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Tarquinia et ses tombes superbement décorées!

Texte et photos de Céline et Jacques

Voici le 43e d’une série de reportages relatifs à un formidable voyage réalisé dans « l’autre Italie » à l’automne 2012.

Nécropole étrusque de Monterozzi, Tarquinia, Latium, Italie.

Orvieto, Ombrie, Tarquinia, Latium, Italie, samedi 27 octobre 2012 – Nous comptions sur une matinée libre à Orvieto pour y réaliser quelques achats de souvenirs. Mais, une pluie diluvienne a contrecarré nos plans. Puis, notre visite du lac de Bolsena a été réduite comme peau de chagrin en raison d’effroyables coups de vent qui rendaient le paysage, qui aurait dû nous émerveiller, lugubre. Finalement et heureusement, Tarquinia nous réservait toutes ses beautés sous un superbe soleil… entre deux orages. Vraiment, nous avons été chanceux!

Photo ci-dessus : La magnifique « Tombe des Jongleurs » de la nécropole étrusque de Monterozzi, sise à seulement quelques minutes de la ville de Tarquinia. Le nom de la tombe provient de scènes de jonglage de la fresque principale. Sous le tympan une fresque représente un lion rouge et une panthère bleu azur.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Même si ce matin nous aurions pu nous offrir une grasse matinée, nous ne quittons notre hôtel d’Orvieto, le Palazzo Picolomini, qu’à 10 h 30, déjà dès 7 heures nous étions à nous préparer!

Nous en profitons pour prendre un excellent petit déjeuner à l’hôtel et nous partons à 9 h 15, sous la pluie, pour une petite promenade dans la ville médiévale d’Orvieto, avec l’intention bien arrêtée de réaliser quelques petits achats de souvenirs, notre beau périple tirant à sa fin. Eh oui, incluant aujourd’hui, il ne reste que deux demi-journées de visites!

Mais hélas, nous revenons rapidement à l’hôtel, car la pluie s’intensifie.

Malgré l’averse, la température est agréable ce matin. Le mercure indique déjà 17 degrés Celsius!

Orvieto, Ombrie, Italie.

Photo ci-dessus : Une des superbes ruelles d’Orvieto sous la pluie.

Nous rejoignons notre groupe de voyageur vers 10 h 15 et finalement, après la descente des longs escaliers, nous arrivons au stationnement, le Campo della Fiera, où nous attend notre chauffeur et son autocar.

Nous profitons d’une soudaine accalmie de pluie pour jeter un dernier coup d’œil sur la campagne environnante!

Orvieto, Ombrie, Italie.

Orvieto, Ombrie, Italie.

Orvieto, Ombrie, Italie.

Photos ci-dessus : Dernier regard sur la vallée que surplombe la ville d’Orvieto.

Le lac de Bolsena
Nous grimpons dans le car à 10 h 45 et à peine dix minutes plus tard, nous prenons la route en direction du lac de Bolsena.

« Nous avons 16 km à franchir pour arriver au lac », nous indique notre accompagnateur de Voyages Lambert, Jean-Marc Lechat. Et il ajoute que cette étendue d’eau est le plus grand lac volcanique d’Europe.

« Il s’est formé il y a quelque 300 000 ans, à la suite de l'effondrement d’un des cratères. Il a une superficie de 113 km carrés et il est situé à 300 mètres d’altitude. Il affiche une circonférence de 42 km. L’été, c’est un endroit fort populaire pour les vacanciers, dont plusieurs s’y rendent pour pêcher l’anguille. »

Notre chauffeur dans le nord de l’Italie, Giovanni, lance son véhicule sur une route très étroite… qui nous amène jusqu’au lac.

Il est effectivement très grand, une vraie mer. Nous voyons deux îles sur le lac. Tout près, il y a un ancien monastère en ruine.

« C’est un petit village où les gens pratiquent l’agrotourisme, c’est-à-dire un tourisme axé sur les productions agricoles de la région », souligne Jean-Marc.

Nous descendons du car et nous nous rendons, sous un vent à écorner les boeufs, sur les berges du lac. Il y a beaucoup de vagues.

Lac de Bolsena, Bolsena, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : Le lac de Bolsena… sous le vent.

Chemin faisant, nous apercevons des vestiges des murailles datant du Moyen-Âge. Nous croisons l’église Sainte-Christine.

