride.

«Cependant, dès mes premières semaines à Québec, j’ai retrouvé le plaisir de jouer au baseball et ça dure depuis tout ce temps.»

Milieu unique
Au-delà des losanges de la CanAm, c’est surtout la qualité de vie de la Vieille Capitale qui a motivé l’athlète originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu à prolonger sa carrière une saison à la fois.

«Je ne croyais pas y faire ma vie à Québec. Comme d’autres joueurs ou membres du personnel des Capitales, je suis rapidement tombé sous le charme de la ville. J’y réside à temps plein depuis 2008.»

Les autres sont le Valdorien Laplante, le Dominicain Eddie Lantigua, Pat Scalabrini, originaire de Waterville, en Estrie, Goefrey Tomlinson (Dallas) et T.J. Stanton (Port St. Lucie).

«À Québec, il y a de l’action. Les gens sont sympathiques, mais le rythme de vie n’est pas aussi accéléré que celui de Montréal. Chaque fois que je retourne dans la métropole, la circulation et le rythme effréné me stressent.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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