Il y a beaucoup de fleurs sur les terrasses des maisons. « Ici, lance Jean-Marc, les fleurs sont belles à l’année. Surtout les roses et les hibiscus. »

« Nous devions nous promener dans la ville et dîner ici », nous informe notre accompagnateur. « Mais, la promenade ne serait pas agréable ce matin avec ce vent. Nous allons plutôt reprendre la route et dîner à Tarquinia, avant d’entreprendre nos visites. »

En route pour Tarquinia
Nous regrimpons dans l’autocar et nous repartons à 10 h40. Nous nous serons arrêtés au lac de Bolsena qu’au plus une dizaine de minutes.

Nous traversons la ville de Montefiascone, où un excellent vin blanc est produit, puis celle de Viterbe, une cité qui a abrité une importante colonie étrusque.

Nous quittons les petites routes de campagne pour emprunter une autoroute qui nous mènera rapidement à Tarquinia, une des plus puissantes villes étrusques de son époque.

« Nous nous rapprochons de la mer Tyrrhénienne, nous indique Jean-Marc, une mer dont le nom en grec signifie étrusque! »

« D’ailleurs, il y a beaucoup de tombes provenant de l’Étrurie dans cette région », nous fait-il remarquer. « Souvent, par hasard, les habitants en découvrent des vestiges en creusant sur leur terrain. De telles découvertes doivent obligatoirement être signalées à l’État, qui lui en disposera. »

« À Tarquinia, il y a quelque 6,000 tombes étrusques! Nous en visiterons quelques-unes cet après-midi, après notre visite du musée archéologique de la ville, précise notre accompagnateur. »

« Nous sommes sur la via Aurelia, ajoute-t-il, l’ancienne voie romaine qui menait de Rome à Nice. »

La ville de Tarquinia a été fondée au IXe avant Jésus-Christ. Aujourd’hui, quelque 15 500 personnes y vivent!

« Au XVIIIe siècle, Tarquinia, qui s’appelait alors Corneto - ce n’est qu’en 1922 que la ville a été renommée Tarquinia - était sous la protection des papes, et ce, jusqu’à l’unification de l’Italie en 1861. »

« C’est une cité campée sur un piton rocheux. »

Nous voyons un ancien aqueduc romain, assez bien conservé, et au loin, nous apercevons la mer!

Nous descendons du car à 13 h 15, et Jean-Marc annonce la pause dîner.

Celui-ci nous quide, à pied, jusqu’au cœur de la ville et nous indique le lieu et l’heure du rendez-vous, soit devant le Museo Nazionale Tarquiniese à 14 h 25.

À l’évidence, ce n’est pas un bled touristique, du moins pas à cette période de l’année. La majorité des restaurants sont fermés, toutefois, il y a plusieurs petits cafés.

Après avoir cherché un petit moment, nous entrons finalement au Ristorante Al butto medioevale.

Ristorante Al butto medioevale, Tarquinia, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : Le « Ristorante Al butto medioevale », charmant avec ses murs de pierres.

Lorsque nous y pénétrons, nous sommes seuls. On prend notre commande, soit des rigatoni au jambon et fromage de chèvre pour Céline et un spaghetti carbonara pour moi. Puis, des clients locaux commencent à affluer… et on les sert pendant que nous attendons!

Nous sortons à 14 heures. Il y a un peu de soleil, mais c’est encore très venteux.

Nous passons devant un monument honorant Giuseppe Mazzini. Il est, avec Giuseppe Garibaldi, Victor-Emmanuel II et Camillo Cavour, considéré comme l'un des « pères de la patrie ».

Giuseppe Mazzini, Tarquinia, Latium, Italie.

Giuseppe Mazzini, Tarquinia, Latium, Italie.

Photos ci-dessus : Le monument de Giuseppe Mazzini, érigé pour souligner les 150 ans de l’Italie unifiée (1861 à 2011).

Au loin, nous apercevons la mer et sa déferlante de vagues. Plus tard, notre guide locale nous indiquera que la mer est située à 6 kilomètres du musée!

En marchant vers le point de rendez-vous, le Museo Archeologico, nous constatons que plusieurs maisons sont délabrées. Ce n’est pas une jolie ville.

Le Musée archéologique national de Tarquinia est situé sur la via Cavour, dans le Palazzo Vitelleschi, et ce, depuis 1924. Le palais a appartenu à Giovanni Maria Vitelleschi, qui a été cardinal entre 1436 et 1439, sous le pontificat d’Eugène IV.

Notre accompagnateur nous rejoint, accompagné de notre guide locale pour Tarquina. Elle se nomme « Césarette » et elle nous salue avec sa cigarette au bec!

Après les présentations d’usage, Jean-Marc nous annonce un changement au programme. « Étant donné qu’il ne pleut pas pour le moment, nous dit-il, nous allons nous rendre dès maintenant à la nécropole puisque nous avons une chance de la visiter avant que la pluie ne se mette à tomber. »

Guide locale à Tarquinia, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : Notre guide locale à Tarquinia, Césarette.

D’entrée de jeu, Césarette nous signale que « Les Étrusques étaient un peuple de commerçants et de navigateurs, plutôt riche. Un peuple ayant occupé l’histoire durant dix siècles soit du XIIIe siècle au IIIe siècle avant Jésus-Christ. »

« Dès le VIIe siècle avant Jésus-Christ, les Étrusques produisaient de l’huile d’olive et du vin et ils en exportaient. »

« Et ils ont habité ici », s’exclame-t-elle fièrement!

« C’est dommage que les Étrusques n’aient laissé pratiquement aucun écrit, au contraire des Romains. Mais, les tombes que nous allons visiter nous indiquent beaucoup quant à leur mode de vie », dit-elle.

Nous montons dans l’autocar à 14 h 35… en espérant que le soleil reste avec nous, car au loin l’orage se pointe!

La nécropole de Monterozzi
Nous descendons du car à peine cinq minutes plus tard. Nous sommes sur le site de la nécropole de Monterozzi.

« La nécropole est maintenant protégée, puisqu’elle est inscrite à la liste du patrimoine mondial de l'Humanité de l'UNESCO depuis 2004 », nous indique notre guide.

Dès notre entrée sur le site, où il vente terriblement, nous apercevons des récipients en pierre, « qui servaient d’urnes funéraires », s’empresse de nous mentionner Césarette.

« Leurs formes se réfèrent au sexe de la personne dont les cendres sont conservées. À l’intérieur, il y a une urne. Quand un mort étrusque était enterré, c’était avec de petits objets personnels, car c’était un peuple croyant à la réincarnation » nous indique notre guide.

Nécropole de Monterozzi, Tarquinia, Latium, Italie.

Nécropole de Monterozzi, Tarquinia, Latium, Italie.

Photos ci-dessus : Récipients en pierre contenant des urnes funéraires.

« Nous allons tout d’abord nous rendre à la tombe des léopards, » nous précise notre guide.

« C’est la tombe la plus connue de ce site», dit-elle. « Des peintures datant du Ve siècle avant Jésus-Christ y sont bien conservées. Son nom provient de la présence d’une fresque sur le mur situé face à l'entrée représentant deux léopards. Ceux-ci protégeaient la tombe. »

Notre guide nous mentionne que, lorsque nous serons à l’intérieur, nous pourrons remarquer que le corps des hommes est peint en rouge, tandis que celui des femmes est en blanc.

Nous arrivons à la tombe des léopards et, un à un, à la file indienne nous descendons un escalier étroit qui nous mène à un mur vitré nous permettant de voir l’intérieur de la tombe.

« Il faut faire vite si nous voulons avoir le temps de visiter d’autres tombes », nous lance notre accompagnateur. Il nous recommande de ne prendre qu’une seule photo, sans vérifier si elle est bonne ou pas, et de remonter. Mais étant donné que de nos jours la plupart des voyageurs utilisent des appareils photos sans viseur…, vous comprendrez facilement que c’est impossible de faire vite!

Nécropole de Monterozzi, Tarquinia, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : Les fresques de la tombe des léopards découverte en 1875 sont fort jolies et elles affichent de belles couleurs.

Nous continuons notre promenade dans la nécropole.

Nécropole de Monterozzi, Tarquinia, Latium, Italie.

Nécropole de Monterozzi, Tarquinia, Latium, Italie.

Photos ci-dessus : D’autres petits cimetières abritant des urnes funéraires.

Nous voici devant la tombe du jongleur, elle qui date du VIe siècle avant Jésus-Christ et qui a été découverte en 1960, suite à des fouilles réalisées par des commanditaires privés.

Nous y descendons.

Nécropole de Monterozzi, Tarquinia, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : La magnifique « Tombe des Jongleurs ».

Puis, nous continuons…

Nécropole de Monterozzi, Tarquinia, Latium, Italie.

Nécropole de Monterozzi, Tarquinia, Latium, Italie.

Photos ci-dessus : La « Tomba della Caccia e della Pesca », de la chasse et de la pêche.

Direction maintenant, la tombe des lions!

Nécropole de Monterozzi, Tarquinia, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : L’extérieur de la tombe des lions.

Nécropole de Monterozzi, Tarquinia, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : La tombe des lions nommée ainsi en raison de la présence, sous le tympan de grotte, d’une fresque représentant un lion peint en rouge.

Nous retournons vers la sortie.

Nous en profitons pour acheter un « aimant de réfrigérateur », un autre qui s’ajoute à notre collection.

Nous remontons dans le car à 15 h 35 et filons en direction du musée.

Le Museo Nazionale Tarquiniese
Le palais abritant le musée a été érigé durant la première moitié du XVe siècle et il est de style gothique.

Museo Nazionale Tarquiniese, Tarquinia, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : Tout à côté du musée, il y a une immense maison-tour médiévale.

Nous y entrons par le cloître.

Museo Nazionale Tarquiniese, Tarquinia, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : Le cloître du palazzo Vitelleschi, premier lieu d'exposition du Musée archéologique national de Tarquinia.

Nous entrons dans l’édifice principal à 15 h 50. Les photos sont interdites!

Le premier étage expose des sarcophages, tandis que le deuxième étage affiche les fameux chevaux ailés.

De prime abord, nous pouvons admirer la reconstitution d’une tombe avec les objets du défunt telle qu’elle était lors de sa découverte : vases en céramique, char avec des cercles en fer et des roues en bois!

« La chambre était fermée par une pierre amovible » nous explique Césarette. « Lorsque la pierre a été déplacée, le corps du défunt est tombé en poussière! »

Il y a de très belles sculptures sur pierre. Les artistes ont démontré beaucoup de finesse dans leur travail, « surtout, nous dit notre guide, que les pierres des environs sont poreuses et donc difficiles à sculpter. »

Nous montons au deuxième étage où nous voyons des objets datant de la période dite « de la crémation ». Il y a des urnes coniques.

« Ce sont des objets qui ont plus de 2,700 ans », nous indique notre guide.

Au VIIe siècle avant Jésus-Christ, les Étrusques ont abandonné la crémation, probablement en raison de l’influence égyptienne, eux qui momifiaient leurs morts. C’est à cette époque qu’a commencé la mise en terre des corps.

Il y a de beaux bijoux pour les femmes et des décorations en or pour leur vêtement.

« La tradition d’offrir des œufs à Pâques provient des Étrusques », affirme notre guide. « C’est le symbole de la nouvelle vie qui commence. »

Nous voyons des œufs d’autruche.

Au détour d’une allée, nous arrivons devant une belle urne funéraire en forme de berceau…, probablement l’endroit du dernier repos d’un jeune enfant.

La guide donne une foule d’informations, très détaillées et très intéressantes. Elle possède un énorme bagage de connaissances. Mais de toute évidence la majorité des membres du groupe ont décroché. Il faut avouer que la fatigue fait son œuvre. Nous sommes en fin de journée et les visites se suivent à un rythme de trois à quatre par jour, et ce, depuis maintenant 20 jours… et avouons-le, les explications de Césarette sont un peu trop longues!

Il y a une salle présentant de nombreux panneaux illustrant des timbres provenant de pays qui ont souligné l’art étrusque. Très intéressant pour le philatéliste en herbe que je suis.

Nous montons un étage de plus pour voir les chevaux ailés qui étaient partie intégrante d’une immense frise. « Les chevaux ailés sont le symbole de la ville », lance Césarette. « Ils ont été retrouvés en 1938 dans les ruines d’un temple aussi grand que le Parthénon d’Athènes », affirme-t-elle. « La façade avait 27 mètres de long et était décorée en terre cuite polychrome!»

« Les archéologues l’ont appelé le Temple de la reine ».

Les chevaux sont très réalistes et ils datent du IVe siècle avant Jésus-Christ. Il y avait un char derrière eux, mais il n’y est plus.

Museo Nazionale Tarquiniese, Tarquinia, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : Malgré les interdits, je n’ai pu résister à l’appel du déclencheur pour immortaliser les « Cavalli Alati », les chevaux ailés!

Notre guide nous mentionne que Marguerite Duras a écrit, en 1953, un roman intitulé « Les petits chevaux de Tarquinia »!

Nous redescendons et nous rendons à la salle des sarcophages datant de la fin de la civilisation des Étrusques. Ce sont de beaux sarcophages décorés de gisants sur les couvercles et de sculptures tout autour, souvent en couleur. Ils sont en marbre de Grèce et comporte nombre d’inscriptions : le nom du défunt, son âge et le nom de ses parents… comme dans nos cimetières.

Nous terminons la visite à 17 heures.

Civitavecchia
À peine dix minutes plus tard, nous sommes déjà dans l’autocar qui file vers Civitavecchia, une cité de 50 000 habitants, un immense port de mer, celui de Rome.

D’ailleurs, dès que nous arrivons près de notre hôtel, nous apercevons de gros bateaux de croisière qui y sont accostés.

Il est 18 heures lorsque nous arrivons à notre hôtel, le San Giorgio, un quatre étoiles!

Avant de quitter le car, notre accompagnateur, Jean-Marc, nous indique que Giovanni, notre chauffeur depuis notre arrivée en Italie du Nord, termine aujourd’hui son quart de travail avec nous. Demain, nous aurons un nouveau chauffeur. Jean-Marc le remercie en notre nom et nous lui adressons de chaleureux applaudissements.

Puis, nous descendons du véhicule et entrons dans l'hôtel. Jean-Marc procède à la dernière distribution de clefs du voyage. Il en profite pour nous informer que nous reculons l’heure ce soir.

Nous montons à notre chambre, qui à défaut d’être très jolie, est confortable!

De la fenêtre de celle-ci nous avons vue sur la mer et elle semble littéralement déchaînée, gonflée à bloc par les forts vents qui ont soufflé durant toute la journée.

 Civitavecchia, Tarquinia, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : La mer face à notre hôtel à Civitavecchia.

Nous apercevons, en bord de mer, une promenade qui semble fort bien aménagée! Pour y marcher, il faudra que les vents se calment!

Nous rejoignons le groupe à 19 h 30 pour le souper.

Nous avons droit à un excellent service. On nous sert un risotto, des escalopes de veau, une glace au limoncello… et comme tous les soirs depuis notre arrivée en Italie, du vin!

Au terme de cette très agréable soirée, nous remontons à la chambre. Il est 22 h 00.

Méli-mélo
Les douze villes composant l’Étrurie étaient des communes autonomes qui ensemble totalisaient quelque 275,000 habitants.

Du temps de l’Empire romain, Rome comptait sur une population d’un million d’habitants. À la chute de l’empire, l’effectif est passé à quelque 200 000 seulement!

Tarquin le Superbe, évidemment originaire de Tarquinia, fut le septième et dernier roi de Rome. Il régna de 534 à 509 av. J.-C.

Les Romains ont chassé les Étrusques, car ils enviaient leur terre pour les métaux et les vignobles.

Notre guide locale à Tarquinia nous a mentionné que l’alphabet étrusque comportait 20 lettres et que les textes se lisaient de droite à gauche, puis de gauche à droite, de nouveau de droite à gauche et ainsi de suite!

Elle nous a également indiqué que « les chiffres romains », n’avaient de romain que le nom, car les habitants de Rome les ont copiés des Étrusques. Il faudrait donc plutôt parler de chiffres étrusques.

À suivre
Une autre nécropole, celle de Cerveteri!

Cerveteri, Latium, Italie.

Photo ci-dessus : Au bout d'une allée, l'entrée d'un tumulus abritant plusieurs tombes.

Bibliographie

Atlas en fiches (Italie, régions du nord et du Sud, Mezzogiorno, le Pô, l’Adige et les Apennins), Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Italie, régions d’Italie, villes d’Italie et de nombreuses autres pages;

Les Étrusques (1), Collection Les voyages d’Alix, Jacques Denoel et Jacques Martin, Casterman, 2004, 56 pages;

Les Étrusques (2), Collection Les voyages d’Alix, Jacques Denoel et Jacques Martin, Casterman, 2007, 56 pages;

Guide illustré de Gubbio, Éditions Sanipoli, 96 pages;

Guide Voir, Italie, Éditions Libre Expression, 2007, 720 pages;

Lonely planet, Italie, Lonely Planet Publication, 2010, 836 pages;

Mantoue et ses trésors d’art, Rosella Vantaggi, Casa Editrice Perseus, 127 pages.

Orvieto, Histoire et chefs d’oeuvre, Bonechi Edizioni « Il Turismo », 112 pages ;

Patrimoine mondial de l’UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages ;

Les Pouilles, civilisation, art et histoire, Edizioni Kina Italia, 96 pages.

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  1. Bravo, joli site… Et vous pourriez peut-être m’aider: Je constitue en ce moment une carte interactive (Google map) des sites archéologiques et musées étrusques, et je manque cruellement de photos (et vu les lois sur le copyright, je ne m’amuse pas à les piquer sur internet). M’autoriseriez-vous à utiliser les vôtres ? Je pourrais mettre une mention (c)Jacques Lanciault si vous voulez ?

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